Wingles, ZAC Cités des Arts, 158615_241_0_1, ...
Type de document :
Rapport de recherche: Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Titre :
Wingles, ZAC Cités des Arts, 158615_241_0_1, Rapport final d'opération
Auteur(s) :
Delpuech, Pascale [Auteur]
Direction de l'Archéologie Préventive [DOUAISIS AGGLO] [DAP-DA]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Lebrun, Marie [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Direction de l'Archéologie Préventive [DOUAISIS AGGLO] [DAP-DA]
Direction de l'Archéologie Préventive [DOUAISIS AGGLO] [DAP-DA]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Lebrun, Marie [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Direction de l'Archéologie Préventive [DOUAISIS AGGLO] [DAP-DA]
Institution :
DOUAISIS AGGLO- Direction de l’archéologie préventive (SRA Hauts de France).
Date de publication :
2020
Mot(s)-clé(s) :
Tène ancienne
Tène finale
Antiquité
Tène finale
Antiquité
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Archéologie et Préhistoire
Résumé :
L’opération de fouille de la « ZAC Cité des Arts » est la première à avoir été menée en 2018 sur la commune de Wingles. Le site mis en évidence se caractérise par des fossés, des puits, des fosses et des fosses quadrangulaires, ...
Lire la suite >L’opération de fouille de la « ZAC Cité des Arts » est la première à avoir été menée en 2018 sur la commune de Wingles. Le site mis en évidence se caractérise par des fossés, des puits, des fosses et des fosses quadrangulaires, notamment de stockage. L’évolution des installations s’échelonne depuis le Second âge du Fer (début du Ve s. av. notre ère) jusqu’au Bas Empire (IIIe-IVe s. de notre ère). Les premières traces de l’occupation humaine résident en une dispersion de fosses sans que puissent leur être associés d’éventuels bâtiments. Cette organisation est attribuée à La Tène ancienne A1. Malgré un plan incomplet, l’établissement s’inscrit avec cohérence dans les paysages du Second âge du Fer et de transition entre le Second âge du Fer et le Haut Empire des Hauts-de-France. Le réseau de fossés peu profonds orientés nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est dessine trois principaux aménagements fossoyés successifs. À l’intérieur de ces espaces, des « nuages de trous de poteaux » révèlent des bâtiments au nord-ouest dans un premier temps, au sud-est dans un second temps, avec des éléments de clôture. Si certains esquissent la forme d’habitation, la plupart se rapprochent de bâtiments agricoles, tels les greniers sur cinq, six ou plus, poteaux porteurs. Cette installation ne semble pas être abandonnée entre les implantations de la transition Second âge du Fer/époque romaine et celles du Haut Empire. Les fossés principaux ont des tracés mixtes, rectilignes et incurvés et délimitent un espace reconnu sur l’emprise de fouille, fluctuant entre de 2 200 m² et 7 000 m². Le système fossoyé adopté serait à fossé simple dans un premier temps (entre le milieu du Ier s. av. –début Ier s. de notre ère), avec des axes de cheminement reconnus au moins par les côtés méridional et occidental de l’enclos. Au cours du Haut Empire, au Ier s. de notre ère, deux hypothèses sont avancées quant à la forme du système fossoyé rectangulaire. La première est une partition interne par des fossés, amorcée à la période de transition et qui serait comblée à la période augustéenne (entre la fin du Ier s. av. et le début du Ier s. de notre ère). La seconde est le doublement, voire le triplement de la façade occidentale du nouvel aménagement rectangulaire. Entre la fin IIe s. et le IIIe s., un axe de circulation entre parcelles, du nord-est au sud-ouest, pourrait être maintenu. L’espace, devenu parcelle au détriment d’un enclos, est complètement ouvert sur le flanc méridional. Une tombe à inhumation pillée est le témoignage le plus tardif (IVe s.) de la fréquentation du site. Le site fouillé correspond donc à l’évolution d’une occupation lâche à La Tène ancienne (début du Ve s. av. notre ère) en un établissement agro-pastoral entre la fin de La Tène finale (milieu du Ier s. av. notre ère) et le début du Bas EmpireLire moins >
