Impact de la parité des donneuses sur les ...
Document type :
Article dans une revue scientifique: Article original
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Title :
Impact de la parité des donneuses sur les résultats du don d’ovocytes
Translated title :
Impact of donor parity on oocyte donation outcomes
Author(s) :
Gruchala, Philippine [Auteur]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Keller, Lina [Auteur]
Ducrocq-Caux, Berengère [Auteur]
Ramdane, Nassima [Auteur]
METRICS : Evaluation des technologies de santé et des pratiques médicales - ULR 2694
Robin, Geoffrey [Auteur]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Jonard-Catteau, Sophie [Auteur]
Lille Neurosciences & Cognition (LilNCog) - U 1172
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Keller, Lina [Auteur]
Ducrocq-Caux, Berengère [Auteur]
Ramdane, Nassima [Auteur]
METRICS : Evaluation des technologies de santé et des pratiques médicales - ULR 2694
Robin, Geoffrey [Auteur]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Jonard-Catteau, Sophie [Auteur]
Lille Neurosciences & Cognition (LilNCog) - U 1172
Journal title :
Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie
Abbreviated title :
Gynecol Obstet Fertil Senol
Volume number :
52
Pages :
81-85
Publication date :
2023-11-05
ISSN :
2468-7189
English keyword(s) :
Oocyte donation
Donor
Parity
Donor
Parity
HAL domain(s) :
Sciences du Vivant [q-bio]
French abstract :
Objectifs
Depuis 2015, en France, les hommes et les femmes n’ayant jamais procréé sont autorisés à donner leurs gamètes. Cela a permis une augmentation du nombre de donneuses d’ovocytes alors que les couples en attente ...
Show more >Objectifs Depuis 2015, en France, les hommes et les femmes n’ayant jamais procréé sont autorisés à donner leurs gamètes. Cela a permis une augmentation du nombre de donneuses d’ovocytes alors que les couples en attente de gamètes sont nombreux et que le délai d’attente est long. Le but de cette étude est de comparer les résultats des dons avec des ovocytes issus de donneuses nullipares ou non nullipares. Méthode Étude observationnelle rétrospective monocentrique (CHU de Lille) entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2019. Les caractéristiques phénotypiques et les issues cliniques et biologiques des tentatives de don d’ovocytes ont été comparées en fonction de la parité de la donneuse (nullipare versus primipare ou multipare). Résultats Cent quatre-vingt-cinq donneuses (66 nullipares et 119 non nullipares) ont été incluses dans l’étude, permettant la réalisation de 284 cycles d’ICSI chez les couples receveurs. En moyenne, 11,5 ovocytes étaient obtenus par cycle de don, dont 7,8 ovocytes matures. Au total, 4,6 ovocytes matures étaient attribués en moyenne par tentative et par couple receveur. Les donneuses nullipares sont plus jeunes que les non nullipares. Une grossesse débutante a été obtenue dans 55,6 % des dons des femmes nullipares et dans 50,8 % des dons des femmes non nullipares (p = 0,55). Une grossesse évolutive a été obtenue dans 49,2 % des dons des femmes nullipares et dans 42,1 % des dons des femmes non nullipares (p = 0,36). Il n’y a donc pas de différence en termes de grossesse débutante et grossesse évolutive que le don soit issu d’une femme nullipare ou non nullipare. Conclusion La parité des donneuses semble ne pas avoir d’impact sur le succès des tentatives de don d’ovocytes.Show less >
Show more >Objectifs Depuis 2015, en France, les hommes et les femmes n’ayant jamais procréé sont autorisés à donner leurs gamètes. Cela a permis une augmentation du nombre de donneuses d’ovocytes alors que les couples en attente de gamètes sont nombreux et que le délai d’attente est long. Le but de cette étude est de comparer les résultats des dons avec des ovocytes issus de donneuses nullipares ou non nullipares. Méthode Étude observationnelle rétrospective monocentrique (CHU de Lille) entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2019. Les caractéristiques phénotypiques et les issues cliniques et biologiques des tentatives de don d’ovocytes ont été comparées en fonction de la parité de la donneuse (nullipare versus primipare ou multipare). Résultats Cent quatre-vingt-cinq donneuses (66 nullipares et 119 non nullipares) ont été incluses dans l’étude, permettant la réalisation de 284 cycles d’ICSI chez les couples receveurs. En moyenne, 11,5 ovocytes étaient obtenus par cycle de don, dont 7,8 ovocytes matures. Au total, 4,6 ovocytes matures étaient attribués en moyenne par tentative et par couple receveur. Les donneuses nullipares sont plus jeunes que les non nullipares. Une grossesse débutante a été obtenue dans 55,6 % des dons des femmes nullipares et dans 50,8 % des dons des femmes non nullipares (p = 0,55). Une grossesse évolutive a été obtenue dans 49,2 % des dons des femmes nullipares et dans 42,1 % des dons des femmes non nullipares (p = 0,36). Il n’y a donc pas de différence en termes de grossesse débutante et grossesse évolutive que le don soit issu d’une femme nullipare ou non nullipare. Conclusion La parité des donneuses semble ne pas avoir d’impact sur le succès des tentatives de don d’ovocytes.Show less >
English abstract : [en]
Objectives
Since 2015, in France, men and women who have never procreated are allowed to donate their gametes. This has led to an increase in the number of female oocyte donors, whereas there are many couples waiting ...
