Trois essais sur la relation entre la ...
Document type :
Thèse
Permalink :
Title :
Trois essais sur la relation entre la confiance et la disponibilité du crédit
English title :
Three essays on the relationship between trust and credit availability
Author(s) :
Thesis director(s) :
Jean-Christophe Statnik
Defence date :
2024-06-10
Jury president :
Catherine Karyotis [Rapporteur]
André Schmitt [Rapporteur]
Frédéric Lobez
Loredana Ureche-Rangau
André Schmitt [Rapporteur]
Frédéric Lobez
Loredana Ureche-Rangau
Jury member(s) :
Catherine Karyotis [Rapporteur]
André Schmitt [Rapporteur]
Frédéric Lobez
Loredana Ureche-Rangau
André Schmitt [Rapporteur]
Frédéric Lobez
Loredana Ureche-Rangau
Accredited body :
Université de Lille
Doctoral school :
École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....)
NNT :
2024ULILD010
Keyword(s) :
Structure organisationnelle de la banque
Bancaire
Prêts relationnels
Confiance généralisée
Bancaire
Prêts relationnels
Confiance généralisée
English keyword(s) :
Bank organizational structure
Banking
Relationship lending
Generalized trust
Banking
Relationship lending
Generalized trust
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Gestion et management
French abstract :
La thèse étudie les influences de la confiance généralisée sur les prêts relationnels, la structure organisationnelle des banques, la disponibilité du crédit et le découragement des emprunteurs. Pour ce faire, nous posons ...
Show more >La thèse étudie les influences de la confiance généralisée sur les prêts relationnels, la structure organisationnelle des banques, la disponibilité du crédit et le découragement des emprunteurs. Pour ce faire, nous posons les trois questions de recherche suivantes. La première est la suivante : "Quel est le lien entre la confiance généralisée et le prêt relationnel ?” La deuxième est "La confiance généralisée induit-elle une structure bancaire plus décentralisée ou plus centralisée ?" et la dernière est "La confiance généralisée, définie au niveau de la région dans laquelle l'entreprise opère, a-t-elle une influence, d'une part, sur la disponibilité du crédit et, d'autre part, sur le découragement de l'emprunteur ?". Pour traiter ces trois questions, nous utilisons différents ensembles de données, à savoir notre propre enquête au Viêt Nam, les trois différentes enquêtes de la BERD (BEPS II, LITS II et BEEPS VI), la World Values Survey (WVS) Joint 2017-2020, de Bankscope et de ORBIS du Bureau van Dijk. Notre premier résultat est que la confiance généralisée et le prêt relationnel sont des substituts en ce sens qu'une forte confiance entraîne un moindre recours au prêt relationnel. Cela s'explique par le fait que les prêts relationnels sont coûteux et qu'il faut du temps pour les développer. Les entreprises peuvent estimer que le prêt relationnel est trop cher alors qu'une confiance forte permet d'atténuer les asymétries d'information. Par conséquent, elles peuvent avoir moins recours au prêt relationnel lorsque la confiance généralisée est forte. Dans le cas où les entreprises disposaient déjà de prêts bancaires, les coûts des prêts relationnels ont été payés et le lien de substitution est donc statistiquement plus faible. Le second résultat est que lorsque la zone d'opérations de la banque présente un niveau élevé (resp. faible) de confiance généralisée, elle adopte une structure organisationnelle centralisée (resp. décentralisée). Cela s'explique par le fait que lorsque la confiance généralisée est forte, l'information peut être transmise facilement entre les différents niveaux hiérarchiques de la banque. Le troisième résultat de notre thèse est double puisque nous montrons que lorsque la confiance généralisée est forte, les entreprises accèdent plus facilement au crédit bancaire et sont moins découragées à le demander. En effet, la confiance atténue les effets négatifs de l’asymétrie d'information.Show less >
Show more >La thèse étudie les influences de la confiance généralisée sur les prêts relationnels, la structure organisationnelle des banques, la disponibilité du crédit et le découragement des emprunteurs. Pour ce faire, nous posons les trois questions de recherche suivantes. La première est la suivante : "Quel est le lien entre la confiance généralisée et le prêt relationnel ?” La deuxième est "La confiance généralisée induit-elle une structure bancaire plus décentralisée ou plus centralisée ?" et la dernière est "La confiance généralisée, définie au niveau de la région dans laquelle l'entreprise opère, a-t-elle une influence, d'une part, sur la disponibilité du crédit et, d'autre part, sur le découragement de l'emprunteur ?". Pour traiter ces trois questions, nous utilisons différents ensembles de données, à savoir notre propre enquête au Viêt Nam, les trois différentes enquêtes de la BERD (BEPS II, LITS II et BEEPS VI), la World Values Survey (WVS) Joint 2017-2020, de Bankscope et de ORBIS du Bureau van Dijk. Notre premier résultat est que la confiance généralisée et le prêt relationnel sont des substituts en ce sens qu'une forte confiance entraîne un moindre recours au prêt relationnel. Cela s'explique par le fait que les prêts relationnels sont coûteux et qu'il faut du temps pour les développer. Les entreprises peuvent estimer que le prêt relationnel est trop cher alors