L’impact budgétaire de trente ans d’immigration ...
Document type :
Article dans une revue scientifique
DOI :
Title :
L’impact budgétaire de trente ans d’immigration en France : une approche comptable
Author(s) :
Ragot, Lionel [Auteur]
EconomiX [EconomiX]
Sokhna, Ndeye-Penda [Auteur]
INSEE Paris
Chojnicki, Xavier [Auteur]
Lille économie management - UMR 9221 [LEM]
EconomiX [EconomiX]
Sokhna, Ndeye-Penda [Auteur]
INSEE Paris
Chojnicki, Xavier [Auteur]

Lille économie management - UMR 9221 [LEM]
Journal title :
Revue Economique
Pages :
529-583
Publisher :
Presses de Sciences Po
Publication date :
2022-08-30
ISSN :
0035-2764
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Economies et finances
French abstract :
Cet article évalue la contribution nette de l’immigration aux finances publiques en France entre la fin des années 1970 et le début des années 2000. Nous développons une méthode comptable qui désagrège le déficit public ...
Show more >Cet article évalue la contribution nette de l’immigration aux finances publiques en France entre la fin des années 1970 et le début des années 2000. Nous développons une méthode comptable qui désagrège le déficit public primaire entre la contribution propre à la population des immigrés et celle des natifs. Nous montrons que la contribution nette des immigrés est globalement négative sur l’ensemble de la période, mais qu’elle demeure relativement faible (entre + 0,05 % et – 0,5 % du PIB). Malgré cette contribution négative, à aucun moment le déficit primaire ne peut être imputé à la population immigrée. Durant ces trente années, l’immigration n’a jamais déterminé l’ampleur et l’évolution du solde budgétaire primaire. Cet effet relativement négligeable sur les finances publiques est expliqué par une structure démographique favorable, qui compense leur moindre contribution nette individuelle. Cependant, la crise financière de 2008 a significativement dégradé la condition économique des immigrés. La contribution nette par tête des immigrés européens a diminué de manière importante, pour devenir similaire à celle des immigrés en provenance des pays tiers en fin de période.Show less >
Show more >Cet article évalue la contribution nette de l’immigration aux finances publiques en France entre la fin des années 1970 et le début des années 2000. Nous développons une méthode comptable qui désagrège le déficit public primaire entre la contribution propre à la population des immigrés et celle des natifs. Nous montrons que la contribution nette des immigrés est globalement négative sur l’ensemble de la période, mais qu’elle demeure relativement faible (entre + 0,05 % et – 0,5 % du PIB). Malgré cette contribution négative, à aucun moment le déficit primaire ne peut être imputé à la population immigrée. Durant ces trente années, l’immigration n’a jamais déterminé l’ampleur et l’évolution du solde budgétaire primaire. Cet effet relativement négligeable sur les finances publiques est expliqué par une structure démographique favorable, qui compense leur moindre contribution nette individuelle. Cependant, la crise financière de 2008 a significativement dégradé la condition économique des immigrés. La contribution nette par tête des immigrés européens a diminué de manière importante, pour devenir similaire à celle des immigrés en provenance des pays tiers en fin de période.Show less >
Language :
Anglais
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Collections :
Source :