Towards a Shared Governance of Data as ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article de blog scientifique
URL permanente :
Titre :
Towards a Shared Governance of Data as Digital Commons?
Auteur(s) :
Arciniega Gil, Luis Roman [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la revue :
University of Bristol Law School Blog
Nom court de la revue :
University of Bristol Law School Blog
Date de publication :
2023-07-19
Statut de l’article :
Publié
Mot(s)-clé(s) :
données ouvertes
données publiques
données privées
données personnelles
biens communs des données
biens communs numériques
données publiques
données privées
données personnelles
biens communs des données
biens communs numériques
Mot(s)-clé(s) en anglais :
open data
public data
private data
personal data
data commons
digital commons
public data
private data
personal data
data commons
digital commons
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Droit
Résumé :
Deux types de données bénéficient de la liberté de circulation au sein des réseaux du cyberespace : les données publiques et les données personnelles. D'une part, au niveau international, les données publiques font l'objet ...
Lire la suite >Deux types de données bénéficient de la liberté de circulation au sein des réseaux du cyberespace : les données publiques et les données personnelles. D'une part, au niveau international, les données publiques font l'objet d'une politique d'ouverture et de diffusion spontanée, notamment depuis l'adoption de la Charte des données ouvertes du G8 en 2013 et de la Charte internationale des données ouvertes en 2015. D'autre part, les données personnelles sont généralement régies par des droits fondamentaux, à savoir la protection de la vie privée et des données personnelles (articles 7 et 8 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE, Charte de l'UE). Les données publiques ne sont pas étrangères à la garantie des droits fondamentaux, surtout si elles proviennent de la sphère personnelle (Lanna, 2018). En conséquence, la collecte, le traitement et la réutilisation des données par des acteurs publics ou privés sont réglementés par la loi. En Europe, deux instruments régissent les données publiques et personnelles : la directive sur les données ouvertes (anciennement directive sur les informations du secteur public - ISP -) et le règlement général sur la protection des données (RGPD). Tous deux visent à assurer la protection des données en tant qu'objets informationnels tout en favorisant leur libre circulation. Cependant, elles restent muettes sur la nature juridique des informations et des données. Qu'elles soient publiques ou personnelles, les données se caractérisent par le fait qu'elles appartiennent à quelqu'un, qu'elles ont une finalité et qu'elles servent à quelque chose. En d'autres termes, au-delà des droits exclusifs dont elles peuvent faire l'objet, les données sont des objets d'intérêt commun. Elles deviennent des "biens communs" pour le développement de l'ensemble de la société. C'est parce que leur valeur informative, source de connaissance et de progrès, est au cœur du débat (Bellanger, 2015). Ce blog présente brièvement les résultats du projet de recherche : La gouvernance des données en tant que "biens communs". L'analyse est basée sur le droit, la jurisprudence et la doctrine française et, dans une certaine mesure, européenne. La recherche vise à explorer la nature juridique des données informationnelles, y compris les données publiques et personnelles, et les droits collectifs qui garantissent l'utilisation équitable de l'information. Pour ce faire, le blog examinera brièvement le résultat proposé par le projet, qui consiste à reconnaître les données informationnelles comme des "biens communs". Nous nous concentrerons d'abord sur les enjeux sociaux, économiques et politiques des données publiques, puis sur la relation entre les données personnelles et les droits fondamentaux. L'objectif est de comprendre la nature même des données en tant qu'objets informationnels circulants, tout en démêlant le "faisceau d'utilités", déterminé par des droits, des obligations, des privilèges et des non-droits, entre autres prérogatives, qui permettent de qualifier les données publiques et personnelles de "biens communs informationnels".Lire moins >
Lire la suite >Deux types de données bénéficient de la liberté de circulation au sein des réseaux du cyberespace : les données publiques et les données personnelles. D'une part, au niveau international, les données publiques font l'objet d'une politique d'ouverture et de diffusion spontanée, notamment depuis l'adoption de la Charte des données ouvertes du G8 en 2013 et de la Charte internationale des données ouvertes en 2015. D'autre part, les données personnelles sont généralement régies par des droits fondamentaux, à savoir la protection de la vie privée et des données personnelles (articles 7 et 8 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE, Charte de l'UE). Les données publiques ne sont pas étrangères à la garantie des droits fondamentaux, surtout si elles proviennent de la sphère personnelle (Lanna, 2018). En conséquence, la collecte, le traitement et la réutilisation des données par des acteurs publics ou privés sont réglementés par la loi. En Europe, deux instruments régissent les données publiques et personnelles : la directive sur les données ouvertes (anciennement directive sur les informations du secteur public - ISP -) et le règlement général sur la protection des données (RGPD). Tous deux visent à assurer la protection des données en tant qu'objets informationnels tout en favorisant leur libre circulation. Cependant, elles restent muettes sur la nature juridique des informations et des données. Qu'elles soient publiques ou personnelles, les données se caractérisent par le fait qu'elles appartiennent à quelqu'un, qu'elles ont une finalité et qu'elles servent à quelque chose. En d'autres termes, au-delà des droits exclusifs dont elles peuvent faire l'objet, les données sont des objets d'intérêt commun. Elles deviennent des "biens communs" pour le développement de l'ensemble de la société. C'est parce que leur valeur informative, source de connaissance et de progrès, est au cœur du débat (Bellanger, 2015). Ce blog présente brièvement les résultats du projet de recherche : La gouvernance des données en tant que "biens communs". L'analyse est basée sur le droit, la jurisprudence et la doctrine française et, dans une certaine mesure, européenne. La recherche vise à explorer la nature juridique des données informationnelles, y compris les données publiques et personnelles, et les droits collectifs qui garantissent l'utilisation équitable de l'information. Pour ce faire, le blog examinera brièvement le résultat proposé par le projet, qui consiste à reconnaître les données informationnelles comme des "biens communs". Nous nous concentrerons d'abord sur les enjeux sociaux, économiques et politiques des données publiques, puis sur la relation entre les données personnelles et les droits fondamentaux. L'objectif est de comprendre la nature même des données en tant qu'objets informationnels circulants, tout en démêlant le "faisceau d'utilités", déterminé par des droits, des obligations, des privilèges et des non-droits, entre autres prérogatives, qui permettent de qualifier les données publiques et personnelles de "biens communs informationnels".Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Two types of data enjoy freedom of movement within cyberspace networks: public data and personal data. On the one hand, at the international level, public data have been subjected to a policy of openness and spontaneous ...
