Pourquoi (et comment) faut-il corriger le ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
DOI :
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Titre :
Pourquoi (et comment) faut-il corriger le montant des intérêts nominaux payés par les entreprises de la dépréciation de leur dette, afin de parvenir à une évaluation correcte du coût du capital ?
Auteur(s) :
Cordonnier, Laurent [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Dallery, Thomas [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Duwicquet, Vincent [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Melmies, Jordan [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Van De Velde, Franck [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Dallery, Thomas [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Duwicquet, Vincent [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Melmies, Jordan [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Van De Velde, Franck [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Titre de la revue :
Revue de la régulation
Nom court de la revue :
regulation
Éditeur :
OpenEdition
Date de publication :
2018-05-30
ISSN :
1957-7796
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Economies et finances
Résumé :
Nous avons proposé, dans des publications antérieures, un indicateur destiné à évaluer le coût et le « surcoût » du capital financier, c’est-à-dire : i) le poids réel que représentent les revenus financiers payés par les ...
Lire la suite >Nous avons proposé, dans des publications antérieures, un indicateur destiné à évaluer le coût et le « surcoût » du capital financier, c’est-à-dire : i) le poids réel que représentent les revenus financiers payés par les entreprises relativement à leur effort d’investissement productif (le coût du capital), et ii) la part de ce coût qui représente une pure rente (le surcoût du capital). Cet indicateur et les calculs menés pour aboutir aux évaluations proposées ont reçu un certain nombre de critiques. La plus importante d’entre elles est que nous aurions procédé, sur la base de l’indicateur retenu, à une opération de déflation des intérêts payés injustifiée. Pour calculer la charge réelle que les intérêts font peser sur les entreprises, nous avions en effet appliqué un taux d’intérêt réel aux dettes des entreprises. Cette opération, selon nos critiques, est inutile, et reviendrait même à déflater deux fois le montant des intérêts payés, puisque le dénominateur de notre indicateur est lui-même en prix courants. Dans cet article, nous essayons de convaincre que nous avons eu raison de procéder ainsi, et que cela ne correspond pas à une opération de déflation. Il s’agit en réalité de prendre en compte les économies liées à la dépréciation de la dette, lorsqu’il y a de l’inflation. Comme on le montrera, prendre en compte ces économies dans le calcul du coût du capital revient au même qu’appliquer un taux d’intérêt réel aux dettes.Lire moins >
Lire la suite >Nous avons proposé, dans des publications antérieures, un indicateur destiné à évaluer le coût et le « surcoût » du capital financier, c’est-à-dire : i) le poids réel que représentent les revenus financiers payés par les entreprises relativement à leur effort d’investissement productif (le coût du capital), et ii) la part de ce coût qui représente une pure rente (le surcoût du capital). Cet indicateur et les calculs menés pour aboutir aux évaluations proposées ont reçu un certain nombre de critiques. La plus importante d’entre elles est que nous aurions procédé, sur la base de l’indicateur retenu, à une opération de déflation des intérêts payés injustifiée. Pour calculer la charge réelle que les intérêts font peser sur les entreprises, nous avions en effet appliqué un taux d’intérêt réel aux dettes des entreprises. Cette opération, selon nos critiques, est inutile, et reviendrait même à déflater deux fois le montant des intérêts payés, puisque le dénominateur de notre indicateur est lui-même en prix courants. Dans cet article, nous essayons de convaincre que nous avons eu raison de procéder ainsi, et que cela ne correspond pas à une opération de déflation. Il s’agit en réalité de prendre en compte les économies liées à la dépréciation de la dette, lorsqu’il y a de l’inflation. Comme on le montrera, prendre en compte ces économies dans le calcul du coût du capital revient au même qu’appliquer un taux d’intérêt réel aux dettes.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Équipe(s) de recherche :
Économies et sociétés : développement, richesse, innovation et régulation
Date de dépôt :
2019-10-25T10:35:34Z
2019-10-28T13:01:25Z
2019-10-28T13:01:25Z