Pollera y vestido, le langage socio-ethnique ...
Document type :
Article dans une revue scientifique: Article original
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Title :
Pollera y vestido, le langage socio-ethnique du vêtement : migration, génération, profession et instruction
Author(s) :
Marchand, Veronique [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]

Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Journal title :
Cahiers d'Amérique Latine
Volume number :
60-61
Pages :
221-239
Publication date :
2009
Keyword(s) :
vêtement
femmes
migration
ascension sociale
femmes
migration
ascension sociale
English keyword(s) :
clothing
upward mobility
women
migration
upward mobility
women
migration
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
French abstract :
La plupart des commerçantes de La Paz, la capitale de la Bolivie, s’inscrivent dans un processus migratoire depuis la campagne et se caractérisent par une apparence vestimentaire particulière dont la pollera [jupe bouffante], ...
Show more >La plupart des commerçantes de La Paz, la capitale de la Bolivie, s’inscrivent dans un processus migratoire depuis la campagne et se caractérisent par une apparence vestimentaire particulière dont la pollera [jupe bouffante], le sombrero [chapeau melon] et la manta [châle] sont les attributs principaux. Cette tenue les distingue à la fois des « Indiennes », habillées de manière plus sobre, et des señoras, les « dames de la ville », de vestido, c’est-à-dire habillées à l’occidentale. Mais certaines des commerçantes sont, elles aussi, de vestido. Comment expliquer cette distinction ? Comment quitte-t-on le groupe des femmes de pollera, appelées aussi cholas [« Indiennes en ascension sociale »] ? Les femmes de pollera appartiennent à la première génération de migrantes, et semblent plus attachées à l’univers professionnel du marché. Si ces variables sont nécessaires à la compréhension de cette distinction vestimentaire, elles ne sont pas suffisantes car certaines femmes de la deuxième et troisième génération sont aussi de pollera. Le niveau d’instruction apparaît le critère le plus pertinent, combiné aux variables générationnelle, migratoire et professionnelle. Derrière le fait d’être de vestido, se cache un projet d’ascension sociale corrélé à un niveau d’études plus élevé.Show less >
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English abstract : [en]
Most tradeswomen of La Paz, the capital of Bolivia, enter into a migratory process starting from the country and characterize themselves by a particular appearance of dress, the principal attributes of which are the pollera ...
Show more >Most tradeswomen of La Paz, the capital of Bolivia, enter into a migratory process starting from the country and characterize themselves by a particular appearance of dress, the principal attributes of which are the pollera (ample skirt), the sombrero (bowler hat) and the manta (shawl). This dress distinguishes them both from the "Indian Women", dressed in a more sober way and from the señoras, "the ladies of the town", de vestido, that is : dressed in the western way. But some of the tradeswomen are also de vestido. How to explain this distinction? How can the women leave their group of the women de pollera called also cholas ["Indian Women in social ascent"]? The women de pollera belong to the first generation of migrants and seem more tied to the professional world of market. These variables are necessary to account this dress differentiation, but they are not sufficient because some women of the second or third generation are also de pollera. The sole really relevant criterion is the level of instruction, combined with other variables. As a matter of fact, to be de vestido hides a plan of social ascent correlated to the higher level of instruction.Show less >
Show more >Most tradeswomen of La Paz, the capital of Bolivia, enter into a migratory process starting from the country and characterize themselves by a particular appearance of dress, the principal attributes of which are the pollera (ample skirt), the sombrero (bowler hat) and the manta (shawl). This dress distinguishes them both from the "Indian Women", dressed in a more sober way and from the señoras, "the ladies of the town", de vestido, that is : dressed in the western way. But some of the tradeswomen are also de vestido. How to explain this distinction? How can the women leave their group of the women de pollera called also cholas ["Indian Women in social ascent"]? The women de pollera belong to the first generation of migrants and seem more tied to the professional world of market. These variables are necessary to account this dress differentiation, but they are not sufficient because some women of the second or third generation are also de pollera. The sole really relevant criterion is the level of instruction, combined with other variables. As a matter of fact, to be de vestido hides a plan of social ascent correlated to the higher level of instruction.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Non spécifiée
Administrative institution(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Research team(s) :
Ancrages et dynamiques comparés du politique
Submission date :
2020-07-27T10:37:03Z
2020-09-07T15:19:59Z
2020-09-18T06:38:23Z
2020-09-07T15:19:59Z
2020-09-18T06:38:23Z
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