Le pétitionnement en ligne, nouvelle ...
Type de document :
Communication dans un congrès avec actes
URL permanente :
Titre :
Le pétitionnement en ligne, nouvelle modalité d’action citoyenne : le cas des pétitions sur le survol aérien de Bruxelles sur le site lapetition.be
Auteur(s) :
Contamin, Jean-Gabriel [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Paye, Olivier [Auteur]
Pilet, Jean-Benoît [Auteur]
Léonard, Thomas [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Soubiran, Thomas [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Paye, Olivier [Auteur]
Pilet, Jean-Benoît [Auteur]
Léonard, Thomas [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Soubiran, Thomas [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la manifestation scientifique :
Congrès de l'Association belge francophone de science politique (ABSP)
Ville :
Mons
Pays :
Belgique
Date de début de la manifestation scientifique :
2017-04-03
Titre du fascicule / de la collection :
Section thématique 04 : Les citoyens face aux innovations démocratiques
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
La proposition de communication a pour objet le pétitionnement en ligne. L’interrogation générale consiste à se demander ce que la digitalisation du pétitionnement, cette pratique ancestrale d’expression citoyenne à l’égard ...
Lire la suite >La proposition de communication a pour objet le pétitionnement en ligne. L’interrogation générale consiste à se demander ce que la digitalisation du pétitionnement, cette pratique ancestrale d’expression citoyenne à l’égard des autorités publiques, change du point de vue de la participation politique : Permet-elle à davantage de personnes d’exprimer une opinion politique ? Mobilise-t-elle un nouveau public, et si oui, de quel profil ? D’autres ressorts que ceux valant pour les pétitions « papier » conduiraient-ils les citoyens à signer des pétitions en ligne ? La signature de pétitions en ligne signe-t-elle une mobilisation politique plus grande de la part des signataires ou au contraire un rapport au politique plus relâché ? Les pétitions en ligne auraient-elles plus d’impact sur la décision publique que les pétitions « papier » ? Enfin, d’un point de vue plus méthodologique, comment exploiter le matériau de recherche que représente les pétitions en ligne pour en apprendre davantage sur les pratiques de pétitionnement, notamment les raisons multiples qui peuvent amener des citoyens à signer une même pétition. Toutes ces questions se trouvent au cœur d’un projet de recherche dénommé APPEL, « Analyse pluridisciplinaire du pétitionnement en ligne ». Financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR, France), de 2015 à 2018, ce projet regroupe des équipes de politologues, juristes, linguistes et informaticiens issues principalement de Lille 2, de l’UPEC (Paris-Est–Créteil), de l’ULB et de l’USL–B. Dans le cadre de la recherche, un partenariat a été conclu avec le gestionnaire d’un des plus importants sites de pétitionnement en ligne francophone, « lapetition.be ». Les équipes ont ainsi accès à une base de données de 12.000 pétitions qui ont recueilli au total 3,25 millions de signatures sur la période comprise entre le 31 octobre 2006 et le 12 février 2015. Il est proposé ici de dérouler le questionnement général sur la douzaine de pétitions portant sur la question du survol aérien de Bruxelles. Parmi celles-ci figure la pétition qui a donné lieu proportionnellement au plus grand nombre de commentaires parmi les signataires sur le site « lapetition.be »[1], à savoir la pétition lancée en février 2015 par le mouvement « Pas question ». Intitulée « Pour une solution durable au survol de Bruxelles, contre le plan [Wathelet] de dispersion », cette pétition compte actuellement un peu plus de 20.000 signatures. L’originalité de la perspective serait double. D’une part, associer une démarche linguistique, au travers de l’utilisation de logiciels d’analyse textométrique des commentaires, à une démarche de sociologie politique. De l’autre, faire reposer ladite demarche de sociologie politique, à la fois sur une analyse plutôt quantitative des données contenues dans la base du site lapetition.be et une analyse plutôt qualitative, recourant aux techniques de l’entretien et de l’observation.Lire moins >
Lire la suite >La proposition de communication a pour objet le pétitionnement en ligne. L’interrogation générale consiste à se demander ce que la digitalisation du pétitionnement, cette pratique ancestrale d’expression citoyenne à l’égard des autorités publiques, change du point de vue de la participation politique : Permet-elle à davantage de personnes d’exprimer une opinion politique ? Mobilise-t-elle un nouveau public, et si oui, de quel profil ? D’autres ressorts que ceux valant pour les pétitions « papier » conduiraient-ils les citoyens à signer des pétitions en ligne ? La signature de pétitions en ligne signe-t-elle une mobilisation politique plus grande de la part des signataires ou au contraire un rapport au politique plus relâché ? Les pétitions en ligne auraient-elles plus d’impact sur la décision publique que les pétitions « papier » ? Enfin, d’un point de vue plus méthodologique, comment exploiter le matériau de recherche que représente les pétitions en ligne pour en apprendre davantage sur les pratiques de pétitionnement, notamment les raisons multiples qui peuvent amener des citoyens à signer une même pétition. Toutes ces questions se trouvent au cœur d’un projet de recherche dénommé APPEL, « Analyse pluridisciplinaire du pétitionnement en ligne ». Financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR, France), de 2015 à 2018, ce projet regroupe des équipes de politologues, juristes, linguistes et informaticiens issues principalement de Lille 2, de l’UPEC (Paris-Est–Créteil), de l’ULB et de l’USL–B. Dans le cadre de la recherche, un partenariat a été conclu avec le gestionnaire d’un des plus importants sites de pétitionnement en ligne francophone, « lapetition.be ». Les équipes ont ainsi accès à une base de données de 12.000 pétitions qui ont recueilli au total 3,25 millions de signatures sur la période comprise entre le 31 octobre 2006 et le 12 février 2015. Il est proposé ici de dérouler le questionnement général sur la douzaine de pétitions portant sur la question du survol aérien de Bruxelles. Parmi celles-ci figure la pétition qui a donné lieu proportionnellement au plus grand nombre de commentaires parmi les signataires sur le site « lapetition.be »[1], à savoir la pétition lancée en février 2015 par le mouvement « Pas question ». Intitulée « Pour une solution durable au survol de Bruxelles, contre le plan [Wathelet] de dispersion », cette pétition compte actuellement un peu plus de 20.000 signatures. L’originalité de la perspective serait double. D’une part, associer une démarche linguistique, au travers de l’utilisation de logiciels d’analyse textométrique des commentaires, à une démarche de sociologie politique. De l’autre, faire reposer ladite demarche de sociologie politique, à la fois sur une analyse plutôt quantitative des données contenues dans la base du site lapetition.be et une analyse plutôt qualitative, recourant aux techniques de l’entretien et de l’observation.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-23T11:46:47Z
2019-10-24T14:55:34Z
2019-10-24T15:50:51Z
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