Du vote professionnel à la grève
Type de document :
Article dans une revue scientifique
DOI :
URL permanente :
Titre :
Du vote professionnel à la grève
Auteur(s) :
Blavier, Pierre [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
HAUTE, Tristan [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Penissat, Etienne [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
HAUTE, Tristan [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Penissat, Etienne [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la revue :
Revue française de science politique
Numéro :
70
Pagination :
443-469
Éditeur :
CAIRN
Date de publication :
2020-09
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Alors que les pratiques de participation des salariés en entreprise ont souvent été analysées de manière séparée, cet article propose d’investiguer, dans le cas du secteur privé en France, les articulations entre ces ...
Lire la suite >Alors que les pratiques de participation des salariés en entreprise ont souvent été analysées de manière séparée, cet article propose d’investiguer, dans le cas du secteur privé en France, les articulations entre ces pratiques, du vote professionnel à la grève, mais aussi d’en restituer les déterminants et les évolutions récentes en s’appuyant sur les données de l’enquête « Relations professionnelles et négociations d’entreprise » (REPONSE). La majorité des salariés n’est que très peu engagée en entreprise, tandis qu’une minorité y est très engagée. Ces deux pôles renvoient à la conjugaison de deux mécanismes : « l’exclusion de fait », définie comme le fait de ne pas pouvoir participer du fait de l’absence de scrutin ou d’action collective organisée, et « l’auto-exclusion ». La première apparaît fortement dépendante des logiques de fonctionnement du champ économique. En revanche, ce sont surtout les caractéristiques des salariés qui déterminent l’auto-exclusion : les plus précaires et les cadres participent moins, notamment lors des élections professionnelles. Par ailleurs, la participation en entreprise a connu un déclin généralisé depuis le début des années 2000 même si des dynamiques conflictuelles se développent au sein de certaines fractions du salariat.Lire moins >
Lire la suite >Alors que les pratiques de participation des salariés en entreprise ont souvent été analysées de manière séparée, cet article propose d’investiguer, dans le cas du secteur privé en France, les articulations entre ces pratiques, du vote professionnel à la grève, mais aussi d’en restituer les déterminants et les évolutions récentes en s’appuyant sur les données de l’enquête « Relations professionnelles et négociations d’entreprise » (REPONSE). La majorité des salariés n’est que très peu engagée en entreprise, tandis qu’une minorité y est très engagée. Ces deux pôles renvoient à la conjugaison de deux mécanismes : « l’exclusion de fait », définie comme le fait de ne pas pouvoir participer du fait de l’absence de scrutin ou d’action collective organisée, et « l’auto-exclusion ». La première apparaît fortement dépendante des logiques de fonctionnement du champ économique. En revanche, ce sont surtout les caractéristiques des salariés qui déterminent l’auto-exclusion : les plus précaires et les cadres participent moins, notamment lors des élections professionnelles. Par ailleurs, la participation en entreprise a connu un déclin généralisé depuis le début des années 2000 même si des dynamiques conflictuelles se développent au sein de certaines fractions du salariat.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Although the practices of employees with regard to internal corporate affairs and collective bargaining have been studied independently, this article shall investigate, in the case of the French private sector, how these ...
Lire la suite >Although the practices of employees with regard to internal corporate affairs and collective bargaining have been studied independently, this article shall investigate, in the case of the French private sector, how these different practices – ranging from workplace elections to strikes – intersect and connect. It shall also uncover their determinants and recent evolution by analyzing answers to the « REPONSE » survey [Relations professionnelles et négociations d’entreprise/Employement Relations and Collective Bargaining]. The majority of employees are little mobilized in the company, while a minority is very involved in protest mobilizations in particular. These two extremes point to the existence of two mechanisms : « de facto exclusion », defined as the inability to participate given the absence of a ballot or other organized collective action, and « self-exclusion ». The former appears to be highly dependent on the internal logic of the economic field. On the contrary, self-exclusion is primarily determined by the individual characteristics of employees themselves : more precarious employees and more senior executives managers tend to have limited participation, especially during workplace elections. In addition, participation within the corporate sphere has been subject to decline since the beginning of the 2000s, even as conflict has grown within certain segments of the salaried workforce.Lire moins >
Lire la suite >Although the practices of employees with regard to internal corporate affairs and collective bargaining have been studied independently, this article shall investigate, in the case of the French private sector, how these different practices – ranging from workplace elections to strikes – intersect and connect. It shall also uncover their determinants and recent evolution by analyzing answers to the « REPONSE » survey [Relations professionnelles et négociations d’entreprise/Employement Relations and Collective Bargaining]. The majority of employees are little mobilized in the company, while a minority is very involved in protest mobilizations in particular. These two extremes point to the existence of two mechanisms : « de facto exclusion », defined as the inability to participate given the absence of a ballot or other organized collective action, and « self-exclusion ». The former appears to be highly dependent on the internal logic of the economic field. On the contrary, self-exclusion is primarily determined by the individual characteristics of employees themselves : more precarious employees and more senior executives managers tend to have limited participation, especially during workplace elections. In addition, participation within the corporate sphere has been subject to decline since the beginning of the 2000s, even as conflict has grown within certain segments of the salaried workforce.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Projet ANR :
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Collections :
Date de dépôt :
2020-09-21T18:02:10Z
2020-11-10T15:36:23Z
2020-11-10T15:36:23Z
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