La circulation monétaire sur les sites de ...
Document type :
Article dans une revue scientifique: Article original
Title :
La circulation monétaire sur les sites de hauteur tardo-romains et alto-médiévaux du massif jurassien (vers 400-900 après J.-C.)
Author(s) :
Billoin, David [Auteur]
Archéologie des Sociétés Méditerranéennes [ASM]
Institut national de recherches archéologiques préventives [Inrap]
Doyen, Jean-Marc [Auteur]
Centre de recherches en archéologie et patrimoine [CReA-Patrimoine]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Gandel, Philippe [Auteur]
Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] [ARTeHiS]
Archéologie des Sociétés Méditerranéennes [ASM]
Institut national de recherches archéologiques préventives [Inrap]
Doyen, Jean-Marc [Auteur]

Centre de recherches en archéologie et patrimoine [CReA-Patrimoine]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Gandel, Philippe [Auteur]
Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] [ARTeHiS]
Journal title :
The Journal of Archæological Numismatics
Pages :
229-269
Publisher :
Bruxelles : Centre Européen d’Études Numismatiques
Publication date :
2016
ISSN :
2294-1118
Keyword(s) :
Antiquité tardive
habitats perchés
circulation monétaire
statut social
élites
numismatique
archéologie du haut Moyen Âge
habitats perchés
circulation monétaire
statut social
élites
numismatique
archéologie du haut Moyen Âge
English keyword(s) :
late antiquity
hilltop settlements
monetary circulation
social status
elites
hilltop settlements
monetary circulation
social status
elites
French abstract :
Une approche socio-économique des habitats perchés de l’Antiquité tardive et du début du Moyen Âge du Jura met en évidence des spécificités dans le matériel archéologique, témoignant du statut particulier des établissements ...
Show more >Une approche socio-économique des habitats perchés de l’Antiquité tardive et du début du Moyen Âge du Jura met en évidence des spécificités dans le matériel archéologique, témoignant du statut particulier des établissements de hauteur et de leurs occupants. La monnaie vient confirmer cette impression et permet parfois d’identifier la présence d’une élite ou d’activités liées au prélèvement des taxes (balances et poids monétaires). Trois phases peuvent être distinguées dans la circulation monétaire régionale : de 400 à 600, la différence avec le IVe s. se marque peu, si ce n’est par l’apparition d’assez nombreuses petites monnaies d’argent, et même par une circulation de divisionnaires d’or. On observe une tendance au fractionnement des anciennes monnaies et la multiplication des substituts (flans en plomb). De 600 à 650, nous ne relevons plus aucune monnaie neuve, même si le mobilier prouve une occupation assez systématique des habitats perchés, qui livrent des objets témoignant d’un statut social élevé. Nous supposons qu’une partie de la circulation quotidienne est encore couverte par les monnaies romaines et leurs substituts, mais de manière plus réduite. Une rupture intervient vers 650/700. Les monnaies d’argent (deniers mérovingiens, sceattas anglo-saxons) redeviennent fréquentes avant d’être remplacées, au IXe s., par les deniers carolingiens. Après 700, le numéraire antique a perdu son impact quantitatif, sans pour autant avoir totalement disparu puisque rares sont les sites d’époque carolingienne qui ne livrent pas de monnaies impériales.Show less >
Show more >Une approche socio-économique des habitats perchés de l’Antiquité tardive et du début du Moyen Âge du Jura met en évidence des spécificités dans le matériel archéologique, témoignant du statut particulier des établissements de hauteur et de leurs occupants. La monnaie vient confirmer cette impression et permet parfois d’identifier la présence d’une élite ou d’activités liées au prélèvement des taxes (balances et poids monétaires). Trois phases peuvent être distinguées dans la circulation monétaire régionale : de 400 à 600, la différence avec le IVe s. se marque peu, si ce n’est par l’apparition d’assez nombreuses petites monnaies d’argent, et même par une circulation de divisionnaires d’or. On observe une tendance au fractionnement des anciennes monnaies et la multiplication des substituts (flans en plomb). De 600 à 650, nous ne relevons plus aucune monnaie neuve, même si le mobilier prouve une occupation assez systématique des habitats perchés, qui livrent des objets témoignant d’un statut social élevé. Nous supposons qu’une partie de la circulation quotidienne est encore couverte par les monnaies romaines et leurs substituts, mais de manière plus réduite. Une rupture intervient vers 650/700. Les monnaies d’argent (deniers mérovingiens, sceattas anglo-saxons) redeviennent fréquentes avant d’être remplacées, au IXe s., par les deniers carolingiens. Après 700, le numéraire antique a perdu son impact quantitatif, sans pour autant avoir totalement disparu puisque rares sont les sites d’époque carolingienne qui ne livrent pas de monnaies impériales.Show less >
English abstract : [en]
A socio-economic approach to the study of hilltop settlements in the French Jura, in late antiquity and the early middle ages, highlights some specific points of interest in relation to the assemblage of archæological ...
Show more >A socio-economic approach to the study of hilltop settlements in the French Jura, in late antiquity and the early middle ages, highlights some specific points of interest in relation to the assemblage of archæological finds, especially with regard to the status of these hilltop settlements and that of their occupants. Monetary finds help to confirm the overall impression and may also help to identify an elite class within the population or at least the presence of a taxation system (scales and weights). Three phases of monetary circulation have been identified. From 400 to 600 CE the differences between this period and the 4th c. are few, even though there are many small silver denominations in circulation and a few gold fractions. There is also a tendency to fractionalize the previous Roman coins and we see a proliferation of substitutes (the use of lead blanks). From 600 to 650 CE we no longer see any new types of currency, though the immobilized goods in these communities indicate continuous occupation of these elevated settlements, which continue to produce various high status items. We therefore assume that at least a portion of the daily circulation continues to be maintained by Roman coinage and its substitutes, but at a declining rate. A significant break occurs around 650/700 CE. Small silver denominations (Merovingian deniers, Anglo-Saxon sceattas) become frequent again before eventually being replaced in the 9th c. by the Carolingian denier. After 700 CE coinages from antiquity seem to have lost their quantitative impact but they did not disappear completely, as Carolingian sites with no imperial coins are rare.Show less >
Show more >A socio-economic approach to the study of hilltop settlements in the French Jura, in late antiquity and the early middle ages, highlights some specific points of interest in relation to the assemblage of archæological finds, especially with regard to the status of these hilltop settlements and that of their occupants. Monetary finds help to confirm the overall impression and may also help to identify an elite class within the population or at least the presence of a taxation system (scales and weights). Three phases of monetary circulation have been identified. From 400 to 600 CE the differences between this period and the 4th c. are few, even though there are many small silver denominations in circulation and a few gold fractions. There is also a tendency to fractionalize the previous Roman coins and we see a proliferation of substitutes (the use of lead blanks). From 600 to 650 CE we no longer see any new types of currency, though the immobilized goods in these communities indicate continuous occupation of these elevated settlements, which continue to produce various high status items. We therefore assume that at least a portion of the daily circulation continues to be maintained by Roman coinage and its substitutes, but at a declining rate. A significant break occurs around 650/700 CE. Small silver denominations (Merovingian deniers, Anglo-Saxon sceattas) become frequent again before eventually being replaced in the 9th c. by the Carolingian denier. After 700 CE coinages from antiquity seem to have lost their quantitative impact but they did not disappear completely, as Carolingian sites with no imperial coins are rare.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :
Files
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