L’utilisation des corpus électroniques ...
Document type :
Article dans une revue scientifique
Title :
L’utilisation des corpus électroniques chez le traducteur professionnel : quand ? comment ? pour quoi faire ?
Author(s) :
Journal title :
ILCEA: Revue de l’Institut des langues et cultures d'Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie
ILCEA
ILCEA
Publisher :
ILCEA / ELLUG
Publication date :
2016
ISSN :
1639-6073
Keyword(s) :
corpus
outil d’aide à la traduction
fluidité
qualité
minilecte
outil d’aide à la traduction
fluidité
qualité
minilecte
English keyword(s) :
translation tool
fluidity
quality
usage
minilect
fluidity
quality
usage
minilect
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Linguistique
French abstract :
Dans cet article, nous expliquons la façon dont les corpus électroniques peuvent être utilisés comme outils d’aide à la traduction (outils de TAO), aux côtés des autres outils plus « traditionnels » comme les dictionnaires ...
Show more >Dans cet article, nous expliquons la façon dont les corpus électroniques peuvent être utilisés comme outils d’aide à la traduction (outils de TAO), aux côtés des autres outils plus « traditionnels » comme les dictionnaires en ligne, les glossaires électroniques, les mémoires de traduction ou encore la traduction automatique. Spécifiquement, il s’agit de déterminer à quelle(s) étape(s) du projet de traduction (recherche documentaire, traduction, post-édition/révision) le recours aux différents types de corpus peut être le plus utile aux traducteurs, mais aussi de formuler des propositions afin de résoudre quelques problèmes d’ordre ergonomique posés par ces banques de données. Nous distinguons pour cela différents types de corpus (les corpus dits « de référence » comme le British National Corpus ou le Corpus of Contemporary American English ; les corpus de langue cible originale que l’on peut compiler soi-même pour la circonstance — do-it-yourself ou DIY corpora ; les corpus comparables et parallèles) et montrons, exemples concrets à l’appui, qu’ils apportent différentes informations d’ordre linguistique au traducteur. En particulier, nous nous attardons sur l’utilisation de deux types de corpus encore peu répandue à l’heure actuelle : le corpus DIY monolingue en langue cible originale, qui permet d’augmenter la fluidité de la langue cible, et le corpus DIY comparable de langues originales (langue source originale – langue cible originale), qui permet la prise en compte de l’usage (lexical, phraséologique, discursif) des textes très spécialisés (« minilectes »).Show less >
Show more >Dans cet article, nous expliquons la façon dont les corpus électroniques peuvent être utilisés comme outils d’aide à la traduction (outils de TAO), aux côtés des autres outils plus « traditionnels » comme les dictionnaires en ligne, les glossaires électroniques, les mémoires de traduction ou encore la traduction automatique. Spécifiquement, il s’agit de déterminer à quelle(s) étape(s) du projet de traduction (recherche documentaire, traduction, post-édition/révision) le recours aux différents types de corpus peut être le plus utile aux traducteurs, mais aussi de formuler des propositions afin de résoudre quelques problèmes d’ordre ergonomique posés par ces banques de données. Nous distinguons pour cela différents types de corpus (les corpus dits « de référence » comme le British National Corpus ou le Corpus of Contemporary American English ; les corpus de langue cible originale que l’on peut compiler soi-même pour la circonstance — do-it-yourself ou DIY corpora ; les corpus comparables et parallèles) et montrons, exemples concrets à l’appui, qu’ils apportent différentes informations d’ordre linguistique au traducteur. En particulier, nous nous attardons sur l’utilisation de deux types de corpus encore peu répandue à l’heure actuelle : le corpus DIY monolingue en langue cible originale, qui permet d’augmenter la fluidité de la langue cible, et le corpus DIY comparable de langues originales (langue source originale – langue cible originale), qui permet la prise en compte de l’usage (lexical, phraséologique, discursif) des textes très spécialisés (« minilectes »).Show less >
English abstract : [en]
In this article, we explain how electronic corpora can be used as translation tools (CAT tools) to complement other, more “traditional” tools like on-line dictionaries, electronic glossaries, translation memories, or machine ...
Show more >In this article, we explain how electronic corpora can be used as translation tools (CAT tools) to complement other, more “traditional” tools like on-line dictionaries, electronic glossaries, translation memories, or machine translation. Specifically, this article aims to determine the different steps of a translation project (documentary research, translation, post-edition/revision) for which using different kinds of corpora can be the most useful for translators, but also aims to make suggestions to try and remedy some of the ergonomics-related issues associated with the use of such linguistic databases. In order to do so, we distinguish between different types of corpora (reference corpora like the British National Corpus or the Corpus Of Contemporary American English; self-collected corpora of original target language texts (do-it-yourself or DIY corpora); comparable and parallel corpora) and show, through concrete examples, that they provide translators with different kinds of linguistic information. In particular, we focus on the use of two types of corpora which is still quite rare today: monolingual DIY corpora in the original target language, which allow for the increase of the target texts’ naturalness, and comparable DIY corpora of original languages (original source language – original target language), which help to reveal usage (lexical, phraseological, discursive) of highly specialized texts (“minilects”).Show less >
Show more >In this article, we explain how electronic corpora can be used as translation tools (CAT tools) to complement other, more “traditional” tools like on-line dictionaries, electronic glossaries, translation memories, or machine translation. Specifically, this article aims to determine the different steps of a translation project (documentary research, translation, post-edition/revision) for which using different kinds of corpora can be the most useful for translators, but also aims to make suggestions to try and remedy some of the ergonomics-related issues associated with the use of such linguistic databases. In order to do so, we distinguish between different types of corpora (reference corpora like the British National Corpus or the Corpus Of Contemporary American English; self-collected corpora of original target language texts (do-it-yourself or DIY corpora); comparable and parallel corpora) and show, through concrete examples, that they provide translators with different kinds of linguistic information. In particular, we focus on the use of two types of corpora which is still quite rare today: monolingual DIY corpora in the original target language, which allow for the increase of the target texts’ naturalness, and comparable DIY corpora of original languages (original source language – original target language), which help to reveal usage (lexical, phraseological, discursive) of highly specialized texts (“minilects”).Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Collections :
Source :