L’inclusion politique par le corporatisme ...
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Article dans une revue scientifique: Article original
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Titre :
L’inclusion politique par le corporatisme syndical cocalero : tropique de Cochabamba, Bolivie
Titre traduit :
Political inclusion through the lens of cocalero union corporatism: tropic of Cochabamba, Bolivia
Auteur(s) :
Busnel, Romain [Auteur]
Busnel, Romain [Auteur]
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Busnel, Romain [Auteur]
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Titre de la revue :
Cahiers des Amériques Latines
Nom court de la revue :
cal
Numéro :
86
Pagination :
127-144
Éditeur :
OpenEdition
Date de publication :
2017-12-31
Résumé :
Cette contribution interroge les modalités d’inclusion politique dans le tropique de Cochabamba, région rurale bolivienne productrice de coca, au climat social pacifié depuis l’investiture d’Evo Morales en 2006. Cette ...
Lire la suite >Cette contribution interroge les modalités d’inclusion politique dans le tropique de Cochabamba, région rurale bolivienne productrice de coca, au climat social pacifié depuis l’investiture d’Evo Morales en 2006. Cette inclusion est aujourd’hui conditionnée à l’exercice d’une activité économique, la culture de coca, dont la production est étroitement encadrée par l’organisation syndicale. Ce corporatisme économique est à la fois le fruit de l’héritage de la réforme agraire de 1953 et de la progressive politisation des organisations sociales dans les années 1990, qui ont permis à l’organisation syndicale d’accumuler un ensemble de ressources symboliques, politiques et institutionnelles et de construire une quasi-hégémonie politique dans le tropique. Cette assise territoriale n’est pas sans générer d’importantes frontières politiques à l’inclusion. Elle révèle également les tensions susceptibles d’habiter la relation entre syndicats et État, souvent invisibilisées du fait des controverses toujours tenaces qui alimentent la production de coca.Lire moins >
Lire la suite >Cette contribution interroge les modalités d’inclusion politique dans le tropique de Cochabamba, région rurale bolivienne productrice de coca, au climat social pacifié depuis l’investiture d’Evo Morales en 2006. Cette inclusion est aujourd’hui conditionnée à l’exercice d’une activité économique, la culture de coca, dont la production est étroitement encadrée par l’organisation syndicale. Ce corporatisme économique est à la fois le fruit de l’héritage de la réforme agraire de 1953 et de la progressive politisation des organisations sociales dans les années 1990, qui ont permis à l’organisation syndicale d’accumuler un ensemble de ressources symboliques, politiques et institutionnelles et de construire une quasi-hégémonie politique dans le tropique. Cette assise territoriale n’est pas sans générer d’importantes frontières politiques à l’inclusion. Elle révèle également les tensions susceptibles d’habiter la relation entre syndicats et État, souvent invisibilisées du fait des controverses toujours tenaces qui alimentent la production de coca.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
This article addresses the modalities of political inclusion in the Tropic of Cochabamba, a Bolivian rural coca-growing region, with a pacified social climate since Evo Morales took office in 2006. Nowadays, political ...
Lire la suite >This article addresses the modalities of political inclusion in the Tropic of Cochabamba, a Bolivian rural coca-growing region, with a pacified social climate since Evo Morales took office in 2006. Nowadays, political inclusion depends on one economic activity, coca production, which is strictly controlled by unions. This economic corporativism is the product of the legacy of Agrarian Reform of 1953 and the politicization process of social organizations during the 1990s. This allowed unions to collect a number of symbolic, institutional and political resources and build a quasi-hegemonic political power in the Tropic. However, this territorial base generates significant political borders to inclusion. It also reveals some social tensions between the State and unions, usually invisible due to the persistent controversy surrounding coca production.Lire moins >
Lire la suite >This article addresses the modalities of political inclusion in the Tropic of Cochabamba, a Bolivian rural coca-growing region, with a pacified social climate since Evo Morales took office in 2006. Nowadays, political inclusion depends on one economic activity, coca production, which is strictly controlled by unions. This economic corporativism is the product of the legacy of Agrarian Reform of 1953 and the politicization process of social organizations during the 1990s. This allowed unions to collect a number of symbolic, institutional and political resources and build a quasi-hegemonic political power in the Tropic. However, this territorial base generates significant political borders to inclusion. It also reveals some social tensions between the State and unions, usually invisible due to the persistent controversy surrounding coca production.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Non spécifiée
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Collections :
Date de dépôt :
2021-11-12T14:06:28Z
Fichiers
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