Autonomic reactivity to emotion: A marker ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
URL permanente :
Titre :
Autonomic reactivity to emotion: A marker of sub‐clinical anxiety and depression symptoms?
Auteur(s) :
De Zorzi, Lucas [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Ranfaing, Stephane [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Honore, Jacques [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Sequeira, Henrique [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Ranfaing, Stephane [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Honore, Jacques [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Sequeira, Henrique [Auteur]
Sciences Cognitives et Sciences Affectives (SCALab) - UMR 9193
Titre de la revue :
Psychophysiology
Nom court de la revue :
Psychophysiology
Numéro :
58
Pagination :
1-16
Éditeur :
Wiley Online Library
Date de publication :
2021-02-03
ISSN :
0048-5772
Discipline(s) HAL :
Sciences cognitives
Résumé :
L'anxiété et la dépression sont toutes deux caractérisées par une réactivité neurovégétative dérégulée aux émotions. Cependant, la plupart des expériences jusqu'à présent se sont concentrées sur la réactivité neurovégétative ...
Lire la suite >L'anxiété et la dépression sont toutes deux caractérisées par une réactivité neurovégétative dérégulée aux émotions. Cependant, la plupart des expériences jusqu'à présent se sont concentrées sur la réactivité neurovégétative aux stimuli présentés en vision centrale (VC) même si la saillance affective est également observée en vision périphérique (VP). Nous avons comparé la réactivité neurovégétative à des stimulations émotionnelles en VC et en VP chez 58 participants présentant une symptomatologie anxieuse élevée (HA) ou faible (LA) et dépressive élevée (HD) ou faible (LD), sur la base des scores STAI-B et BDI respectivement. Des images déplaisantes, plaisantes et neutres issues de l'IAPS ont été présentées à trois excentricités (VC : 0 ° ; VP : -12 et 12 °). La conductance cutanée, la température cutanée, le diamètre pupillaire et la fréquence cardiaque ont été enregistrés. Premièrement, les participants HA ont montré une plus grande dilatation de la pupille en réponse aux stimuli présentés en VP qu'en réponse à ceux présentés en VC. Deuxièmement, contrairement aux HD, l'effet de valence indexé par la conductance cutanée et l'effet d’activation émotionnelle indexé par la température cutanée ont été observés chez les LD. Troisièmement, l'anxiété et la dépression conduisent toutes deux à un effet de valence indexé par le réflexe de constriction pupillaire et la fréquence cardiaque. Ces résultats suggèrent une hyperréactivité à l'émotion et une hypervigilance à la VP dans l'anxiété. La dépression est associée à une atténuation de l'effet plaisant et à une réactivité neurovégétative émoussée à l'émotion. De plus, l'anxiété module principalement les stades précoces de la réactivité neurovégétative alors que la dépression affecte principalement les stades ultérieurs. L'impact différentiel des informations émotionnelles selon le champ visuel stimulé suggère l'utilisation de nouvelles stratégies de stimulation afin d'atténuer les symptômes anxieux et dépressifs.Lire moins >
Lire la suite >L'anxiété et la dépression sont toutes deux caractérisées par une réactivité neurovégétative dérégulée aux émotions. Cependant, la plupart des expériences jusqu'à présent se sont concentrées sur la réactivité neurovégétative aux stimuli présentés en vision centrale (VC) même si la saillance affective est également observée en vision périphérique (VP). Nous avons comparé la réactivité neurovégétative à des stimulations émotionnelles en VC et en VP chez 58 participants présentant une symptomatologie anxieuse élevée (HA) ou faible (LA) et dépressive élevée (HD) ou faible (LD), sur la base des scores STAI-B et BDI respectivement. Des images déplaisantes, plaisantes et neutres issues de l'IAPS ont été présentées à trois excentricités (VC : 0 ° ; VP : -12 et 12 °). La conductance cutanée, la température cutanée, le diamètre pupillaire et la fréquence cardiaque ont été enregistrés. Premièrement, les participants HA ont montré une plus grande dilatation de la pupille en réponse aux stimuli présentés en VP qu'en réponse à ceux présentés en VC. Deuxièmement, contrairement aux HD, l'effet de valence indexé par la conductance cutanée et l'effet d’activation émotionnelle indexé par la température cutanée ont été observés chez les LD. Troisièmement, l'anxiété et la dépression conduisent toutes deux à un effet de valence indexé par le réflexe de constriction pupillaire et la fréquence cardiaque. Ces résultats suggèrent une hyperréactivité à l'émotion et une hypervigilance à la VP dans l'anxiété. La dépression est associée à une atténuation de l'effet plaisant et à une réactivité neurovégétative émoussée à l'émotion. De plus, l'anxiété module principalement les stades précoces de la réactivité neurovégétative alors que la dépression affecte principalement les stades ultérieurs. L'impact différentiel des informations émotionnelles selon le champ visuel stimulé suggère l'utilisation de nouvelles stratégies de stimulation afin d'atténuer les symptômes anxieux et dépressifs.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Anxiety and depression are both characterized by dysregulated autonomic reactivity to emotion. However, most experiments until now have focused on autonomic reactivity to stimuli presented in central vision (CV) even if ...
