Impact de l’état émotionnel pré-hypnique ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
URL permanente :
Titre :
Impact de l’état émotionnel pré-hypnique sur le sommeil et la réactivité émotionnelle au réveil
Auteur(s) :
Delannoy, Julien [Auteur]
Laboratoire Sciences Cognitives et Sciences Affectives - UMR 9193 [SCALab]
Mandai, Osamu [Auteur]
Ashikaga Sleep Research Center
Arakawa, H. [Auteur]
Ashikaga Sleep Research Center
Honore, Jacques [Auteur]
Laboratoire Sciences Cognitives et Sciences Affectives - UMR 9193 [SCALab]
Kobayashi, Toshinori [Auteur]
Ashikaga Sleep Research Center
Sequeira, Henrique [Auteur]
Unité de Recherche Pluridisciplinaire Sport, Santé, Société (URePSSS) - ULR 7369 - ULR 4488 [URePSSS]
Laboratoire Sciences Cognitives et Sciences Affectives - UMR 9193 [SCALab]
Mandai, Osamu [Auteur]
Ashikaga Sleep Research Center
Arakawa, H. [Auteur]
Ashikaga Sleep Research Center
Honore, Jacques [Auteur]
Laboratoire Sciences Cognitives et Sciences Affectives - UMR 9193 [SCALab]
Kobayashi, Toshinori [Auteur]
Ashikaga Sleep Research Center
Sequeira, Henrique [Auteur]
Unité de Recherche Pluridisciplinaire Sport, Santé, Société (URePSSS) - ULR 7369 - ULR 4488 [URePSSS]
Titre de la revue :
Médecine du Sommeil
Numéro :
12
Pagination :
4
Date de publication :
2015
ISSN :
1769-4493
Discipline(s) HAL :
Sciences cognitives
Résumé :
Objectif Les émotions négatives ressenties au cours de la période diurne, telles que la tristesse, la colère, le regret et le stress, semblent avoir des effets néfastes sur les caractéristiques du sommeil. Par ailleurs, ...
Lire la suite >Objectif Les émotions négatives ressenties au cours de la période diurne, telles que la tristesse, la colère, le regret et le stress, semblent avoir des effets néfastes sur les caractéristiques du sommeil. Par ailleurs, les travaux sur la privation de sommeil suggèrent que le sommeil paradoxal influence la régulation émotionnelle au réveil. Le but de la présente étude était d’explorer les effets d’un état émotionnel (EE), en particulier négatif, induit au coucher, sur la période de sommeil qui suit, ainsi que sur la réactivité émotionnelle au réveil. Méthodes Douze hommes japonais droitiers (20,5 ± 1,2 ans), volontaires et payés, ont dormi 10 nuits au laboratoire : une nuit de familiarisation suivie de trois sessions de trois nuits consécutives. Chaque session incluait une nuit d’induction émotionnelle (NIE) précédée par une nuit d’adaptation et suivie par une nuit de récupération. L’intervalle entre chaque session était de quatre nuits. Avant le sommeil de la NIE, un EE était induit avec des films positifs, neutres ou négatifs. Au réveil, les participants devaient évaluer l’intensité d’expressions faciales émotionnelles, coléreuses, neutres, ou joyeuses. L’efficacité de l’induction émotionnelle a été mesurée avec la Positive and Negative Affect Scale et le Profile of Mood States. Un polysomnogramme standard a été enregistré. Résultats Premièrement, les données psychométriques montrent que les films positif et négatif induisent un EE congruent. Deuxièmement, le film négatif conduit à une augmentation du taux de sommeil paradoxal durant la NIE. Troisièmement, l’intensité subjective de visages coléreux, mesurée au réveil, tend à diminuer après une induction pré-hypnique négative. Conclusion Ce travail confirme que les films émotionnels peuvent induire des EE de même valence, et qu’ils sont utiles pour caractériser l’impact des EE négatifs sur le sommeil. En outre, il montre, pour la première fois, un impact d’informations négatives pré-hypniques sur la sensibilité aux informations émotionnelles au réveil. Nos données sont compatibles avec l’hypothèse que le sommeil paradoxal module la réactivité émotionnelle au réveil et plaident en faveur d’un rôle adaptatif du sommeil sur la régulation émotionnelle.Lire moins >
Lire la suite >Objectif Les émotions négatives ressenties au cours de la période diurne, telles que la tristesse, la colère, le regret et le stress, semblent avoir des effets néfastes sur les caractéristiques du sommeil. Par ailleurs, les travaux sur la privation de sommeil suggèrent que le sommeil paradoxal influence la régulation émotionnelle au réveil. Le but de la présente étude était d’explorer les effets d’un état émotionnel (EE), en particulier négatif, induit au coucher, sur la période de sommeil qui suit, ainsi que sur la réactivité émotionnelle au réveil. Méthodes Douze hommes japonais droitiers (20,5 ± 1,2 ans), volontaires et payés, ont dormi 10 nuits au laboratoire : une nuit de familiarisation suivie de trois sessions de trois nuits consécutives. Chaque session incluait une nuit d’induction émotionnelle (NIE) précédée par une nuit d’adaptation et suivie par une nuit de récupération. L’intervalle entre chaque session était de quatre nuits. Avant le sommeil de la NIE, un EE était induit avec des films positifs, neutres ou négatifs. Au réveil, les participants devaient évaluer l’intensité d’expressions faciales émotionnelles, coléreuses, neutres, ou joyeuses. L’efficacité de l’induction émotionnelle a été mesurée avec la Positive and Negative Affect Scale et le Profile of Mood States. Un polysomnogramme standard a été enregistré. Résultats Premièrement, les données psychométriques montrent que les films positif et négatif induisent un EE congruent. Deuxièmement, le film négatif conduit à une augmentation du taux de sommeil paradoxal durant la NIE. Troisièmement, l’intensité subjective de visages coléreux, mesurée au réveil, tend à diminuer après une induction pré-hypnique négative. Conclusion Ce travail confirme que les films émotionnels peuvent induire des EE de même valence, et qu’ils sont utiles pour caractériser l’impact des EE négatifs sur le sommeil. En outre, il montre, pour la première fois, un impact d’informations négatives pré-hypniques sur la sensibilité aux informations émotionnelles au réveil. Nos données sont compatibles avec l’hypothèse que le sommeil paradoxal module la réactivité émotionnelle au réveil et plaident en faveur d’un rôle adaptatif du sommeil sur la régulation émotionnelle.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CHU Lille
CNRS
CHU Lille
Équipe(s) de recherche :
Équipe Dynamique Émotionnelle et Pathologies (DEEP)
Date de dépôt :
2019-02-13T14:50:49Z
2020-02-18T16:53:38Z
2020-02-18T16:53:38Z