L’institutionnalisation des représentants ...
Type de document :
Partie d'ouvrage: Chapitre
URL permanente :
Titre :
L’institutionnalisation des représentants d’intérêts
Auteur(s) :
Courty, Guillaume [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Éditeur(s) ou directeur(s) scientifique(s) :
Bui-Xuan, Olivia
Titre de l’ouvrage :
Représentation et représentativité dans les institutions
Pagination :
27-41
Éditeur :
Institut universitaire Varenne
Lieu de publication :
Bayonne
Date de publication :
2016
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Ce chapitre n'a pas pour objet les nombreux débats qui se sont tenus autour de la représentation des intérêts. En se portant sur l'institutionnalisation de ceux qui l'exercent, il ne sera pas non plus question de retenir ...
Lire la suite >Ce chapitre n'a pas pour objet les nombreux débats qui se sont tenus autour de la représentation des intérêts. En se portant sur l'institutionnalisation de ceux qui l'exercent, il ne sera pas non plus question de retenir la seule face institutionnelle de la représentation des intérêts avec le CESE 1 au centre. Ces thèmes laissés de côté, le sujet est loin d'être clos. L'objet de cette contribution est de montrer comment un poste particulier de travail dans le champ politique, celui de représentant d'intérêts, a été reconnu et normalisé entre les années 1980 et 2015. Ce poste fera l'objet d'une double attention : une portée sur les logiques de recrutement de ceux qui l'occupent et une sur les effets de ce travail particulier. Avant ces deux parties, un point s'impose pour savoir où en la notion de représentants d'intérêts. On ne peut plus en effet faire l'économie d'un retour réflexif sur ce concept depuis qu'il est devenu la désignation officielle des individus devant s'enregistrer pour pouvoir exercer de l'influence (version européenne depuis le livre vert sur la transparence) ou pour pouvoir entrer dans les locaux parlementaires (version française depuis 2009). Les chercheurs ont en effet maintenant entre les mains un outil conceptuel chargé du sens que les institutions lui ont conféré 2. En passant par les institutions, ce concept a en effet fait l'objet d'une double transformation. Il est désormais focalisé sur ce que la langue politique ordinaire appelle des « lobbyistes », focale qu'il faut rouvrir sur les différentes façons de représenter des intérêts et non sur cette seule acception. Il est également assimilé à des personnes dont on prétend qu'il faut se méfier puisque ces réglementations sont l'objet de codes de bonnes conduites et d'une attention particulière de la part d'organisations pro-transparence qui en publient les avancées. Ne pas faire de morale politique est donc la seconde difficulté que pose cette nouvelle acception.Lire moins >
Lire la suite >Ce chapitre n'a pas pour objet les nombreux débats qui se sont tenus autour de la représentation des intérêts. En se portant sur l'institutionnalisation de ceux qui l'exercent, il ne sera pas non plus question de retenir la seule face institutionnelle de la représentation des intérêts avec le CESE 1 au centre. Ces thèmes laissés de côté, le sujet est loin d'être clos. L'objet de cette contribution est de montrer comment un poste particulier de travail dans le champ politique, celui de représentant d'intérêts, a été reconnu et normalisé entre les années 1980 et 2015. Ce poste fera l'objet d'une double attention : une portée sur les logiques de recrutement de ceux qui l'occupent et une sur les effets de ce travail particulier. Avant ces deux parties, un point s'impose pour savoir où en la notion de représentants d'intérêts. On ne peut plus en effet faire l'économie d'un retour réflexif sur ce concept depuis qu'il est devenu la désignation officielle des individus devant s'enregistrer pour pouvoir exercer de l'influence (version européenne depuis le livre vert sur la transparence) ou pour pouvoir entrer dans les locaux parlementaires (version française depuis 2009). Les chercheurs ont en effet maintenant entre les mains un outil conceptuel chargé du sens que les institutions lui ont conféré 2. En passant par les institutions, ce concept a en effet fait l'objet d'une double transformation. Il est désormais focalisé sur ce que la langue politique ordinaire appelle des « lobbyistes », focale qu'il faut rouvrir sur les différentes façons de représenter des intérêts et non sur cette seule acception. Il est également assimilé à des personnes dont on prétend qu'il faut se méfier puisque ces réglementations sont l'objet de codes de bonnes conduites et d'une attention particulière de la part d'organisations pro-transparence qui en publient les avancées. Ne pas faire de morale politique est donc la seconde difficulté que pose cette nouvelle acception.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-11-04T18:12:35Z
2019-12-16T13:43:20Z
2019-12-18T13:15:16Z
2022-01-03T13:39:15Z
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