Lire la suite >Two types of data enjoy freedom of movement within cyberspace networks: public data and personal data. On the one hand, at the international level, public data have been subjected to a policy of openness and spontaneous dissemination, mainly since the adoption of the G8 Open Data Charter in 2013 and the International Open Data Charter in 2015. On the other hand, personal data are generally governed by fundamental rights, namely the protection of privacy and personal data (Article 7 and 8 EU Charter of Fundamental Rights, EU-Charter). Public data are not unrelated to the guarantee of fundamental rights, especially if they are private (Lanna, 2018). Accordingly, the collection, processing and re-use of data by public or private actors is regulated by law. In Europe, two instruments govern public and personal data: the Open data Directive (formerly Public Sector Information – PSI – Directive) and the General Data Protection Regulation (GDPR). Both aim at ensuring the protection of data as informational objects while promoting their free circulation. However, they remain silent on the legal nature of the information and data. Whether public or personal, data are characterized by the fact that they belong to someone; they have a finality and they serve a purpose. In other words, beyond the exclusive rights to which they may be subject, data are objects of common interest. They become “common goods” for the development of the whole society. This is because its informative value, as a source of knowledge and progress is at the heart of the debate (Bellanger, 2015). This blog briefly presents the results of the research project: The governance of data as “commons”. The analysis is based on French and, to some degree, European law, jurisprudence and doctrine. The Research is aimed at exploring the legal nature of informational data, including public and personal data, and the collective rights that guarantee the fair use of the information. Demonstrating this, the blog will briefly examine the project’s proposed outcome, which is to recognize informational data as “common goods”. We will first focus on the social, economic and political stakes of public data and then on the relationship between private data and fundamental rights. The objective is to understand the very nature of data as circulating informational objects, while unravelling the “bundle of utilities”, determined by rights, obligations, privileges and non-rights, among other prerogatives, that allow public and personal data to be qualified as “informational commons”.Lire moins >
Lire la suite >Two types of data enjoy freedom of movement within cyberspace networks: public data and personal data. On the one hand, at the international level, public data have been subjected to a policy of openness and spontaneous dissemination, mainly since the adoption of the G8 Open Data Charter in 2013 and the International Open Data Charter in 2015. On the other hand, personal data are generally governed by fundamental rights, namely the protection of privacy and personal data (Article 7 and 8 EU Charter of Fundamental Rights, EU-Charter). Public data are not unrelated to the guarantee of fundamental rights, especially if they are private (Lanna, 2018). Accordingly, the collection, processing and re-use of data by public or private actors is regulated by law. In Europe, two instruments govern public and personal data: the Open data Directive (formerly Public Sector Information – PSI – Directive) and the General Data Protection Regulation (GDPR). Both aim at ensuring the protection of data as informational objects while promoting their free circulation. However, they remain silent on the legal nature of the information and data. Whether public or personal, data are characterized by the fact that they belong to someone; they have a finality and they serve a purpose. In other words, beyond the exclusive rights to which they may be subject, data are objects of common interest. They become “common goods” for the development of the whole society. This is because its informative value, as a source of knowledge and progress is at the heart of the debate (Bellanger, 2015). This blog briefly presents the results of the research project: The governance of data as “commons”. The analysis is based on French and, to some degree, European law, jurisprudence and doctrine. The Research is aimed at exploring the legal nature of informational data, including public and personal data, and the collective rights that guarantee the fair use of the information. Demonstrating this, the blog will briefly examine the project’s proposed outcome, which is to recognize informational data as “common goods”. We will first focus on the social, economic and political stakes of public data and then on the relationship between private data and fundamental rights. The objective is to understand the very nature of data as circulating informational objects, while unravelling the “bundle of utilities”, determined by rights, obligations, privileges and non-rights, among other prerogatives, that allow public and personal data to be qualified as “informational commons”.Lire moins >
Langue :
Anglais
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non spécifiée
Commentaire :
Lien direct vers le document publié en libre accès sur internet : https://legalresearch.blogs.bris.ac.uk/2023/07/towards-a-shared-governance-of-data-as-digital-commons/
Collections :
Date de dépôt :
2024-06-14T10:20:35Z
2024-07-10T08:28:46Z
2024-07-10T08:28:46Z
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