La simultanéité dans les signes processifs.
Document type :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
Title :
La simultanéité dans les signes processifs.
Author(s) :
Journal title :
Glottopol : Revue de sociolinguistique en ligne
Pages :
pp. 53-71. Article en ligne : http://www.univ-rouen.fr/dyalang/glottopol/numero_7.html
Publisher :
Presses universitaires de Rouen et du Havre
Publication date :
2006
Keyword(s) :
morphosyntaxe
simultanéité
procès
modalités énonciatives
simultanéité
procès
modalités énonciatives
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Linguistique
French abstract :
Les signes de procès en LSF sont constitués par l'expression de paramètres articulatoires (configuration, emplacement et mouvement des mains, engagement du buste, mimique et regard) qui réalisent simultanément plusieurs ...
Show more >Les signes de procès en LSF sont constitués par l'expression de paramètres articulatoires (configuration, emplacement et mouvement des mains, engagement du buste, mimique et regard) qui réalisent simultanément plusieurs unités morphologiques, lesquelles forment une structure syntaxique.<br />L'exercice consiste à décomposer les signes processifs d'un récit en LSF afin mettre en évidence les différents niveaux de lecture des signes : articulatoire, morphémique, syntaxique et sémantique. Les composantes morphémiques du signe dépendent des relations qu'entretiennent les différents paramètres physiques : le paramètre de la main en particulier ne prend sens qu'une fois établie sa relation avec le corps du signeur, ce dernier pouvant prendre plusieurs valeurs en fonction de la direction du regard.<br />On montrera ainsi qu'une structure processive peut constituer selon les cas une structure syntaxique simple ou complexe :<br />- soit d'un procès unique et des modalités énonciatives, (il galope encore et encore)<br />- soit de deux procès (changement de lieu et changement d'état) d'un même protagoniste (il a peur en tombant)<br />- soit de deux procès simultanés de deux protagonistes eux-mêmes en interrelation.(A regarde B qui s'éloigne).Show less >
Show more >Les signes de procès en LSF sont constitués par l'expression de paramètres articulatoires (configuration, emplacement et mouvement des mains, engagement du buste, mimique et regard) qui réalisent simultanément plusieurs unités morphologiques, lesquelles forment une structure syntaxique.<br />L'exercice consiste à décomposer les signes processifs d'un récit en LSF afin mettre en évidence les différents niveaux de lecture des signes : articulatoire, morphémique, syntaxique et sémantique. Les composantes morphémiques du signe dépendent des relations qu'entretiennent les différents paramètres physiques : le paramètre de la main en particulier ne prend sens qu'une fois établie sa relation avec le corps du signeur, ce dernier pouvant prendre plusieurs valeurs en fonction de la direction du regard.<br />On montrera ainsi qu'une structure processive peut constituer selon les cas une structure syntaxique simple ou complexe :<br />- soit d'un procès unique et des modalités énonciatives, (il galope encore et encore)<br />- soit de deux procès (changement de lieu et changement d'état) d'un même protagoniste (il a peur en tombant)<br />- soit de deux procès simultanés de deux protagonistes eux-mêmes en interrelation.(A regarde B qui s'éloigne).Show less >
Language :
Français
Popular science :
Non
Comment :
Revue en ligne, Dyalang, Université Rouen : http://www.univ-rouen.fr/dyalang/glottopol/numero_7.html
Collections :
Source :