Les logiques plurielles d’une très faible ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
DOI :
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Titre :
Les logiques plurielles d’une très faible participation : retour sur les scrutins auprès des salariés des très petites entreprises
Auteur(s) :
Haute, Tristan [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la revue :
La Revue de l'IRES
Numéro :
n°101-102
Pagination :
p. 3-27
Éditeur :
CAIRN
Date de publication :
2020
Mot(s)-clé(s) :
Très petite entreprise
Scrutin
Représentativité syndicale
Participation
Secteur privé
Scrutin
Représentativité syndicale
Participation
Secteur privé
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Very small business
TPE
Ballot
Vote
Union representation
Turnout
Private sector
TPE
Ballot
Vote
Union representation
Turnout
Private sector
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
En France, deux scrutins ont été organisés en 2012 et en 2017 auprès des salariés des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salariés) pour compléter la mesure de la représentativité syndicale dans le secteur privé. ...
Lire la suite >En France, deux scrutins ont été organisés en 2012 et en 2017 auprès des salariés des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salariés) pour compléter la mesure de la représentativité syndicale dans le secteur privé. Or, ces votes sur sigles, sans élu, par Internet ou par correspondance n’ont absolument pas mobilisé les salariés (10,4 % de participation en 2012 et 7,3 % en 2017). Alors que plusieurs travaux se sont intéressés à la mise en place difficile de ces scrutins et aux pratiques syndicales déployées pour mobiliser les salariés des TPE, cet article propose différentes pistes explicatives complémentaires de la très faible participation électorale enregistrée. Celle-ci s’explique moins par les opinions des salariés que par des facteurs structurels, à savoir les spécificités de ce scrutin sans enjeu, les caractéristiques sociales et économiques des salariés des TPE et la faiblesse des implantations et des contacts syndicaux dans les TPE. Certaines branches d’activité où les enjeux du vote sont un peu plus saillants et où des syndicats corporatifs développent des activités de service, comme la branche des assistantes maternelles, sont d’ailleurs marquées par une mobilisation électorale significativement plus importante.Lire moins >
Lire la suite >En France, deux scrutins ont été organisés en 2012 et en 2017 auprès des salariés des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salariés) pour compléter la mesure de la représentativité syndicale dans le secteur privé. Or, ces votes sur sigles, sans élu, par Internet ou par correspondance n’ont absolument pas mobilisé les salariés (10,4 % de participation en 2012 et 7,3 % en 2017). Alors que plusieurs travaux se sont intéressés à la mise en place difficile de ces scrutins et aux pratiques syndicales déployées pour mobiliser les salariés des TPE, cet article propose différentes pistes explicatives complémentaires de la très faible participation électorale enregistrée. Celle-ci s’explique moins par les opinions des salariés que par des facteurs structurels, à savoir les spécificités de ce scrutin sans enjeu, les caractéristiques sociales et économiques des salariés des TPE et la faiblesse des implantations et des contacts syndicaux dans les TPE. Certaines branches d’activité où les enjeux du vote sont un peu plus saillants et où des syndicats corporatifs développent des activités de service, comme la branche des assistantes maternelles, sont d’ailleurs marquées par une mobilisation électorale significativement plus importante.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
In France, two ballots of employees of small businesses (known as “TPE” or “very small businesses,” those with fewer than 11 employees) were held in 2012 and in 2017 to help gauge the level of union representation in the ...
Lire la suite >In France, two ballots of employees of small businesses (known as “TPE” or “very small businesses,” those with fewer than 11 employees) were held in 2012 and in 2017 to help gauge the level of union representation in the private sector. However, these votes for union organizations, without named candidates, conducted over the internet or by post, failed to rally employees (10.4 % turnout in 2012 and 7.3 % in 2017).While several studies have looked at the difficulties of holding of these ballots and at union methods of mobilising employees of small businesses, this article provides various further ways of explaining the extremely poor turnout recorded. It has less to do with the opinions of employees than with structural factors, to wit the specificities of a ballot in which nothing is at stake, the social and economic characteristics of employees of small businesses, and the insufficiency of union presence and contacts in such businesses. Meanwhile, certain business sectors where the stakes of the ballot are a little more relevant and where corporate unions are developing service activities, such as that of the childcare assistant, show a considerably higher level of voter mobilisation.Lire moins >
Lire la suite >In France, two ballots of employees of small businesses (known as “TPE” or “very small businesses,” those with fewer than 11 employees) were held in 2012 and in 2017 to help gauge the level of union representation in the private sector. However, these votes for union organizations, without named candidates, conducted over the internet or by post, failed to rally employees (10.4 % turnout in 2012 and 7.3 % in 2017).While several studies have looked at the difficulties of holding of these ballots and at union methods of mobilising employees of small businesses, this article provides various further ways of explaining the extremely poor turnout recorded. It has less to do with the opinions of employees than with structural factors, to wit the specificities of a ballot in which nothing is at stake, the social and economic characteristics of employees of small businesses, and the insufficiency of union presence and contacts in such businesses. Meanwhile, certain business sectors where the stakes of the ballot are a little more relevant and where corporate unions are developing service activities, such as that of the childcare assistant, show a considerably higher level of voter mobilisation.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Non spécifiée
Vulgarisation :
Oui
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Collections :
Date de dépôt :
2021-09-02T21:10:57Z
2021-09-07T09:24:41Z
2021-09-07T13:36:18Z
2021-09-07T09:24:41Z
2021-09-07T13:36:18Z
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