Un développement singulier pour des peuples ...
Type de document :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...): Communication dans un congrès sans actes
URL permanente :
Titre :
Un développement singulier pour des peuples pluriels: du localisme de la lutte pour la reconnaissance à la mondialisation d'une cause. (Axe II, Symposium 8)
Auteur(s) :
Titre de la manifestation scientifique :
Independencias - Dependencias - Interdependencias VI Congreso CEISAL 2010
Ville :
Toulouse
Pays :
fr
Date de début de la manifestation scientifique :
2010-06-30
Mot(s)-clé(s) :
Sociologie du développement
Sociologie de l'action publique
Politiques publiques
Politiques de reconnaissance
Diffusion des normes internationales
Minorités
Peuples autochtones
Indiens
Mexique
Chiapas
Sociologie de l'action publique
Politiques publiques
Politiques de reconnaissance
Diffusion des normes internationales
Minorités
Peuples autochtones
Indiens
Mexique
Chiapas
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
« La doxa est un point de vue particulier, le point de vue des dominants, qui se présente et s'impose comme point de vue universel », (BOURDIEU, 1994). Dans une acception largement consensuelle, le développement est associé ...
Lire la suite >« La doxa est un point de vue particulier, le point de vue des dominants, qui se présente et s'impose comme point de vue universel », (BOURDIEU, 1994). Dans une acception largement consensuelle, le développement est associé à la notion capitaliste du progrès. À travers ce discours global dominant, des minorités peu visibles et désignées sous la terminologie d'« ethnies », « groupes » ou « minorités ethniques », mènent une action en faveur de leur reconnaissance en qualité de « peuples autochtones ». Pourtant, la dimension universaliste du développement, retrouvée dans les programmes des agences internationales, s'oppose à la spécificité, voire au localisme de ces « peuples autochtones ». La lutte de ces derniers pour leur reconnaissance semble questionner l'ordre libéral mondialisé et proposer des alternatives des rapports sociaux notamment dans la question du droit à une génération future et la notion d'un bien-être renouvelé. L'amnésie de l'existence de systèmes fondés sur d'autres éléments que la valeur économique reflète l'absence de prise en compte de paramètres spécifiques à certains groupes sociaux. Au Mexique, l'entrée en vigueur du Traité de Libre Échange (ALENA) a profondément affecté les populations autochtones notamment les petits producteurs de l'État du Chiapas. L'opposition retrouvée, à travers le mouvement révolutionnaire zapatiste à la fin des années 90, en témoigne. Paradoxalement aujourd'hui, la mobilisation des communautés chiapanèques puise une grande partie de la force de sa reconnaissance à travers la vision globale du développement. À partir de ce terrain, nous envisagerons la flexibilité, l'adaptation possible du développement, en somme la capacité des acteurs impliqués d'infléchir la norme dominante.Lire moins >
Lire la suite >« La doxa est un point de vue particulier, le point de vue des dominants, qui se présente et s'impose comme point de vue universel », (BOURDIEU, 1994). Dans une acception largement consensuelle, le développement est associé à la notion capitaliste du progrès. À travers ce discours global dominant, des minorités peu visibles et désignées sous la terminologie d'« ethnies », « groupes » ou « minorités ethniques », mènent une action en faveur de leur reconnaissance en qualité de « peuples autochtones ». Pourtant, la dimension universaliste du développement, retrouvée dans les programmes des agences internationales, s'oppose à la spécificité, voire au localisme de ces « peuples autochtones ». La lutte de ces derniers pour leur reconnaissance semble questionner l'ordre libéral mondialisé et proposer des alternatives des rapports sociaux notamment dans la question du droit à une génération future et la notion d'un bien-être renouvelé. L'amnésie de l'existence de systèmes fondés sur d'autres éléments que la valeur économique reflète l'absence de prise en compte de paramètres spécifiques à certains groupes sociaux. Au Mexique, l'entrée en vigueur du Traité de Libre Échange (ALENA) a profondément affecté les populations autochtones notamment les petits producteurs de l'État du Chiapas. L'opposition retrouvée, à travers le mouvement révolutionnaire zapatiste à la fin des années 90, en témoigne. Paradoxalement aujourd'hui, la mobilisation des communautés chiapanèques puise une grande partie de la force de sa reconnaissance à travers la vision globale du développement. À partir de ce terrain, nous envisagerons la flexibilité, l'adaptation possible du développement, en somme la capacité des acteurs impliqués d'infléchir la norme dominante.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Un desarrollo singular para unos pueblos plurales: del localismo de la lucha por el reconocimiento a la globalización de una causa. El caso de Chiapas en México. “La doxa es un punto de vista particular, el punto de vista ...
