Dire ou taire. Les sources médiévales face ...
Type de document :
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Titre :
Dire ou taire. Les sources médiévales face au secret princier (XIIIe-XVe siècle)
Titre traduit :
To tell or not to tell Medieval sources dealing with princely secrecy (13th–15th century)
Auteur(s) :
Santamaria, Jean Baptiste [Auteur]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Titre de la revue :
Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes = Journal of Medieval and Humanistic Studies
Numéro :
44
Pagination :
365-382
Date de publication :
2022-03
ISBN :
978-2-406-14637-7
ISSN :
2273-0893
Mot(s)-clé(s) :
secret
publicité
pouvoir princier
bureaucratie
révolution de l’écrit
publicité
pouvoir princier
bureaucratie
révolution de l’écrit
Mot(s)-clé(s) en anglais :
secrecy
publicity
princely power
bureaucracy
writing revolution
publicity
princely power
bureaucracy
writing revolution
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Histoire
Résumé :
Le caractère public du pouvoir princier à la fin du Moyen Âge conduit paradoxalement à revaloriser le secret, lequel entretient un rapport complexe avec un écrit qui peut dire beaucoup du pouvoir et mérite d’être caché ; ...
Lire la suite >Le caractère public du pouvoir princier à la fin du Moyen Âge conduit paradoxalement à revaloriser le secret, lequel entretient un rapport complexe avec un écrit qui peut dire beaucoup du pouvoir et mérite d’être caché ; la révolution de l’écrit est ainsi structurée par une dialectique du visible et de l’invisible. Envahissant la littérature et les sources, le secret est assumé. Mais l’autocensure est au cœur d’un pouvoir qui n’ose pas tout dire et multiplie les chemins de traverse pour échapper à sa propre bureaucratie.Lire moins >
Lire la suite >Le caractère public du pouvoir princier à la fin du Moyen Âge conduit paradoxalement à revaloriser le secret, lequel entretient un rapport complexe avec un écrit qui peut dire beaucoup du pouvoir et mérite d’être caché ; la révolution de l’écrit est ainsi structurée par une dialectique du visible et de l’invisible. Envahissant la littérature et les sources, le secret est assumé. Mais l’autocensure est au cœur d’un pouvoir qui n’ose pas tout dire et multiplie les chemins de traverse pour échapper à sa propre bureaucratie.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
As princely powers become more public in the late Middle Ages, their use of secrecy grows. Writings can say a lot about what needs to be hidden. The writing revolution tends to be structured by a dialectic between visible ...
Lire la suite >As princely powers become more public in the late Middle Ages, their use of secrecy grows. Writings can say a lot about what needs to be hidden. The writing revolution tends to be structured by a dialectic between visible and invisible. As secrecy tends to invade literature and archival sources, it is clearly assumed by princes. But they also practice self-censorship as they cannot say everything.Lire moins >
Lire la suite >As princely powers become more public in the late Middle Ages, their use of secrecy grows. Writings can say a lot about what needs to be hidden. The writing revolution tends to be structured by a dialectic between visible and invisible. As secrecy tends to invade literature and archival sources, it is clearly assumed by princes. But they also practice self-censorship as they cannot say everything.Lire moins >
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2024-07-08T17:21:31Z
2024-07-10T08:02:17Z
2024-07-10T08:02:17Z