qu'une confiance forte permet d'atténuer les asymétries d'information. Par conséquent, elles peuvent avoir moins recours au prêt relationnel lorsque la confiance généralisée est forte. Dans le cas où les entreprises disposaient déjà de prêts bancaires, les coûts des prêts relationnels ont été payés et le lien de substitution est donc statistiquement plus faible. Le second résultat est que lorsque la zone d'opérations de la banque présente un niveau élevé (resp. faible) de confiance généralisée, elle adopte une structure organisationnelle centralisée (resp. décentralisée). Cela s'explique par le fait que lorsque la confiance généralisée est forte, l'information peut être transmise facilement entre les différents niveaux hiérarchiques de la banque. Le troisième résultat de notre thèse est double puisque nous montrons que lorsque la confiance généralisée est forte, les entreprises accèdent plus facilement au crédit bancaire et sont moins découragées à le demander. En effet, la confiance atténue les effets négatifs de l’asymétrie d'information.Show less >
English abstract : [en]
The thesis studies the influences of generalized trust on relationship lending, bank organizational structure, credit availability and borrower discouragement. To do so, we pose the following three research questions. The ...
Show more >The thesis studies the influences of generalized trust on relationship lending, bank organizational structure, credit availability and borrower discouragement. To do so, we pose the following three research questions. The first one is “What is a link between generalized trust and relationship lending?”. The second is “Does generalized trust induce a more decentralized or centralized bank structure? and the last is “Does generalized trust, defined at the level of the region in which the firm operates, have an influence, on the one hand, on the availability of credit and, on the other hand, on borrower discouragement?”. To get the interesting findings, we use various datasets, namely our own survey in Vietnam, the three different surveys of the EBRD (BEPS II, LITS II and BEEPS VI), World Values Survey (WVS) Joint 2017-2020, Bankscope and ORBIS of the Bureau van Dijk. Our first key result is that generalized trust and relationship lending are substitutes in the sense that strong trust sees less use of relationship lending. The reason is that relationship lending has costs (i.e. time to build up). Firms might find relationship lending costly while strong trust helps mitigate information asymmetries. If firms already had bank loans, the costs of relationship lending were paid and therefore the substitute link is statistically weaker. The second finding is when the bank's area of operations has a high (resp. low) level of generalized trust, it adopts a centralized (resp. decentralized) organizational structure. This is due to when generalized trust is strong, information can be transmitted easily across hierarchical layers of the bank. The third one is that when generalized trust is strong, firms are more likely to access bank credit and less likely to be discouraged from applying for bank loans. It is because trust helps mitigate information asymmetries.Show less >
Show more >The thesis studies the influences of generalized trust on relationship lending, bank organizational structure, credit availability and borrower discouragement. To do so, we pose the following three research questions. The first one is “What is a link between generalized trust and relationship lending?”. The second is “Does generalized trust induce a more decentralized or centralized bank structure? and the last is “Does generalized trust, defined at the level of the region in which the firm operates, have an influence, on the one hand, on the availability of credit and, on the other hand, on borrower discouragement?”. To get the interesting findings, we use various datasets, namely our own survey in Vietnam, the three different surveys of the EBRD (BEPS II, LITS II and BEEPS VI), World Values Survey (WVS) Joint 2017-2020, Bankscope and ORBIS of the Bureau van Dijk. Our first key result is that generalized trust and relationship lending are substitutes in the sense that strong trust sees less use of relationship lending. The reason is that relationship lending has costs (i.e. time to build up). Firms might find relationship lending costly while strong trust helps mitigate information asymmetries. If firms already had bank loans, the costs of relationship lending were paid and therefore the substitute link is statistically weaker. The second finding is when the bank's area of operations has a high (resp. low) level of generalized trust, it adopts a centralized (resp. decentralized) organizational structure. This is due to when generalized trust is strong, information can be transmitted easily across hierarchical layers of the bank. The third one is that when generalized trust is strong, firms are more likely to access bank credit and less likely to be discouraged from applying for bank loans. It is because trust helps mitigate information asymmetries.Show less >
Language :
Anglais
Collections :
Source :
Submission date :
2024-06-21T04:47:45Z
Files
- document
- Open access
- Access the document
- 2024ULILD010.pdf
- Open access
- Access the document