La crise ? Quelle crise ?
Type de document :
Partie d'ouvrage: Chapitre
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Titre :
La crise ? Quelle crise ?
Auteur(s) :
Buchet de Neuilly, Yves [Auteur]
Titre de l’ouvrage :
Crises extrêmes. Face aux massacres, aux guerres civiles et aux génocides
Pagination :
270-286
Éditeur :
La Découverte
Date de publication :
2006
Mot(s)-clé(s) :
PESC
PESD
Gestion des crises
Bureaucratie
PESD
Gestion des crises
Bureaucratie
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Les clivages bureaucratiques et organisationnels sont multiples et très largement moteurs des initiatives européennes de gestion de crises. L'intervention de l'Union sur la scène internationale n'est pas seulement et pas ...
Lire la suite >Les clivages bureaucratiques et organisationnels sont multiples et très largement moteurs des initiatives européennes de gestion de crises. L'intervention de l'Union sur la scène internationale n'est pas seulement et pas nécessairement dictée par l'impulsion des « décideurs » politiques, même si ces derniers pèsent également et parfois de manière puissante dans le processus décisionnel. L'intervention de L'Union européenne n'est pas non plus une réaction à une « crise », qui serait clairement identifiée comme telle, et dont l'émergence suffirait à activer les dispositifs européens de gestion de crise. Ce que montre l'observation, c'est que la notion même de « crise » est finalement très accessoire dans l'opérationnalisation des instruments de gestion de crise. Ce n'est pas parce qu'il y a une crise qu'il est nécessaire d'intervenir et lorsque l'on intervient il n'y a pas nécessairement de crise (quand bien même pourrait-on définir « objectivement » ce que serait une crise). La « crise » est une sorte de présupposé tacite qu'il n'est pas nécessaire (et qu'il serait même risqué) d'interroger.Lire moins >
Lire la suite >Les clivages bureaucratiques et organisationnels sont multiples et très largement moteurs des initiatives européennes de gestion de crises. L'intervention de l'Union sur la scène internationale n'est pas seulement et pas nécessairement dictée par l'impulsion des « décideurs » politiques, même si ces derniers pèsent également et parfois de manière puissante dans le processus décisionnel. L'intervention de L'Union européenne n'est pas non plus une réaction à une « crise », qui serait clairement identifiée comme telle, et dont l'émergence suffirait à activer les dispositifs européens de gestion de crise. Ce que montre l'observation, c'est que la notion même de « crise » est finalement très accessoire dans l'opérationnalisation des instruments de gestion de crise. Ce n'est pas parce qu'il y a une crise qu'il est nécessaire d'intervenir et lorsque l'on intervient il n'y a pas nécessairement de crise (quand bien même pourrait-on définir « objectivement » ce que serait une crise). La « crise » est une sorte de présupposé tacite qu'il n'est pas nécessaire (et qu'il serait même risqué) d'interroger.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Vulgarisation :
Non
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-29T11:38:01Z