Quelques réflexions sur les modalités de ...
Document type :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
Title :
Quelques réflexions sur les modalités de l’introduction du monnayage théodosien dans le circuit économique de la Gaule septentrionale (v. 390-480 ap. J.-C.)
Author(s) :
Doyen, Jean-Marc [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Journal title :
The Journal of Archæological Numismatics
Pages :
73-93
Publisher :
Bruxelles : Centre Européen d’Études Numismatiques
Publication date :
2016
ISSN :
2294-1118
Keyword(s) :
monétisation
banquiers et changeurs
thesauri
nummularii
mercatores et negotiatores
fiscalité antique
Gaule tardoromaine
dynastie théodosienne
banquiers et changeurs
thesauri
nummularii
mercatores et negotiatores
fiscalité antique
Gaule tardoromaine
dynastie théodosienne
English keyword(s) :
monetization
bankers and money changers
thesauri
nummularii
mercatores and negotiatores
taxation
late Roman Gaul
Theodosian dynasty
bankers and money changers
thesauri
nummularii
mercatores and negotiatores
taxation
late Roman Gaul
Theodosian dynasty
French abstract :
Le dynamisme économique de la Gaule du nord sous la dynastie théodosienne (379-455) a souvent été relevé ces dernières années. Toutefois, l’archéologie se heurte à des problèmes chronologiques. Le numéraire le plus courant ...
Show more >Le dynamisme économique de la Gaule du nord sous la dynastie théodosienne (379-455) a souvent été relevé ces dernières années. Toutefois, l’archéologie se heurte à des problèmes chronologiques. Le numéraire le plus courant est alors constitué de petits æs 4 dont l’émission cesse en Gaule entre 397/8 et 402. Pour des raisons diverses, les espèces de bronze italiennes postérieures à cette date, moins abondantes, ne franchissent plus guère les Alpes. Les numismates ont autrefois avancé l’hypothèse erronée que la Gaule du Ve s. vivait sur un stock monétaire figé, sans nouveaux apports italiens, diminuant au fil du temps. Une étude de 2 491 nummi, 9 siliques et 8 solidi et fractions provenant de 36 sites de la moyenne vallée de la Meuse montre entre 400 et 450 une pénétration progressive des espèces italiennes antérieures à 402. Apparemment, l’augmentation de la proportion des æs 4 obsolètes frappés à Aquilée serait un critère permettant de ré-étalonner dans le temps les trouvailles de Gaule du nord. Un modèle explicatif fondé sur le rôle des mercatores et des negotiatores est ici proposé. Il impliquerait le rachat aux banquiers italiens de grandes quantités de monnaies de bronze entrées dans leurs caisses lors des transactions fiscales nécessitant la transformation du bronze et de l’argent en solidi.Show less >
Show more >Le dynamisme économique de la Gaule du nord sous la dynastie théodosienne (379-455) a souvent été relevé ces dernières années. Toutefois, l’archéologie se heurte à des problèmes chronologiques. Le numéraire le plus courant est alors constitué de petits æs 4 dont l’émission cesse en Gaule entre 397/8 et 402. Pour des raisons diverses, les espèces de bronze italiennes postérieures à cette date, moins abondantes, ne franchissent plus guère les Alpes. Les numismates ont autrefois avancé l’hypothèse erronée que la Gaule du Ve s. vivait sur un stock monétaire figé, sans nouveaux apports italiens, diminuant au fil du temps. Une étude de 2 491 nummi, 9 siliques et 8 solidi et fractions provenant de 36 sites de la moyenne vallée de la Meuse montre entre 400 et 450 une pénétration progressive des espèces italiennes antérieures à 402. Apparemment, l’augmentation de la proportion des æs 4 obsolètes frappés à Aquilée serait un critère permettant de ré-étalonner dans le temps les trouvailles de Gaule du nord. Un modèle explicatif fondé sur le rôle des mercatores et des negotiatores est ici proposé. Il impliquerait le rachat aux banquiers italiens de grandes quantités de monnaies de bronze entrées dans leurs caisses lors des transactions fiscales nécessitant la transformation du bronze et de l’argent en solidi.Show less >
English abstract : [en]
The economic dynamism of northern Gaul in the period of the Theodosian dynasty (379-455 CE) has often been discussed recently. That said, the archæological evidence yields chronological difficulties. The most common ...
Show more >The economic dynamism of northern Gaul in the period of the Theodosian dynasty (379-455 CE) has often been discussed recently. That said, the archæological evidence yields chronological difficulties. The most common contemporary monetary unit was the small æs 4, the minting of which stopped in Gaul sometime between 397/8 and 402 CE. For various reasons, the bronze coinages from Italy (from after this date) appear less common and do not often cross the Alps into Gaul. Numismatists erroneously supposed, in the past, that Gaul survived on a fixed monetary supply which, without the importation of new coinages minted in Italy, would gradually diminish over time.The study of 2 491 nummi, 9 siliquæ and 8 solidi (and their fractions) from 36 sites from the middle Meuse valley (Belgium) shows a gradual penetration (into Gaul) of Italian-made coinage prior to 402 CE. Apparently, the proportional increase of obsolete æs 4 coins from the mint in Aquileia (north-eastern Italy) can serve as a gauge by which we can re-evaluate, over time, the finds from northern Gaul. An explanatory model based on the precise role of the mercatores and negotiatores is proposed here. This model would imply the repurchasing, by Italian bankers, of large quantities of bronze coinage (likely resulting from fiscal transactions) thus necessitating the transformation of base-metal coinages (including those in silver) into solidiShow less >
Show more >The economic dynamism of northern Gaul in the period of the Theodosian dynasty (379-455 CE) has often been discussed recently. That said, the archæological evidence yields chronological difficulties. The most common contemporary monetary unit was the small æs 4, the minting of which stopped in Gaul sometime between 397/8 and 402 CE. For various reasons, the bronze coinages from Italy (from after this date) appear less common and do not often cross the Alps into Gaul. Numismatists erroneously supposed, in the past, that Gaul survived on a fixed monetary supply which, without the importation of new coinages minted in Italy, would gradually diminish over time.The study of 2 491 nummi, 9 siliquæ and 8 solidi (and their fractions) from 36 sites from the middle Meuse valley (Belgium) shows a gradual penetration (into Gaul) of Italian-made coinage prior to 402 CE. Apparently, the proportional increase of obsolete æs 4 coins from the mint in Aquileia (north-eastern Italy) can serve as a gauge by which we can re-evaluate, over time, the finds from northern Gaul. An explanatory model based on the precise role of the mercatores and negotiatores is proposed here. This model would imply the repurchasing, by Italian bankers, of large quantities of bronze coinage (likely resulting from fiscal transactions) thus necessitating the transformation of base-metal coinages (including those in silver) into solidiShow less >
Language :
Français
Popular science :
Non
Comment :
Actes du Colloque « Les trouvailles de monnaies romaines en contexte médiéval »
Source :
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- 263%20-%20JAN-5-6%20-%2005%20-%20Doyen.pdf
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