Lire la suite >L’opération de fouille de la « ZAC Cité des Arts » est la première à avoir été menée en 2018 sur la commune de Wingles. Le site mis en évidence se caractérise par des fossés, des puits, des fosses et des fosses quadrangulaires, notamment de stockage. L’évolution des installations s’échelonne depuis le Second âge du Fer (début du Ve s. av. notre ère) jusqu’au Bas Empire (IIIe-IVe s. de notre ère). Les premières traces de l’occupation humaine résident en une dispersion de fosses sans que puissent leur être associés d’éventuels bâtiments. Cette organisation est attribuée à La Tène ancienne A1. Malgré un plan incomplet, l’établissement s’inscrit avec cohérence dans les paysages du Second âge du Fer et de transition entre le Second âge du Fer et le Haut Empire des Hauts-de-France. Le réseau de fossés peu profonds orientés nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est dessine trois principaux aménagements fossoyés successifs. À l’intérieur de ces espaces, des « nuages de trous de poteaux » révèlent des bâtiments au nord-ouest dans un premier temps, au sud-est dans un second temps, avec des éléments de clôture. Si certains esquissent la forme d’habitation, la plupart se rapprochent de bâtiments agricoles, tels les greniers sur cinq, six ou plus, poteaux porteurs. Cette installation ne semble pas être abandonnée entre les implantations de la transition Second âge du Fer/époque romaine et celles du Haut Empire. Les fossés principaux ont des tracés mixtes, rectilignes et incurvés et délimitent un espace reconnu sur l’emprise de fouille, fluctuant entre de 2 200 m² et 7 000 m². Le système fossoyé adopté serait à fossé simple dans un premier temps (entre le milieu du Ier s. av. –début Ier s. de notre ère), avec des axes de cheminement reconnus au moins par les côtés méridional et occidental de l’enclos. Au cours du Haut Empire, au Ier s. de notre ère, deux hypothèses sont avancées quant à la forme du système fossoyé rectangulaire. La première est une partition interne par des fossés, amorcée à la période de transition et qui serait comblée à la période augustéenne (entre la fin du Ier s. av. et le début du Ier s. de notre ère). La seconde est le doublement, voire le triplement de la façade occidentale du nouvel aménagement rectangulaire. Entre la fin IIe s. et le IIIe s., un axe de circulation entre parcelles, du nord-est au sud-ouest, pourrait être maintenu. L’espace, devenu parcelle au détriment d’un enclos, est complètement ouvert sur le flanc méridional. Une tombe à inhumation pillée est le témoignage le plus tardif (IVe s.) de la fréquentation du site. Le site fouillé correspond donc à l’évolution d’une occupation lâche à La Tène ancienne (début du Ve s. av. notre ère) en un établissement agro-pastoral entre la fin de La Tène finale (milieu du Ier s. av. notre ère) et le début du Bas EmpireLire moins >
Résumé en anglais : [en]
L’opération de fouille de la « ZAC Cité des Arts » est la première à avoir été menée en 2018 sur la commune de Wingles. Le site mis en évidence se caractérise par des fossés, des puits, des fosses et des fosses quadrangulaires, ...
Lire la suite >L’opération de fouille de la « ZAC Cité des Arts » est la première à avoir été menée en 2018 sur la commune de Wingles. Le site mis en évidence se caractérise par des fossés, des puits, des fosses et des fosses quadrangulaires, notamment de stockage. L’évolution des installations s’échelonne depuis le Second âge du Fer (début du Ve s. av. notre ère) jusqu’au Bas Empire (IIIe-IVe s. de notre ère). Les premières traces de l’occupation humaine résident en une dispersion de fosses sans que puissent leur être associés d’éventuels bâtiments. Cette organisation est attribuée à La Tène ancienne A1. Malgré un plan incomplet, l’établissement s’inscrit avec cohérence dans les paysages du Second âge du Fer et de transition entre le Second âge du Fer et le Haut Empire des Hauts-de-France. Le réseau de fossés peu profonds orientés nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est dessine trois principaux aménagements fossoyés successifs. À l’intérieur de ces espaces, des « nuages de trous de poteaux » révèlent des bâtiments au nord-ouest dans un premier temps, au sud-est dans un second temps, avec des éléments de clôture. Si certains esquissent la forme d’habitation, la plupart se rapprochent de bâtiments agricoles, tels les greniers sur cinq, six ou plus, poteaux porteurs. Cette installation ne semble pas être abandonnée entre les implantations de la transition Second âge du Fer/époque romaine et celles du Haut Empire. Les fossés