Conceptualiser l’entreprise dans la théorie ...
Type de document :
Partie d'ouvrage: Chapitre
URL permanente :
Titre :
Conceptualiser l’entreprise dans la théorie de la régulation
Auteur(s) :
Chanteau, Jean-Pierre [Auteur]
Centre de recherche en économie de Grenoble [CREG]
Postel, Nicolas [Auteur]
Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques (CLERSE) - UMR 8019
Centre de recherche en économie de Grenoble [CREG]
Postel, Nicolas [Auteur]
Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques (CLERSE) - UMR 8019
Éditeur(s) ou directeur(s) scientifique(s) :
Boyer, Robert
Chanteau, Jean-Pierre
Labrousse, Agnès
Lamarche, Thomas
Chanteau, Jean-Pierre
Labrousse, Agnès
Lamarche, Thomas
Titre de l’ouvrage :
Théorie de la régulation, un nouvel état des savoirs
Titre du fascicule / de la collection :
Éco sup
Pagination :
504-513
Éditeur :
Dunod
Date de publication :
2023-11-01
ISBN :
978-2-10-084057-1
ISSN :
2118-4410
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
Résumé :
Selon des modalités diverses, l’entreprise est devenue la forme dominante de conduite des activités économiques. Elle ne doit pas être confondue avec la société commerciale - statut juridique et vecteur privilégié du ...
Lire la suite >Selon des modalités diverses, l’entreprise est devenue la forme dominante de conduite des activités économiques. Elle ne doit pas être confondue avec la société commerciale - statut juridique et vecteur privilégié du capitalisme… Or cette confusion est d’autant plus fréquente que les économistes ont paradoxalement peu conceptualisé l’entreprise. Ce chapitre propose d’exhumer un cadre institutionnaliste permettant (i) de conceptualiser l’entreprise comme organisation, unité dialectique dont la forme et la finalité résultent du travail institutionnel des acteurs concernés, lui-même structuré par des investissements de forme symbolique et des rapports de pouvoir dans et hors l’entreprise ; (ii) d’armer les acteurs privés et publics s’inscrivant contre la logique de la valeur actionnariale et la dépolitisation de l’entreprise. Les contradictions du mouvement de la RSE illus-trent bien cet enjeu.Lire moins >
Lire la suite >Selon des modalités diverses, l’entreprise est devenue la forme dominante de conduite des activités économiques. Elle ne doit pas être confondue avec la société commerciale - statut juridique et vecteur privilégié du capitalisme… Or cette confusion est d’autant plus fréquente que les économistes ont paradoxalement peu conceptualisé l’entreprise. Ce chapitre propose d’exhumer un cadre institutionnaliste permettant (i) de conceptualiser l’entreprise comme organisation, unité dialectique dont la forme et la finalité résultent du travail institutionnel des acteurs concernés, lui-même structuré par des investissements de forme symbolique et des rapports de pouvoir dans et hors l’entreprise ; (ii) d’armer les acteurs privés et publics s’inscrivant contre la logique de la valeur actionnariale et la dépolitisation de l’entreprise. Les contradictions du mouvement de la RSE illus-trent bien cet enjeu.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
In various ways, the company has become the dominant form of conducting economic activities. It should not be confused with the commercial company - legal status and privileged vector of capitalism... However, this confusion ...
Lire la suite >In various ways, the company has become the dominant form of conducting economic activities. It should not be confused with the commercial company - legal status and privileged vector of capitalism... However, this confusion is all the more frequent as economists have paradoxically little conceptualized the company. This chapter proposes to unearth an institutionalist framework allowing (i) to conceptualize the company as an organization, a dialectical unit whose form and purpose result from the institutional work of the actors concerned, itself structured by investments of symbolic form and relationships power inside and outside the company; (ii) to arm private and public actors against the logic of shareholder value and the depoliticization of the company. The contradictions of the CSR movement illustrate this issue well.Lire moins >
Lire la suite >In various ways, the company has become the dominant form of conducting economic activities. It should not be confused with the commercial company - legal status and privileged vector of capitalism... However, this confusion is all the more frequent as economists have paradoxically little conceptualized the company. This chapter proposes to unearth an institutionalist framework allowing (i) to conceptualize the company as an organization, a dialectical unit whose form and purpose result from the institutional work of the actors concerned, itself structured by investments of symbolic form and relationships power inside and outside the company; (ii) to arm private and public actors against the logic of shareholder value and the depoliticization of the company. The contradictions of the CSR movement illustrate this issue well.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Équipe(s) de recherche :
Économies et sociétés : développement, richesse, innovation et régulation
Date de dépôt :
2023-12-22T14:09:07Z
2024-01-09T11:48:16Z
2024-01-09T11:48:16Z
Fichiers
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