Observations radar VHF des courants de ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
Titre :
Observations radar VHF des courants de surface au large de la côte nord d'Opale dans l'est de la Manche
Auteur(s) :
Sentchev, Alexei [Auteur correspondant]
Université du Littoral Côte d'Opale [ULCO]
Ecosystèmes littoraux et côtiers [ELICO]
Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (LOG) - UMR 8187 [LOG]
Yaremchuk, M. [Auteur]
International Pacific Research Center [IPRC]

Université du Littoral Côte d'Opale [ULCO]
Ecosystèmes littoraux et côtiers [ELICO]
Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (LOG) - UMR 8187 [LOG]
Yaremchuk, M. [Auteur]
International Pacific Research Center [IPRC]
Titre de la revue :
CONTINENTAL SHELF RESEARCH
Pagination :
2449-2464
Éditeur :
Elsevier
Date de publication :
2007-11-15
ISSN :
0278-4343
Mot(s)-clé(s) :
Courant de marée
courant résiduel
Convergence des courants de surface
radar VHF
Dynamique ROFI
Manche
courant résiduel
Convergence des courants de surface
radar VHF
Dynamique ROFI
Manche
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Tidal current
Residual current
Surface current convergence
VHF radar
ROFI dynamics
English Channel
Residual current
Surface current convergence
VHF radar
ROFI dynamics
English Channel
Discipline(s) HAL :
Planète et Univers [physics]
Résumé :
Deux radars à très haute fréquence (VHFR) opérant sur la côte d'Opale, dans l'est de la Manche, ont fourni un ensemble de données quasi continu de 35 jours sur les courants de surface, sur une zone de 500 km² , avec une ...
Lire la suite >Deux radars à très haute fréquence (VHFR) opérant sur la côte d'Opale, dans l'est de la Manche, ont fourni un ensemble de données quasi continu de 35 jours sur les courants de surface, sur une zone de 500 km² , avec une résolution de 0,6 à 1,8 km . Le suivi des dériveurs Argo et les sondages CTD ont complété les observations VHFR, qui s'étendaient sur environ 25 km au large. Les données radar permettent de résoudre trois modes fondamentaux de variation de la vitesse de surface dans la zone, déterminés par les marées, les vents et les flux d'eau douce associés au débit saisonnier des rivières. Le premier mode, responsable de 90 % de la variabilité, est caractérisé par un écoulement le long du littoral, tandis que les deuxième et troisième modes présentent des structures transversales et tourbillonnaires dans le champ de vitesse du courant. Ces trois modes présentent une variabilité semi-diurne dominante et une modulation basse fréquence par le cycle de marées de mortes-eaux vives. Bien que le forçage des marées contribue majoritairement à la variabilité des courants locaux, la baroclinicité joue un rôle important dans la formation du champ de vitesse 3D moyenné sur le cycle de marée et peut fortement affecter la dynamique des traceurs à des échelles de temps plus longues. Une décomposition empirique en fonction orthogonale (EOF) et une analyse spectrale rotative des données VHFR révèlent une discontinuité du champ de vitesse se produisant à environ 10 km au large, causée par l'inversion du signe de rotation du vecteur courant. Cette caractéristique de la circulation locale est responsable de la convergence des courants de surface au jusant, de leur divergence au flot et d'un fort mouvement vertical oscillatoire. L'analyse spectrale des courants observés et les résultats du suivi des dériveurs Agro indiquent que la ligne de convergence suit approximativement l'isobathe de 30 m. La caractéristique la plus marquée de la circulation résiduelle dérivée du radar est l'intensification le long de la côte des courants de surface avec une amplitude de vitesse de 0,25 m/s typique des régions d'influence des eaux douces (ROFI). L'analyse a fourni un examen exploratoire utile des courants de surface, suggérant que la circulation au large de la côte d'Opale est régie par la dynamique ROFI sur le fond hypertidal.Lire moins >
Lire la suite >Deux radars à très haute fréquence (VHFR) opérant sur la côte d'Opale, dans l'est de la Manche, ont fourni un ensemble de données quasi continu de 35 jours sur les courants de surface, sur une zone de 500 km² , avec une résolution de 0,6 à 1,8 km . Le suivi des dériveurs Argo et les sondages CTD ont complété les observations VHFR, qui s'étendaient sur environ 25 km au large. Les données radar permettent de résoudre trois modes fondamentaux de variation de la vitesse de surface dans la zone, déterminés par les marées, les vents et les flux d'eau douce associés au débit saisonnier des rivières. Le premier mode, responsable de 90 % de la variabilité, est caractérisé par un écoulement le long du littoral, tandis que les deuxième et troisième modes présentent des structures transversales et tourbillonnaires dans le champ de vitesse du courant. Ces trois modes présentent une variabilité semi-diurne dominante et une modulation basse fréquence par le cycle de marées de mortes-eaux vives. Bien que le forçage des marées contribue majoritairement à la variabilité des courants locaux, la baroclinicité joue un rôle important dans la formation du champ de vitesse 3D moyenné sur le cycle de marée et peut fortement affecter la dynamique des traceurs à des échelles de temps plus longues. Une décomposition empirique en fonction orthogonale (EOF) et une analyse spectrale rotative des données VHFR révèlent une discontinuité du champ de vitesse se produisant à environ 10 km au large, causée par l'inversion du signe de rotation du vecteur courant. Cette caractéristique de la circulation locale est responsable de la convergence des courants de surface au jusant, de leur divergence au flot et d'un fort mouvement vertical oscillatoire. L'analyse spectrale des courants observés et les résultats du suivi des dériveurs Agro indiquent que la ligne de convergence suit approximativement l'isobathe de 30 m. La caractéristique la plus marquée de la circulation résiduelle dérivée du radar est l'intensification le long de la côte des courants de surface avec une amplitude de vitesse de 0,25 m/s typique des régions d'influence des eaux douces (ROFI). L'analyse a fourni un examen exploratoire utile des courants de surface, suggérant que la circulation au large de la côte d'Opale est régie par la dynamique ROFI sur le fond hypertidal.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Two very high-frequency radars (VHFR) operating on the Opal coast of eastern English Channel provided a nearly continuous 35-day long dataset of surface currents over a 500 km2 area at 0.6–1.8 km resolution. Argo drifter ...