Show more >Objectives Since 2015, in France, men and women who have never procreated are allowed to donate their gametes. This has led to an increase in the number of female oocyte donors, whereas there are many couples waiting for gametes that have a long waiting time. The aim of this study is to compare the results of donation with oocytes from nulliparous and non-nulliparous donors. Methods Monocentric retrospective observational study (Lille University Hospital) between January 1st, 2016 and December 31st, 2019. Phenotypic characteristics and clinical and biological outcomes of oocytes donations were compared according to donor parity (nulliparous versus primiparous or multiparous). Results One hundred and eighty-five donors (66 nulliparous and 119 non-nulliparous) were included in the study, allowing 284 ICSI cycles to be performed in recipient couples. On average, 11.5 oocytes were obtained per donation cycle, of which 7.8 were mature. In total, 4.6 mature oocytes were obtained per attempt and per recipient couple. Nulliparous donors are younger than non-nulliparous ones. An early pregnancy was obtained in 55.6% of the nulliparous donors and in 50.8% of the non-nulliparous donors (P = 0.55). A progressive pregnancy was obtained in 49.2% of the nulliparous women and in 42.1% of the non-nulliparous women (P = 0.36). There was therefore no difference in terms of early pregnancy and ongoing pregnancy whether the donation came from a nulliparous or non-nulliparous woman. Conclusion Donor parity does not seem to have an impact on the success of oocyte donation attempts.Show less >
Show more >Objectives Since 2015, in France, men and women who have never procreated are allowed to donate their gametes. This has led to an increase in the number of female oocyte donors, whereas there are many couples waiting for gametes that have a long waiting time. The aim of this study is to compare the results of donation with oocytes from nulliparous and non-nulliparous donors. Methods Monocentric retrospective observational study (Lille University Hospital) between January 1st, 2016 and December 31st, 2019. Phenotypic characteristics and clinical and biological outcomes of oocytes donations were compared according to donor parity (nulliparous versus primiparous or multiparous). Results One hundred and eighty-five donors (66 nulliparous and 119 non-nulliparous) were included in the study, allowing 284 ICSI cycles to be performed in recipient couples. On average, 11.5 oocytes were obtained per donation cycle, of which 7.8 were mature. In total, 4.6 mature oocytes were obtained per attempt and per recipient couple. Nulliparous donors are younger than non-nulliparous ones. An early pregnancy was obtained in 55.6% of the nulliparous donors and in 50.8% of the non-nulliparous donors (P = 0.55). A progressive pregnancy was obtained in 49.2% of the nulliparous women and in 42.1% of the non-nulliparous women (P = 0.36). There was therefore no difference in terms of early pregnancy and ongoing pregnancy whether the donation came from a nulliparous or non-nulliparous woman. Conclusion Donor parity does not seem to have an impact on the success of oocyte donation attempts.Show less >
Language :
Anglais
Français
Français
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Administrative institution(s) :
Université de Lille
Inserm
CHU Lille
Inserm
CHU Lille
Collections :
Submission date :
2024-05-15T21:50:28Z
2024-05-31T08:39:31Z
2024-05-31T08:39:31Z