Lire la suite >Un desarrollo singular para unos pueblos plurales: del localismo de la lucha por el reconocimiento a la globalización de una causa. El caso de Chiapas en México. “La doxa es un punto de vista particular, el punto de vista de los dominantes, que se presenta y se impone como punto de vista universal”, (BOURDIEU, 1994). Según una acepción ampliamente consensual, se asocia el desarrollo a la noción capitalista del progreso. A través de este discurso global dominante, minorías poco visibles y designadas bajo la terminología de “etnias”, “grupos” o “minorías étnicas”, conducen una acción en favor de su reconocimiento en calidad de “pueblos indígenas”. Sin embargo, la dimensión universalista del desarrollo, que se encuentra en los programas de las agencias internacionales, se opone a la especificidad, al localismo de estos “pueblos indígenas”. Parece que la lucha de estos últimos por su reconocimiento cuestiona el orden liberal globalizado y propone alternativas en las relaciones sociales en especial en cuanto al cuestionamiento sobre el derecho a una generación futura y la noción de un bien-estar renovado. La amnesia de la existencia de sistemas fundados sobre elementos distintos al valor económico refleja la ausencia de toma en cuenta de parámetros específicos a algunos grupos sociales. En México, la entrada en vigor del Tratado de Libre Comercio impactó profundamente a las poblaciones indígenas, en especial a los pequeños productores del Estado de Chiapas. La oposición renovada, a través del movimiento revolucionario zapatista a finales de los 90, lo demuestra. En cambio, hoy en día, la movilización de las comunidades chiapanecas saca fuerzas en gran medida de la visión global del desarrollo. A partir de este campo de investigación, contemplaremos la flexibilidad, la transgresión, la adaptación posible del desarrollo, en resumidas cuentas, la capacidad de los actores implicados de replantear la norma dominante.Lire moins >
Lire la suite >Un desarrollo singular para unos pueblos plurales: del localismo de la lucha por el reconocimiento a la globalización de una causa. El caso de Chiapas en México. “La doxa es un punto de vista particular, el punto de vista de los dominantes, que se presenta y se impone como punto de vista universal”, (BOURDIEU, 1994). Según una acepción ampliamente consensual, se asocia el desarrollo a la noción capitalista del progreso. A través de este discurso global dominante, minorías poco visibles y designadas bajo la terminología de “etnias”, “grupos” o “minorías étnicas”, conducen una acción en favor de su reconocimiento en calidad de “pueblos indígenas”. Sin embargo, la dimensión universalista del desarrollo, que se encuentra en los programas de las agencias internacionales, se opone a la especificidad, al localismo de estos “pueblos indígenas”. Parece que la lucha de estos últimos por su reconocimiento cuestiona el orden liberal globalizado y propone alternativas en las relaciones sociales en especial en cuanto al cuestionamiento sobre el derecho a una generación futura y la noción de un bien-estar renovado. La amnesia de la existencia de sistemas fundados sobre elementos distintos al valor económico refleja la ausencia de toma en cuenta de parámetros específicos a algunos grupos sociales. En México, la entrada en vigor del Tratado de Libre Comercio impactó profundamente a las poblaciones indígenas, en especial a los pequeños productores del Estado de Chiapas. La oposición renovada, a través del movimiento revolucionario zapatista a finales de los 90, lo demuestra. En cambio, hoy en día, la movilización de las comunidades chiapanecas saca fuerzas en gran medida de la visión global del desarrollo. A partir de este campo de investigación, contemplaremos la flexibilidad, la transgresión, la adaptación posible del desarrollo, en resumidas cuentas, la capacidad de los actores implicados de replantear la norma dominante.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-29T11:37:33Z