L'autopartage dans les marges : analyse ...
Document type :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...): Communication dans un congrès avec actes
Title :
L'autopartage dans les marges : analyse comparative des localisations des services d'autopartage dans les marges urbaines lilloises
Author(s) :
Conference title :
Colloque mobilités marginales, mobilités dans les marges, marges mobile
City :
Marne-la-Vallée
Country :
France
Start date of the conference :
2016-11-16
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Architecture, aménagement de l'espace
Sciences de l'Homme et Société/Géographie
Sciences de l'Homme et Société/Géographie
English abstract : [en]
Ce papier propose de s’intéresser à une pratique de mobilité encore marginale dans les statistiques : l’autopartage. Cette dernière repose sur la mise en commun d’une flotte de véhicules utilisés à tour de rôle. La mise à ...
Show more >Ce papier propose de s’intéresser à une pratique de mobilité encore marginale dans les statistiques : l’autopartage. Cette dernière repose sur la mise en commun d’une flotte de véhicules utilisés à tour de rôle. La mise à disposition des voitures peut être effectuée par des services de location de véhicules de courte durée aux modalités de fonctionnement variées (en boucle, en libre-service sur voirie, one way...) ou s’organiser dans la sphère privée (autopartage entre particuliers).Si la pratique demeure confidentielle, les services d’autopartage en France connaissent une forte progression depuis le début des années 2000 (Shaheen et Cohen, 2007 ; CERTU, 20071). Celle-ci se traduit par un accroissement du nombre de villes qui disposent d’un service d’autopartage privé ou semi-public, mais également par une hausse du nombre de stations et de voiture mises à disposition dans les grandes villes.De ce fait, l’autopartage est traditionnellement associé à de fortes densités et à des localisations urbaines. Pourtant, depuis quelques années, les services d’autopartage tentent de sortir des hyper-centres urbains pour conquérir de nouveaux espaces. Les services traditionnels font des tentatives d’implantation dans les marges urbaines et, à côté de ces formes régulées, apparaissent depuis peu des formes d’autopartage entre particuliers qui investissent tous les types de territoires y compris les espaces périurbains et ruraux (Adetec, 20092).Le présent article se propose d’explorer la dimension spatiale des services d’autopartage à travers l’exemple de l’Aire Métropolitaine de Lille (AML)3. Ce territoire d’étude présente l’avantage de compter un service traditionnel d’autopartage (Lilas autopartage) lancé en 2007 à partir d’un système de stations qui fonctionnent en boucle, mais également d’une offre d’autopartage entre particuliers accessible depuis des sites de mise en relation entre particuliers. Nous chercherons alors à comprendre comment s’organisent les deux systèmes dans l’espace ? Sont-ils complémentaires entre eux ? avec les transports en commun ? Permettent-ils de compenser un déficit d’offre en transport public dans les zonespériphériques et lorsque la densité diminue ?L’analyse sous SIG des localisations des stations Lilas ainsi que des véhicules proposés à la location par des particuliers permettra de comparer les implantations des deux systèmes et de voir dans quelle mesure celles-ci complètent l’offre de transport public.Afin d’apporter des éléments explicatifs nous mobiliserons des entretiens d’acteurs locaux et les résultats d’une enquête par e-questionnaire réalisée en 2012 auprès d’usagers de services d’autopartage.Show less >
Show more >Ce papier propose de s’intéresser à une pratique de mobilité encore marginale dans les statistiques : l’autopartage. Cette dernière repose sur la mise en commun d’une flotte de véhicules utilisés à tour de rôle. La mise à disposition des voitures peut être effectuée par des services de location de véhicules de courte durée aux modalités de fonctionnement variées (en boucle, en libre-service sur voirie, one way...) ou s’organiser dans la sphère privée (autopartage entre particuliers).Si la pratique demeure confidentielle, les services d’autopartage en France connaissent une forte progression depuis le début des années 2000 (Shaheen et Cohen, 2007 ; CERTU, 20071). Celle-ci se traduit par un accroissement du nombre de villes qui disposent d’un service d’autopartage privé ou semi-public, mais également par une hausse du nombre de stations et de voiture mises à disposition dans les grandes villes.De ce fait, l’autopartage est traditionnellement associé à de fortes densités et à des localisations urbaines. Pourtant, depuis quelques années, les services d’autopartage tentent de sortir des hyper-centres urbains pour conquérir de nouveaux espaces. Les services traditionnels font des tentatives d’implantation dans les marges urbaines et, à côté de ces formes régulées, apparaissent depuis peu des formes d’autopartage entre particuliers qui investissent tous les types de territoires y compris les espaces périurbains et ruraux (Adetec, 20092).Le présent article se propose d’explorer la dimension spatiale des services d’autopartage à travers l’exemple de l’Aire Métropolitaine de Lille (AML)3. Ce territoire d’étude présente l’avantage de compter un service traditionnel d’autopartage (Lilas autopartage) lancé en 2007 à partir d’un système de stations qui fonctionnent en boucle, mais également d’une offre d’autopartage entre particuliers accessible depuis des sites de mise en relation entre particuliers. Nous chercherons alors à comprendre comment s’organisent les deux systèmes dans l’espace ? Sont-ils complémentaires entre eux ? avec les transports en commun ? Permettent-ils de compenser un déficit d’offre en transport public dans les zonespériphériques et lorsque la densité diminue ?L’analyse sous SIG des localisations des stations Lilas ainsi que des véhicules proposés à la location par des particuliers permettra de comparer les implantations des deux systèmes et de voir dans quelle mesure celles-ci complètent l’offre de transport public.Afin d’apporter des éléments explicatifs nous mobiliserons des entretiens d’acteurs locaux et les résultats d’une enquête par e-questionnaire réalisée en 2012 auprès d’usagers de services d’autopartage.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :