Debout pour nos métiers du travail social
Document type :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Permalink :
Title :
Debout pour nos métiers du travail social
Author(s) :
Alix, Jean-Sébastien [Auteur]
Centre de Recherche "Individus Epreuves Sociétés" - ULR 3589 [CeRIES]
Université de Lille
Chauvière, Michel [Auteur]
Garrigue, Gabrielle [Auteur]
Bertrand, Didier [Auteur]
Brun, Jean-Marc [Auteur]
Centre de Recherche "Individus Epreuves Sociétés" - ULR 3589 [CeRIES]
Université de Lille
Chauvière, Michel [Auteur]
Garrigue, Gabrielle [Auteur]
Bertrand, Didier [Auteur]
Brun, Jean-Marc [Auteur]
Publisher :
Eres
Publication date :
2018-01-04
English keyword(s) :
Travail social
Formation
métiers du social
Formation
métiers du social
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
French abstract :
La question des diplômes et des métiers en travail social est redevenue une question publique en 2012 au travers d’un projet de réforme associé à une méthode soi-disant ouverte de travail. Dans les faits, les interminables ...
Show more >La question des diplômes et des métiers en travail social est redevenue une question publique en 2012 au travers d’un projet de réforme associé à une méthode soi-disant ouverte de travail. Dans les faits, les interminables États généraux du travail social organisés entre 2013 et 2015 ont bien davantage mobilisé les élites et cadres du travail social, aux côtés des opérateurs/ employeurs, publics et surtout associatifs, que les professionnels de terrain, pourtant tous gens de métier et capables de témoigner utilement sur les réalités du travail social et de leurs conditions salariales. C’est là une des premières sources de la colère des « soutiers ». Finalement, tout ce remue-ménage a débouché en octobre 2015 sous la forme d’un Plan d’action gouvernemental en faveur du travail social et du développement social, mêlant le meilleur et surtout le pire pour les métiers, leurs conditions de formation et d’exercice. Deuxième source de colère. C’est pourquoi ce rendez-vous manqué a suscité très tôt diverses mobilisations, syndicales et spontanées, parmi lesquelles le collectif Avenir éducs, conduisant même un peu plus tard à l’organisation collective des egats (États généraux alternatifs du travail social), de façon à affirmer la fierté d’être travailleur social et faire savoir que d’autres voies de réformes étaient et restent possibles.Show less >
Show more >La question des diplômes et des métiers en travail social est redevenue une question publique en 2012 au travers d’un projet de réforme associé à une méthode soi-disant ouverte de travail. Dans les faits, les interminables États généraux du travail social organisés entre 2013 et 2015 ont bien davantage mobilisé les élites et cadres du travail social, aux côtés des opérateurs/ employeurs, publics et surtout associatifs, que les professionnels de terrain, pourtant tous gens de métier et capables de témoigner utilement sur les réalités du travail social et de leurs conditions salariales. C’est là une des premières sources de la colère des « soutiers ». Finalement, tout ce remue-ménage a débouché en octobre 2015 sous la forme d’un Plan d’action gouvernemental en faveur du travail social et du développement social, mêlant le meilleur et surtout le pire pour les métiers, leurs conditions de formation et d’exercice. Deuxième source de colère. C’est pourquoi ce rendez-vous manqué a suscité très tôt diverses mobilisations, syndicales et spontanées, parmi lesquelles le collectif Avenir éducs, conduisant même un peu plus tard à l’organisation collective des egats (États généraux alternatifs du travail social), de façon à affirmer la fierté d’être travailleur social et faire savoir que d’autres voies de réformes étaient et restent possibles.Show less >
Language :
Français
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :
Submission date :
2024-03-09T04:24:20Z