La Nouvelle-Djoulfa (Ispahan), une nouvelle ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
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Titre :
La Nouvelle-Djoulfa (Ispahan), une nouvelle culture de l’image = Illustration du truchement arménien – Une Asie en trompe-l’œil
Auteur(s) :
Laporte-Eftekharian, Sarah [Auteur]
Titre de la revue :
Byzantina. Studies on Byzantine and Post-Byzantine
Numéro :
XV
Titre du fascicule / de la collection :
Art of the Armenian Diaspora Proceedings of the Second Conference, Gdansk, June 16-18, 2016
Pagination :
73-80
Date de publication :
2017
Mot(s)-clé(s) :
Jan van Kessel
Ottoman
Jerusalem
Nouvelle-Djoulfa
Arménien
Perse
Asie
Ottoman
Jerusalem
Nouvelle-Djoulfa
Arménien
Perse
Asie
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Asia
Persia
New-Julfa
Armenian
Persia
New-Julfa
Armenian
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Résumé :
La Nouvelle-Djoulfa (Ispahan), une nouvelle culture de l'image. Illustration du truchement arménien – Une Asie en trompe-l'oeil Sarah Laporte-Eftekharian, Université Lille III, France À l'aube de l'époque moderne, l'exploration ...
Lire la suite >La Nouvelle-Djoulfa (Ispahan), une nouvelle culture de l'image. Illustration du truchement arménien – Une Asie en trompe-l'oeil Sarah Laporte-Eftekharian, Université Lille III, France À l'aube de l'époque moderne, l'exploration du globe terrestre aiguise la curiosité des intellectuels européens pour la multiplicité foisonnante de la réalité. L'exploration spatiale se double d'un périple mental éloignant progressivement le penseur aventureux des côtes rassurantes tracées par la cartographie naïve du corps ecclésiastique. S'il reste chez beau-coup solidement amarré au dogme chrétien – tout comme pour Descartes les sciences ne sont par principe que les branches d'un arbre dont les racines sont la métaphysique – cet intérêt n'en commence pas moins à s'émanciper quelque peu des interprétations intan-gibles de la Création fournies par la vision religieuse. Certes, l'activité de déchiffrement du grand livre du monde continue d'avoir recours à des outils – tels que l'analogie, l'allégorie ou le symbole – qui, quoique valables car éprouvés par une pratique millénaire, ne sont pas toujours adaptés aux fins nouvelles que se pose le nouvel appétit de comprendre : de même que le récit de voyages reste bien souvent aussi un livre des merveilles, le spécimen de tulipe reproduit avec une minutie toute scientifique côtoie la corne de licorne dans le catalogue illustré du cabinet de curiosités. Désirs et terreurs font encore fort bon ménage avec l'analyse positive. Dans un tel enchevêtrement de projections et d'observations, il est parfois malaisé de distinguer le fruit du fantasme de celui de l'expérience. À cet égard, l'allégorie des quatre continents achevée par Jan van Kessel en 1666 offre une illustration remarquable de la cohabitation, au sein du même esprit curieux, du goût de l'artifice et du souci de la description méticuleuse du réel appliqués à la peinture.Lire moins >
Lire la suite >La Nouvelle-Djoulfa (Ispahan), une nouvelle culture de l'image. Illustration du truchement arménien – Une Asie en trompe-l'oeil Sarah Laporte-Eftekharian, Université Lille III, France À l'aube de l'époque moderne, l'exploration du globe terrestre aiguise la curiosité des intellectuels européens pour la multiplicité foisonnante de la réalité. L'exploration spatiale se double d'un périple mental éloignant progressivement le penseur aventureux des côtes rassurantes tracées par la cartographie naïve du corps ecclésiastique. S'il reste chez beau-coup solidement amarré au dogme chrétien – tout comme pour Descartes les sciences ne sont par principe que les branches d'un arbre dont les racines sont la métaphysique – cet intérêt n'en commence pas moins à s'émanciper quelque peu des interprétations intan-gibles de la Création fournies par la vision religieuse. Certes, l'activité de déchiffrement du grand livre du monde continue d'avoir recours à des outils – tels que l'analogie, l'allégorie ou le symbole – qui, quoique valables car éprouvés par une pratique millénaire, ne sont pas toujours adaptés aux fins nouvelles que se pose le nouvel appétit de comprendre : de même que le récit de voyages reste bien souvent aussi un livre des merveilles, le spécimen de tulipe reproduit avec une minutie toute scientifique côtoie la corne de licorne dans le catalogue illustré du cabinet de curiosités. Désirs et terreurs font encore fort bon ménage avec l'analyse positive. Dans un tel enchevêtrement de projections et d'observations, il est parfois malaisé de distinguer le fruit du fantasme de celui de l'expérience. À cet égard, l'allégorie des quatre continents achevée par Jan van Kessel en 1666 offre une illustration remarquable de la cohabitation, au sein du même esprit curieux, du goût de l'artifice et du souci de la description méticuleuse du réel appliqués à la peinture.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2019-02-12T17:00:40Z
2019-02-18T14:09:53Z
2019-02-18T14:09:53Z
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