La Chambre des comptes de Lille de 1386 à 1419
Type de document :
Ouvrage (y compris édition critique et traduction)
URL permanente :
Titre :
La Chambre des comptes de Lille de 1386 à 1419
Complément de titre :
Essor, organisation et fonctionnement d’une institution princière
Auteur(s) :
Santamaria, Jean-Baptiste [Auteur]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 [IRHiS]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 [IRHiS]
Éditeur :
Brepols Publishers
Lieu de publication :
Turnhout
Date de publication :
2012-01
Nombre de pages :
450
ISBN :
978-2-503-54080-1
Mot(s)-clé(s) :
Ducs de Bourgogne
Etat bourguignon
Pays-Bas bourguignons
Artois
Flandre
Culture administratives
Finances et comptabilité publiques
Etat bourguignon
Pays-Bas bourguignons
Artois
Flandre
Culture administratives
Finances et comptabilité publiques
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Accountability
Finances
Administration
Artois
Flanders
Dukes of Burgundy
Administrative culture
Low Countriers
Lille
Burgundian State
Finances
Administration
Artois
Flanders
Dukes of Burgundy
Administrative culture
Low Countriers
Lille
Burgundian State
Résumé :
La fondation d’une Chambre des comptes à Lille par Philippe le Hardi en 1386 fut l’un des outils principaux d’intégration des Pays-Bas méridionaux à l’Etat bourguignon naissant. Dans le cadre d’un Etat princier bipolaire ...
Lire la suite >La fondation d’une Chambre des comptes à Lille par Philippe le Hardi en 1386 fut l’un des outils principaux d’intégration des Pays-Bas méridionaux à l’Etat bourguignon naissant. Dans le cadre d’un Etat princier bipolaire largement tourné vers le royaume l’institution s’inspira des usages flamands, artésiens et monarchiques, et s’inséra dans un réseau de Chambres regroupant Paris, Dijon, Lille et bientôt Bruxelles. Tout en contrôlant plus de 200 comptes, elle traitait une information puisée dans son réseau de correspondants et ses archives, parvenant à élargir son périmètre d’intervention jusqu’au contrôle des comptes des officiers centraux des finances ducales. La Chambre sut également établir son autorité sur le domaine et les monnaies, et gagna le statut de cour de justice reconnue par le Parlement. Gardienne de l’autorité des ducs, elle ne cessa de rappeler le droit tout en exaltant la puissance de la grâce princière, même si elle ne put cependant jamais s’assurer le contrôle réel de l’administration financière.Lire moins >
Lire la suite >La fondation d’une Chambre des comptes à Lille par Philippe le Hardi en 1386 fut l’un des outils principaux d’intégration des Pays-Bas méridionaux à l’Etat bourguignon naissant. Dans le cadre d’un Etat princier bipolaire largement tourné vers le royaume l’institution s’inspira des usages flamands, artésiens et monarchiques, et s’inséra dans un réseau de Chambres regroupant Paris, Dijon, Lille et bientôt Bruxelles. Tout en contrôlant plus de 200 comptes, elle traitait une information puisée dans son réseau de correspondants et ses archives, parvenant à élargir son périmètre d’intervention jusqu’au contrôle des comptes des officiers centraux des finances ducales. La Chambre sut également établir son autorité sur le domaine et les monnaies, et gagna le statut de cour de justice reconnue par le Parlement. Gardienne de l’autorité des ducs, elle ne cessa de rappeler le droit tout en exaltant la puissance de la grâce princière, même si elle ne put cependant jamais s’assurer le contrôle réel de l’administration financière.Lire moins >
Audience :
Non spécifiée
Références liée(s) :
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2021-05-07T14:22:38Z