Questionner l’usage des espaces verts ...
Document type :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...): Communication dans un congrès avec actes
Title :
Questionner l’usage des espaces verts urbains au regard du contexte résidentiel : la compensation se cache-t-elle dans les détails ?
Author(s) :
Bopp, Esteban [Auteur]
Université de Lille
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Houot, Hélène [Auteur]
Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) [ThéMA]
Foltête, Jean-Christophe [Auteur]
Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) [ThéMA]
Vuidel, Gilles [Auteur]
Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) [ThéMA]
Université de Lille
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Houot, Hélène [Auteur]
Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) [ThéMA]
Foltête, Jean-Christophe [Auteur]
Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) [ThéMA]
Vuidel, Gilles [Auteur]
Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) [ThéMA]
Conference title :
Seizièmes Rencontres de Théo Quant
Conference organizers(s) :
ThéMA - Théoriser et Modéliser pour Aménager (UMR 6049)
City :
Besancon, France
Country :
France
Start date of the conference :
2024-02-07
Keyword(s) :
espaces verts urbains
modélisation du contexte résidentiel
usage
modèle d'équation structurel
modélisation du contexte résidentiel
usage
modèle d'équation structurel
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Géographie
French abstract :
L’intensité et la diversité d’usages des espaces verts urbains est une question importante pour les politiques publiques urbaines, étant donnés les services écosystémiques culturels apportés aux populations. Toutefois, ces ...
Show more >L’intensité et la diversité d’usages des espaces verts urbains est une question importante pour les politiques publiques urbaines, étant donnés les services écosystémiques culturels apportés aux populations. Toutefois, ces usages dépendent de nombreux facteurs et notamment du contexte résidentiel. Plusieurs études sur le sujet ont cherché à tester l’hypothèse de compensation, selon laquelle l’absence d’espace vert dans l’environnement résidentiel proche conduit à un usage accru des espaces verts plus éloignés. Les résultats de ces études ne sont cependant pas toujours concordants, ce qui peut en partie s’expliquer pas le nombre limité de facteurs contextuels pris en considération.Notre étude propose de revisiter l’hypothèse de compensation selon une approche holistique : (i) en considérant la diversité des espaces verts urbains (ii) en prenant en compte plusieurs caractéristiques du contexte résidentiel notamment la vue sur la verdure depuis le domicile, l’accessibilité aux espaces verts et l’environnement sonore. Plusieurs métriques spatiales et environnementales ont été calculées pour décrire ce contexte et une enquête conduite dans les villes de Besançon et de Dijon (n=966) a permis de recueillir des informations sur l’usage et la perception des espaces verts. L’hypothèse de compensation a été explorée à l’aide d’un modèle d’équation structurelle. Les résultats confirment l’hypothèse de compensation en fonction du contexte résidentiel. Par exemple, l’absence d’espace vert privé, la faible vue sur la verdure, ou encore un environnement bruyant se traduisent par une plus grande intensité d’usage des espaces verts urbains. Mais le rôle joué par ces variables est à nuancer, notamment parce qu’il dépend du contexte local : le phénomène de compensation est surtout marqué à Dijon, beaucoup moins à Besançon où la vue sur la verdure ou l’accès à la nature est plus uniforme et plus prédominant, et où l’intensité d’usage des espaces verts est globalement plus élevée.Show less >
Show more >L’intensité et la diversité d’usages des espaces verts urbains est une question importante pour les politiques publiques urbaines, étant donnés les services écosystémiques culturels apportés aux populations. Toutefois, ces usages dépendent de nombreux facteurs et notamment du contexte résidentiel. Plusieurs études sur le sujet ont cherché à tester l’hypothèse de compensation, selon laquelle l’absence d’espace vert dans l’environnement résidentiel proche conduit à un usage accru des espaces verts plus éloignés. Les résultats de ces études ne sont cependant pas toujours concordants, ce qui peut en partie s’expliquer pas le nombre limité de facteurs contextuels pris en considération.Notre étude propose de revisiter l’hypothèse de compensation selon une approche holistique : (i) en considérant la diversité des espaces verts urbains (ii) en prenant en compte plusieurs caractéristiques du contexte résidentiel notamment la vue sur la verdure depuis le domicile, l’accessibilité aux espaces verts et l’environnement sonore. Plusieurs métriques spatiales et environnementales ont été calculées pour décrire ce contexte et une enquête conduite dans les villes de Besançon et de Dijon (n=966) a permis de recueillir des informations sur l’usage et la perception des espaces verts. L’hypothèse de compensation a été explorée à l’aide d’un modèle d’équation structurelle. Les résultats confirment l’hypothèse de compensation en fonction du contexte résidentiel. Par exemple, l’absence d’espace vert privé, la faible vue sur la verdure, ou encore un environnement bruyant se traduisent par une plus grande intensité d’usage des espaces verts urbains. Mais le rôle joué par ces variables est à nuancer, notamment parce qu’il dépend du contexte local : le phénomène de compensation est surtout marqué à Dijon, beaucoup moins à Besançon où la vue sur la verdure ou l’accès à la nature est plus uniforme et plus prédominant, et où l’intensité d’usage des espaces verts est globalement plus élevée.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :