La glace de verre trempé émaillé Emalit® ...
Document type :
Communication dans un congrès avec actes
Title :
La glace de verre trempé émaillé Emalit® à l’assaut des murs rideaux
Author(s) :
Blain, Catherine [Auteur]
Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société [IPRAUS]
Laboratoire Conception - Territoire - Histoire - Matérialité [LACTH]
Bailleul, Océane [Auteur]
École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) [ENSAP Lille]
Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société [IPRAUS]
Laboratoire Conception - Territoire - Histoire - Matérialité [LACTH]
Bailleul, Océane [Auteur]
École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) [ENSAP Lille]
Scientific editor(s) :
Sophie Wolf
Laura Hindelang
Francine Giese and Anne Krauter
Laura Hindelang
Francine Giese and Anne Krauter
Conference title :
Le verre dans l’architecture de l’époque préindustrielle à nos jours. Production, emploi et conservation
Conference organizers(s) :
Vitromusée de Romont (Suisse)
City :
Romont
Country :
Suisse
Start date of the conference :
2021-11-05
Book title :
Glass in Architecture from the Pre- to the Post-industrial Era. Production, Use and Conservation
Publisher :
De Gruyter
Publication place :
Romont
Publication date :
2024
Keyword(s) :
Saint-Gobain
Verre plat
Glace émaillée
Construction industrialisée
Patrimoine du 20e siècle
Verre plat
Glace émaillée
Construction industrialisée
Patrimoine du 20e siècle
French abstract :
L’Emalit est un produit verrier coloré mis au point en 1958 par l’entreprise française Saint-Gobain, et toujours commercialisé depuis (sous le nom d’Emalit évolution). Il s’agit d’un verre trempé émaillé sur une face qui, ...
Show more >L’Emalit est un produit verrier coloré mis au point en 1958 par l’entreprise française Saint-Gobain, et toujours commercialisé depuis (sous le nom d’Emalit évolution). Il s’agit d’un verre trempé émaillé sur une face qui, produit en plaques de tailles variables, est principalement utilisé comme revêtement de façade. Dès son lancement, ce nouveau produit trouve de multiples applications en France. D’abord expérimenté comme élément décoratif, l’Emalit séduit rapidement les architectes. Ainsi, en 1960, Maurice Silvy et Joseph Belmont l’intègrent au dessin de façades d’un prototype d’école industrialisée, conçu avec Jean Prouvé et le SGAF — consortium réunissant Saint-Gobain et l’Aluminium Français autour d’un principe de « façade-panneau en verre » qui associe menuiseries d’aluminium, vitrages isolants et panneaux d’Emalit. En 1961, en faisant cette fois appel à l’architecte Jacques Beufé, le SGAF intègre ce composant dans un prototype d’« habitations industrialisées ». Ces prototypes, remarquables par leur esthétique colorée, donneront naissance à de nombreuses réalisations. Mais l’Emalit marque surtout l’imaginaire en rythmant la grande façade vitrée d’un grand équipement international : l’aéroport d’Orly-sud, de l’architecte Henri Vicariot (1957-61). En marge de ces projets phares, toute une déclinaison de panneaux Emalit — lisses, polis, striés ou bien encore granités (Durlux) – permet de conquérir de nouveaux programmes, notamment celui des édifices de bureaux, un marché alors des plus florissants. C’est cette fascinante émergence de l’Emalit que révèle cet article. S’interrogeant sur le devenir de ce produit dans le paysage construit, il aborde également sa dimension patrimoniale en sondant l’actuel projet de rénovation du Musée Départemental de l’Arles Antique, revêtu par l’architecte Henri Ciriani d’une paroi d’Emalit bleutée (1986-95).Show less >
Show more >L’Emalit est un produit verrier coloré mis au point en 1958 par l’entreprise française Saint-Gobain, et toujours commercialisé depuis (sous le nom d’Emalit évolution). Il s’agit d’un verre trempé émaillé sur une face qui, produit en plaques de tailles variables, est principalement utilisé comme revêtement de façade. Dès son lancement, ce nouveau produit trouve de multiples applications en France. D’abord expérimenté comme élément décoratif, l’Emalit séduit rapidement les architectes. Ainsi, en 1960, Maurice Silvy et Joseph Belmont l’intègrent au dessin de façades d’un prototype d’école industrialisée, conçu avec Jean Prouvé et le SGAF — consortium réunissant Saint-Gobain et l’Aluminium Français autour d’un principe de « façade-panneau en verre » qui associe menuiseries d’aluminium, vitrages isolants et panneaux d’Emalit. En 1961, en faisant cette fois appel à l’architecte Jacques Beufé, le SGAF intègre ce composant dans un prototype d’« habitations industrialisées ». Ces prototypes, remarquables par leur esthétique colorée, donneront naissance à de nombreuses réalisations. Mais l’Emalit marque surtout l’imaginaire en rythmant la grande façade vitrée d’un grand équipement international : l’aéroport d’Orly-sud, de l’architecte Henri Vicariot (1957-61). En marge de ces projets phares, toute une déclinaison de panneaux Emalit — lisses, polis, striés ou bien encore granités (Durlux) – permet de conquérir de nouveaux programmes, notamment celui des édifices de bureaux, un marché alors des plus florissants. C’est cette fascinante émergence de l’Emalit que révèle cet article. S’interrogeant sur le devenir de ce produit dans le paysage construit, il aborde également sa dimension patrimoniale en sondant l’actuel projet de rénovation du Musée Départemental de l’Arles Antique, revêtu par l’architecte Henri Ciriani d’une paroi d’Emalit bleutée (1986-95).Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :
Files
- document
- Open access
- Access the document
- BlainBailleul_Emalit_article2022vFR%20%281%29.pdf
- Open access
- Access the document
- Open access
- Access the document