Les conséquences électorales des conflits ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
URL permanente :
Titre :
Les conséquences électorales des conflits de la santé : mythe ou réalité ?
Auteur(s) :
Pierru, Frédéric [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la revue :
Les Tribunes de la santé
Numéro :
46
Pagination :
65-76
Date de publication :
2015-04-28
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Le sociologue, lorsqu’il interroge les protagonistes de la politique de santé, ne peut qu’être frappé par l’invocation rituelle de lieux communs comme celui du pouvoir de nuisance électorale de la profession médicale. ...
Lire la suite >Le sociologue, lorsqu’il interroge les protagonistes de la politique de santé, ne peut qu’être frappé par l’invocation rituelle de lieux communs comme celui du pouvoir de nuisance électorale de la profession médicale. Certains, plutôt les acteurs politiques, considèrent un tel pouvoir comme avéré, se remémorant les supposées conséquences politiques de conflits majeurs dans le secteur de la santé. D’autres, plutôt les journalistes et les experts, semblent davantage marquer leur distance à l’endroit de ce qui apparaîtrait d’abord comme un mythe inhibant la capacité d’action des pouvoirs publics. Même s’il est avant tout un « chasseur de mythes », le sociologue doit prendre au sérieux la persistance de croyances plus ou moins investies par les acteurs des politiques de santé. Comme l’ont enseigné Mircea Eliade et Paul Veyne, les mythes, loin d’être des illusions ou des fables, doivent être pris au sérieux, même dans nos sociétés sécularisées. Toute action publique revêt en effet une portée symbolique, sinon mythique. C’est encore plus vrai dans ce secteur axiologiquement et émotionnellement dense qu’est la santé.Lire moins >
Lire la suite >Le sociologue, lorsqu’il interroge les protagonistes de la politique de santé, ne peut qu’être frappé par l’invocation rituelle de lieux communs comme celui du pouvoir de nuisance électorale de la profession médicale. Certains, plutôt les acteurs politiques, considèrent un tel pouvoir comme avéré, se remémorant les supposées conséquences politiques de conflits majeurs dans le secteur de la santé. D’autres, plutôt les journalistes et les experts, semblent davantage marquer leur distance à l’endroit de ce qui apparaîtrait d’abord comme un mythe inhibant la capacité d’action des pouvoirs publics. Même s’il est avant tout un « chasseur de mythes », le sociologue doit prendre au sérieux la persistance de croyances plus ou moins investies par les acteurs des politiques de santé. Comme l’ont enseigné Mircea Eliade et Paul Veyne, les mythes, loin d’être des illusions ou des fables, doivent être pris au sérieux, même dans nos sociétés sécularisées. Toute action publique revêt en effet une portée symbolique, sinon mythique. C’est encore plus vrai dans ce secteur axiologiquement et émotionnellement dense qu’est la santé.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-23T11:34:10Z
2021-01-07T07:43:20Z
2021-01-07T07:43:20Z