The Future of Football in China: Between Social Experiments, Scandals, and Failures

Abstract

Depuis la fin des années 1970, lorsque la Chine se préparait déjà à la "grande ouverture", elle a cherché à se légitimer auprès de la communauté internationale par diverses stratégies, dont la recherche d'une reconnaissance internationale dans le sport et la tentative d'étendre rapidement son influence sur les institutions sportives transnationales en utilisant et combinant le pouvoir doux, le statut national et le développement interne des disciplines olympiques, en particulier le football. Déjà Deng Xiaoping, un passionné du « beau jeu », après la Révolution culturelle, avait réhabilité le football et tenté de reconstruire un mouvement de football chinois. Mais c'est avec l'élection de Xi Jinping en tant que Secrétaire général du Parti communiste chinois en 2012 qu'une véritable stratégie a été lancée pour développer le football chinois par le biais de réformes structurelles. Les investissements, la participation et la consommation médiatique dans le football ont augmenté depuis la mise en œuvre de ce plan de réforme, et la revitalisation du football est devenue un objectif stratégique clé pour la Chine. Les échecs persistants de l'équipe nationale masculine senior, les scandales, cependant, et, récemment, la pandémie de Covid-19 avec la baisse consécutive de la croissance économique du géant asiatique, ont mis en lumière les contradictions du football chinois. Notre contribution tentera de mettre en évidence les intricates liens entre le football et le système de pouvoir complexe et varié en Chine.