Le désœuvrement chorégraphique. Etude sur ...
Type de document :
Ouvrage (y compris édition critique et traduction)
Titre :
Le désœuvrement chorégraphique. Etude sur la notion d'oeuvre
Auteur(s) :
Pouillaude, Frédéric [Auteur]
Métaphysique, histoires, transformations, actualité
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Laboratoire d'Etudes en Sciences des Arts [LESA]
Métaphysique, histoires, transformations, actualité
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Laboratoire d'Etudes en Sciences des Arts [LESA]
Éditeur :
Vrin
Date de publication :
2009
ISBN :
978-2-7116-2195-8
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Philosophie
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Résumé en anglais : [en]
Il n'y a pas de bibliothèque du mouvement, de lieu où les œuvres chorégraphiques trouveraient à se conserver, identiques à elles-mêmes et offertes à tous. C'est un fait. Rien qu'un fait. Mais qui engage énormément.En premier ...
Lire la suite >Il n'y a pas de bibliothèque du mouvement, de lieu où les œuvres chorégraphiques trouveraient à se conserver, identiques à elles-mêmes et offertes à tous. C'est un fait. Rien qu'un fait. Mais qui engage énormément.En premier lieu : l'incapacité de la philosophie et de l'esthétique à penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de l'oeuvre. C'est toujours d'un autre espace que la danse semble relever, à la fois plus frivole et plus fondamental, toujours en deçà ou au-delà du projet de l'oeuvre. Cette absence d'oeuvre, abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de l'analyser en une première partie.De là, il s'agit d'articuler un autre concept, connexe mais différent : celui de désœuvrement. Les écrits philosophiques sur la danse assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence de production, à l'expérience de la dépense et de l'auto-affection. Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé absence d'oeuvre) ne fait que réfléchir dans l'ordre du discours une fragilité interne et propre aux œuvres chorégraphiques, fragilité que nous nommons : désœuvrement.Lire moins >
Lire la suite >Il n'y a pas de bibliothèque du mouvement, de lieu où les œuvres chorégraphiques trouveraient à se conserver, identiques à elles-mêmes et offertes à tous. C'est un fait. Rien qu'un fait. Mais qui engage énormément.En premier lieu : l'incapacité de la philosophie et de l'esthétique à penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de l'oeuvre. C'est toujours d'un autre espace que la danse semble relever, à la fois plus frivole et plus fondamental, toujours en deçà ou au-delà du projet de l'oeuvre. Cette absence d'oeuvre, abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de l'analyser en une première partie.De là, il s'agit d'articuler un autre concept, connexe mais différent : celui de désœuvrement. Les écrits philosophiques sur la danse assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence de production, à l'expérience de la dépense et de l'auto-affection. Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé absence d'oeuvre) ne fait que réfléchir dans l'ordre du discours une fragilité interne et propre aux œuvres chorégraphiques, fragilité que nous nommons : désœuvrement.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Collections :
Source :