De Dezallier d’Argenville à Darwin : la ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
URL permanente :
Titre :
De Dezallier d’Argenville à Darwin : la question de la couleur dans la représentation des minéraux
Auteur(s) :
Maës, Gaëtane [Auteur]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 [IRHiS]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 [IRHiS]
Titre de la revue :
Epistémocritique
Titre du fascicule / de la collection :
Entre l’œil et le monde. Dispositifs d’une nouvelle épistémologie visuelle dans les sciences de la nature (1740-1840), numéro sous la dir. de Nathalie Vuillemin et Evelyn Dueck
Éditeur :
épistémocritique : littérature et savoirs
Date de publication :
2017
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Résumé :
Au XVIIIe siècle, plusieurs procédés de gravure en couleurs ont été mis au point et leur exploitation dans l’illustration scientifique a surtout été étudiée dans le domaine de l’anatomie, car le coloris a toujours été ...
Lire la suite >Au XVIIIe siècle, plusieurs procédés de gravure en couleurs ont été mis au point et leur exploitation dans l’illustration scientifique a surtout été étudiée dans le domaine de l’anatomie, car le coloris a toujours été présenté comme idéal pour donner l’illusion du vivant. Cette problématique a été beaucoup moins interrogée à propos de l’inanimé, alors que plusieurs ouvrages importants de minéralogie ont paru à cette époque et qu’ils recourent tantôt aux traditionnelles planches gravées en noir et blanc, tantôt aux images imprimées en couleurs, ou encore peintes à la main. Ces différentes options renouaient avec l’ancien débat sur les mérites respectifs attachés au dessin au trait et au coloris pour rendre compte de la nature, débat réactivé par les récentes théories sur la lumière et la couleur de Newton. Dans ce contexte, l’article analyse la tension entre les parts respectives accordées au plaisir visuel et à la pédagogie dans la représentation des minéraux, chez des auteurs aussi différents qu’Antoine-Joseph Dezallier d’Argenville (1755), le baron d’Holbach (1768), Jean-Baptiste Romé de l’Isle (1772) et le graveur Fabien Gautier d’Agoty (1781). Il se conclut par le point de vue de Darwin sur le rôle de la couleur dans la caractérisation des espèces.Lire moins >
Lire la suite >Au XVIIIe siècle, plusieurs procédés de gravure en couleurs ont été mis au point et leur exploitation dans l’illustration scientifique a surtout été étudiée dans le domaine de l’anatomie, car le coloris a toujours été présenté comme idéal pour donner l’illusion du vivant. Cette problématique a été beaucoup moins interrogée à propos de l’inanimé, alors que plusieurs ouvrages importants de minéralogie ont paru à cette époque et qu’ils recourent tantôt aux traditionnelles planches gravées en noir et blanc, tantôt aux images imprimées en couleurs, ou encore peintes à la main. Ces différentes options renouaient avec l’ancien débat sur les mérites respectifs attachés au dessin au trait et au coloris pour rendre compte de la nature, débat réactivé par les récentes théories sur la lumière et la couleur de Newton. Dans ce contexte, l’article analyse la tension entre les parts respectives accordées au plaisir visuel et à la pédagogie dans la représentation des minéraux, chez des auteurs aussi différents qu’Antoine-Joseph Dezallier d’Argenville (1755), le baron d’Holbach (1768), Jean-Baptiste Romé de l’Isle (1772) et le graveur Fabien Gautier d’Agoty (1781). Il se conclut par le point de vue de Darwin sur le rôle de la couleur dans la caractérisation des espèces.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2019-02-12T17:00:36Z
2021-11-25T08:59:27Z
2021-11-25T08:59:27Z