Dans la famille de Bianca on ne se transmet pas de
génération une bague, une broche ni une recette précieusement gardée,
non on se transmets Lorenzo, une peau d'homme qui permet de découvrir le
monde avec d'autres yeux...
Une merveilleuse BD, subtile et réjouissante sur l'émancipation
féminine, l'amour, le genre qui doit absolument être lue !
Comment les commerçantes de La Paz
parviennent-elles à se mobiliser pour la défense de leurs intérêts et de
leurs droits ? Comment négocient-elles...
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Comment les commerçantes de La Paz parviennent-elles à se
mobiliser pour la défense de leurs intérêts et de leurs droits ? Comment
négocient-elles leur place dans la société bolivienne ? Quels
enseignements tirer de leurs actions collectives ? Ce livre, résultat de
plusieurs enquêtes de terrain et de données de première main, permet de
répondre avec pertinence à ces questions. Il s'appuie au préalable sur
une description fine des trois catégories de commerçantes présentes en
Bolivie : les vendeuses de marchés couverts, qui représentent les formes
commerciales les plus anciennes ; les vendeuses de rue, regroupées en
associations syndicales ; et, enfin, les ambulantes, qui n'appartiennent
à aucune organisation de représentation. L'analyse croisée des
protestations et des actions de ces différentes catégories de
commerçantes permet ainsi à l'auteur de rendre compte des négociations,
manifestations et grèves de la faim, dans leur genèse, sans perdre de
vue le quotidien des marchés, univers aussi animés que colorés. Elle
fait également apparaître un jeu complexe d'identifications
professionnelles. socio-ethniques et de genre, comme le révèle
excellemment le cas des commerçantes cholitas et de leurs rapports
ambigus à l'Indianité. Par la richesse des données ethnographiques
recueillies et la pertinence des analyses proposées, cet ouvrage
s'affirme comme une véritable contribution à l'étude des mobilisations
collectives des femmes. Il s'avère, en outre, des plus utiles pour
comprendre les transformations récentes survenues en Bolivie.
Véronique Marchand est docteur en sociologie de l'université de Lille I.
Elle est chargée de recherches au CNRS (CLERSE). Ses recherches portent
actuellement sur les relations interethniques et de genre.
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