ESCHYLE, "Les Choéphores" et "Les Euménides".
Document type :
Ouvrage (y compris édition critique et traduction)
Title :
ESCHYLE, "Les Choéphores" et "Les Euménides".
Alternative title :
Dans une traduction de Jean et Mayotte Bollack
Author(s) :
Bollack, Jean [Auteur]
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Bollack, Mayotte [Auteur]
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Bollack, Mayotte [Auteur]
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Publisher :
Les Editions de Minuit
Publication date :
2009
Number of pages :
138 p.
Keyword(s) :
tragédie grecque
philologie grecque
philologie grecque
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Etudes classiques
French abstract :
Le meurtre du grand roi a eu lieu. C'est le sujet d'Agamemnon, la première pièce de la trilogie d'Eschyle que depuis vingt-cinq siècles nous appelons L'Orestie. Lui succèdent les deux pièces réunies dans ce volume, Les ...
Show more >Le meurtre du grand roi a eu lieu. C'est le sujet d'Agamemnon, la première pièce de la trilogie d'Eschyle que depuis vingt-cinq siècles nous appelons L'Orestie. Lui succèdent les deux pièces réunies dans ce volume, Les Choéphores, ou « Les Verseuses de libations », et Les Euménides ou « Les Bienveillantes ». L'une célèbre la vengeance rituelle d'un meurtre horrible par une exécution scandaleuse, qui demande à son tour une purification : deux enfants tuent leur mère, une reine, et son concubin. Les libations répétées, offrandes ou sacrifices, ne se concilieront pas les morts. L'autre conduit au lent ralliement des puissances souterraines qui défendent les victimes des crimes de sang. L'unité des deux pièces apparaît dans le fait qu'elles appartiennent toutes deux aux suites et aux lourdes conséquences d'un désastre primordial : pourtant elles ont chacune un monde à elle, l'un humain, l'autre divin: elles sont jouaЫes conjointement ou séparément. Leur traduction a pu donner dans le passé des chefs-d'oeuvre de pompe ou d'éloquence, mais jamais sans doute la lecture brute des mots et de la métaphore grecque n'a aspiré aussi intensément à rencontrer le théâtre et son ouverture à la modernité, sur le terrain de la langue étrangère. L'alliance se cherche entre le déchiffrement patient de la lettre et l'oralité éclatante de la performance.Show less >
Show more >Le meurtre du grand roi a eu lieu. C'est le sujet d'Agamemnon, la première pièce de la trilogie d'Eschyle que depuis vingt-cinq siècles nous appelons L'Orestie. Lui succèdent les deux pièces réunies dans ce volume, Les Choéphores, ou « Les Verseuses de libations », et Les Euménides ou « Les Bienveillantes ». L'une célèbre la vengeance rituelle d'un meurtre horrible par une exécution scandaleuse, qui demande à son tour une purification : deux enfants tuent leur mère, une reine, et son concubin. Les libations répétées, offrandes ou sacrifices, ne se concilieront pas les morts. L'autre conduit au lent ralliement des puissances souterraines qui défendent les victimes des crimes de sang. L'unité des deux pièces apparaît dans le fait qu'elles appartiennent toutes deux aux suites et aux lourdes conséquences d'un désastre primordial : pourtant elles ont chacune un monde à elle, l'un humain, l'autre divin: elles sont jouaЫes conjointement ou séparément. Leur traduction a pu donner dans le passé des chefs-d'oeuvre de pompe ou d'éloquence, mais jamais sans doute la lecture brute des mots et de la métaphore grecque n'a aspiré aussi intensément à rencontrer le théâtre et son ouverture à la modernité, sur le terrain de la langue étrangère. L'alliance se cherche entre le déchiffrement patient de la lettre et l'oralité éclatante de la performance.Show less >
Language :
Français
Audience :
Non spécifiée
Popular science :
Non
Collections :
Source :