principaux ont des tracés mixtes, rectilignes et incurvés et délimitent un espace reconnu sur l’emprise de fouille, fluctuant entre de 2 200 m² et 7 000 m². Le système fossoyé adopté serait à fossé simple dans un premier temps (entre le milieu du Ier s. av. –début Ier s. de notre ère), avec des axes de cheminement reconnus au moins par les côtés méridional et occidental de l’enclos. Au cours du Haut Empire, au Ier s. de notre ère, deux hypothèses sont avancées quant à la forme du système fossoyé rectangulaire. La première est une partition interne par des fossés, amorcée à la période de transition et qui serait comblée à la période augustéenne (entre la fin du Ier s. av. et le début du Ier s. de notre ère). La seconde est le doublement, voire le triplement de la façade occidentale du nouvel aménagement rectangulaire. Entre la fin IIe s. et le IIIe s., un axe de circulation entre parcelles, du nord-est au sud-ouest, pourrait être maintenu. L’espace, devenu parcelle au détriment d’un enclos, est complètement ouvert sur le flanc méridional. Une tombe à inhumation pillée est le témoignage le plus tardif (IVe s.) de la fréquentation du site. Le site fouillé correspond donc à l’évolution d’une occupation lâche à La Tène ancienne (début du Ve s. av. notre ère) en un établissement agro-pastoral entre la fin de La Tène finale (milieu du Ier s. av. notre ère) et le début du Bas EmpireLire moins >
Lire la suite >L’opération de fouille de la « ZAC Cité des Arts » est la première à avoir été menée en 2018 sur la commune de Wingles. Le site mis en évidence se caractérise par des fossés, des puits, des fosses et des fosses quadrangulaires, notamment de stockage. L’évolution des installations s’échelonne depuis le Second âge du Fer (début du Ve s. av. notre ère) jusqu’au Bas Empire (IIIe-IVe s. de notre ère). Les premières traces de l’occupation humaine résident en une dispersion de fosses sans que puissent leur être associés d’éventuels bâtiments. Cette organisation est attribuée à La Tène ancienne A1. Malgré un plan incomplet, l’établissement s’inscrit avec cohérence dans les paysages du Second âge du Fer et de transition entre le Second âge du Fer et le Haut Empire des Hauts-de-France. Le réseau de fossés peu profonds orientés nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est dessine trois principaux aménagements fossoyés successifs. À l’intérieur de ces espaces, des « nuages de trous de poteaux » révèlent des bâtiments au nord-ouest dans un premier temps, au sud-est dans un second temps, avec des éléments de clôture. Si certains esquissent la forme d’habitation, la plupart se rapprochent de bâtiments agricoles, tels les greniers sur cinq, six ou plus, poteaux porteurs. Cette installation ne semble pas être abandonnée entre les implantations de la transition Second âge du Fer/époque romaine et celles du Haut Empire. Les fossés principaux ont des tracés mixtes, rectilignes et incurvés et délimitent un espace reconnu sur l’emprise de fouille, fluctuant entre de 2 200 m² et 7 000 m². Le système fossoyé adopté serait à fossé simple dans un premier temps (entre le milieu du Ier s. av. –début Ier s. de notre ère), avec des axes de cheminement reconnus au moins par les côtés méridional et occidental de l’enclos. Au cours du Haut Empire, au Ier s. de notre ère, deux hypothèses sont avancées quant à la forme du système fossoyé rectangulaire. La première est une partition interne par des fossés, amorcée à la période de transition et qui serait comblée à la période augustéenne (entre la fin du Ier s. av. et le début du Ier s. de notre ère). La seconde est le doublement, voire le triplement de la façade occidentale du nouvel aménagement rectangulaire. Entre la fin IIe s. et le IIIe s., un axe de circulation entre parcelles, du nord-est au sud-ouest, pourrait être maintenu. L’espace, devenu parcelle au détriment d’un enclos, est complètement ouvert sur le flanc méridional. Une tombe à inhumation pillée est le témoignage le plus tardif (IVe s.) de la fréquentation du site. Le site fouillé correspond donc à l’évolution d’une occupation lâche à La Tène ancienne (début du Ve s. av. notre ère) en un établissement agro-pastoral entre la fin de La Tène finale (milieu du Ier s. av. notre ère) et le début du Bas EmpireLire moins >
Langue :
Français
Commentaire :
Rapport Final d'opération - 2 volumes - 488 p.
Source :