Les savoirs et leurs publics : l’exemple ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
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Titre :
Les savoirs et leurs publics : l’exemple du conservatoire des arts et métiers (19 e - 21e siècles)
Titre traduit :
Knowledge and its public : the example of the Conservatoire des arts et métiers (19th-21th century)
Auteur(s) :
Hayat, Samuel [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la revue :
Innovations - Revue d’économie et de management de l'innovation
Numéro :
52
Pagination :
139-160
Éditeur :
De Boeck Supérieur
Date de publication :
2017
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Histoire
Résumé :
Depuis sa fondation en 1794, le Conservatoire des arts et métiers est à la fois un lieu de formation professionnelle et un lieu de démonstration au grand public des machines utilisées dans le processus de production. S’y ...
Lire la suite >Depuis sa fondation en 1794, le Conservatoire des arts et métiers est à la fois un lieu de formation professionnelle et un lieu de démonstration au grand public des machines utilisées dans le processus de production. S’y pose ainsi la question de la transmission des savoirs techniques à différents publics et des formes de légitimation de ces savoirs. Au Conservatoire, le système des chaires fait que les savoirs sont construits non par rapport à des disciplines académiques, mais par rapport à des savoir-faire. Les savoirs transmis le sont par rapport à deux types de publics, progressivement séparés. D’un côté, un public de professionnels en formation, un savoir étant alors légitime parce qu’une fois transmis, il permet à l’enseigné d’être un travailleur efficace. D’un autre côté, le grand public, visé par des conférences et par le musée des arts et métiers, où la légitimité du savoir transmis tient à sa capacité à cultiver celui qui le reçoit. Mais dans les deux cas, ces objectifs sont subordonnés au progrès industriel national.Lire moins >
Lire la suite >Depuis sa fondation en 1794, le Conservatoire des arts et métiers est à la fois un lieu de formation professionnelle et un lieu de démonstration au grand public des machines utilisées dans le processus de production. S’y pose ainsi la question de la transmission des savoirs techniques à différents publics et des formes de légitimation de ces savoirs. Au Conservatoire, le système des chaires fait que les savoirs sont construits non par rapport à des disciplines académiques, mais par rapport à des savoir-faire. Les savoirs transmis le sont par rapport à deux types de publics, progressivement séparés. D’un côté, un public de professionnels en formation, un savoir étant alors légitime parce qu’une fois transmis, il permet à l’enseigné d’être un travailleur efficace. D’un autre côté, le grand public, visé par des conférences et par le musée des arts et métiers, où la légitimité du savoir transmis tient à sa capacité à cultiver celui qui le reçoit. Mais dans les deux cas, ces objectifs sont subordonnés au progrès industriel national.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Since its foundation in 1794, the Conservatoire des arts et métiers is both a place of professional education and a place in which the general public can see in action the machines used in the production process. That ...
Lire la suite >Since its foundation in 1794, the Conservatoire des arts et métiers is both a place of professional education and a place in which the general public can see in action the machines used in the production process. That raises the question of the transmission of technical knowledge to different audiences, and the question of the legitimization of this knowledge. At the Conservatoire, thanks to the system of chairs, knowledge is constructed not in regards to academic disciplines, but to savoir-faire. Knowledge is transmitted to two sorts of audiences that were progressively distinguished. On the one hand, an audience composed of training professionals; there knowledge is legitimate because, once it is transmitted, it allows the trainee to be an efficient worker. On the other hand, the general public, for whom are set up public conferences and the museum of arts and crafts; there knowledge is legitimate because it educates the audience. But in both cases, these aims are subordinated to the national industrial progress.Lire moins >
Lire la suite >Since its foundation in 1794, the Conservatoire des arts et métiers is both a place of professional education and a place in which the general public can see in action the machines used in the production process. That raises the question of the transmission of technical knowledge to different audiences, and the question of the legitimization of this knowledge. At the Conservatoire, thanks to the system of chairs, knowledge is constructed not in regards to academic disciplines, but to savoir-faire. Knowledge is transmitted to two sorts of audiences that were progressively distinguished. On the one hand, an audience composed of training professionals; there knowledge is legitimate because, once it is transmitted, it allows the trainee to be an efficient worker. On the other hand, the general public, for whom are set up public conferences and the museum of arts and crafts; there knowledge is legitimate because it educates the audience. But in both cases, these aims are subordinated to the national industrial progress.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-29T11:37:09Z
2019-10-29T14:39:55Z
2022-01-03T15:37:31Z
2019-10-29T14:39:55Z
2022-01-03T15:37:31Z
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