Lire la suite >Two very high-frequency radars (VHFR) operating on the Opal coast of eastern English Channel provided a nearly continuous 35-day long dataset of surface currents over a 500 km2 area at 0.6–1.8 km resolution. Argo drifter tracking and CTD soundings complemented the VHFR observations, which extended approximately 25 km offshore. The radar data resolve three basic modes of the surface velocity variation in the area, that are driven by tides, winds and freshwater fluxes associated with seasonal river discharge. The first mode, accounting for 90% of variability, is characterized by an along-shore flow pattern, whereas the second and third modes exhibit cross-shore, and eddy-like structures in the current velocity field. All the three modes show the dominant semi-diurnal variability and low-frequency modulation by the neap-spring tidal cycle. Although tidal forcing provides the major contribution to variability of local currents, baroclinicity plays an important role in shaping the 3D velocity field averaged over the tidal cycle and may strongly affect tracer dynamics on larger time scales. An empirical orthogonal function (EOF) decomposition and a spectral rotary analysis of the VHFR data reveal a discontinuity in the velocity field occurring approximately 10 km offshore which was caused by the reversal in the sign of rotation of the current vector. This feature of local circulation is responsible for surface current convergence on ebb, divergence on flood and strong oscillatory vertical motion. Spectral analysis of the observed currents and the results of the Agro drifter tracking indicate that the line of convergence approximately follows the 30-m isobath. The most pronounced feature of the radar-derived residual circulation is the along-coast intensification of surface currents with velocity magnitude of 0.25 m/s typical for the Regions of Freshwater Influence (ROFI). The analysis has provided a useful, exploratory examination of surface currents, suggesting that the circulation off the Opal coast is governed by ROFI dynamics on the hypertidal background.Lire moins >
Lire la suite >Two very high-frequency radars (VHFR) operating on the Opal coast of eastern English Channel provided a nearly continuous 35-day long dataset of surface currents over a 500 km2 area at 0.6–1.8 km resolution. Argo drifter tracking and CTD soundings complemented the VHFR observations, which extended approximately 25 km offshore. The radar data resolve three basic modes of the surface velocity variation in the area, that are driven by tides, winds and freshwater fluxes associated with seasonal river discharge. The first mode, accounting for 90% of variability, is characterized by an along-shore flow pattern, whereas the second and third modes exhibit cross-shore, and eddy-like structures in the current velocity field. All the three modes show the dominant semi-diurnal variability and low-frequency modulation by the neap-spring tidal cycle. Although tidal forcing provides the major contribution to variability of local currents, baroclinicity plays an important role in shaping the 3D velocity field averaged over the tidal cycle and may strongly affect tracer dynamics on larger time scales. An empirical orthogonal function (EOF) decomposition and a spectral rotary analysis of the VHFR data reveal a discontinuity in the velocity field occurring approximately 10 km offshore which was caused by the reversal in the sign of rotation of the current vector. This feature of local circulation is responsible for surface current convergence on ebb, divergence on flood and strong oscillatory vertical motion. Spectral analysis of the observed currents and the results of the Agro drifter tracking indicate that the line of convergence approximately follows the 30-m isobath. The most pronounced feature of the radar-derived residual circulation is the along-coast intensification of surface currents with velocity magnitude of 0.25 m/s typical for the Regions of Freshwater Influence (ROFI). The analysis has provided a useful, exploratory examination of surface currents, suggesting that the circulation off the Opal coast is governed by ROFI dynamics on the hypertidal background.Lire moins >
Langue :
Anglais
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Source :
Fichiers
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