Lire la suite >Anxiety and depression are both characterized by dysregulated autonomic reactivity to emotion. However, most experiments until now have focused on autonomic reactivity to stimuli presented in central vision (CV) even if affective saliency is also observed in peripheral vision (PV). We compared autonomic reactivity to CV and PV emotional stimulation in 58 participants with high anxious (HA) or low anxious (LA) and high depressive (HD) or low depressive (LD) symptomatology, based on STAI-B and BDI scores, respectively. Unpleasant (U), pleasant (P), and neutral (N) pictures from IAPS were presented at three eccentricities (0°: CV; −12 and 12°: PV). Skin conductance (SC), skin temperature, pupillary diameter, and heart rate (HR) were recorded. First, HA participants showed greater pupil dilation to emotional than to neutral stimuli in PV than in CV. Second, in contrast to HD, the valence effect indexed by SC and emotional arousal effect indexed by skin temperature were observed in LD. Third, both anxiety and depression lead to a valence effect indexed by pupillary light reflex and heart rate. These results suggest a hyperreactivity to emotion and hypervigilance to PV in anxiety. Depression is associated with an attenuation of positive effect and a global blunted autonomic reactivity to emotion. Moreover, anxiety mostly modulates the early processes of autonomic reactivity whereas depression mainly affects the later processes. The differential impact of emotional information over the visual field suggests the use of new stimulation strategies in order to attenuate anxious and depressive symptoms.Lire moins >
Lire la suite >Anxiety and depression are both characterized by dysregulated autonomic reactivity to emotion. However, most experiments until now have focused on autonomic reactivity to stimuli presented in central vision (CV) even if affective saliency is also observed in peripheral vision (PV). We compared autonomic reactivity to CV and PV emotional stimulation in 58 participants with high anxious (HA) or low anxious (LA) and high depressive (HD) or low depressive (LD) symptomatology, based on STAI-B and BDI scores, respectively. Unpleasant (U), pleasant (P), and neutral (N) pictures from IAPS were presented at three eccentricities (0°: CV; −12 and 12°: PV). Skin conductance (SC), skin temperature, pupillary diameter, and heart rate (HR) were recorded. First, HA participants showed greater pupil dilation to emotional than to neutral stimuli in PV than in CV. Second, in contrast to HD, the valence effect indexed by SC and emotional arousal effect indexed by skin temperature were observed in LD. Third, both anxiety and depression lead to a valence effect indexed by pupillary light reflex and heart rate. These results suggest a hyperreactivity to emotion and hypervigilance to PV in anxiety. Depression is associated with an attenuation of positive effect and a global blunted autonomic reactivity to emotion. Moreover, anxiety mostly modulates the early processes of autonomic reactivity whereas depression mainly affects the later processes. The differential impact of emotional information over the visual field suggests the use of new stimulation strategies in order to attenuate anxious and depressive symptoms.Lire moins >
Langue :
Anglais
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CHU Lille
CNRS
CHU Lille
Équipe(s) de recherche :
Équipe Dynamique Émotionnelle et Pathologies (DEEP)
Date de dépôt :
2021-10-13T18:28:53Z
2022-06-15T12:05:47Z
2022-06-15T12:05:47Z
Fichiers
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