Bâtir l'architecture intime : une ...
Document type :
Thèse
Title :
Bâtir l'architecture intime : une recherche-création sur la chorégraphie comme champ expansé
English title :
Building an intimate architecture : Practice-as-research in expanded choreography
Author(s) :
Zambrano Orozco, Martha Scheherazade [Auteur]
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères - ULR 4074 [CECILLE]
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères - ULR 4074 [CECILLE]
Thesis director(s) :
Marie-Pierre Lassus
Defence date :
2021-12-17
Jury president :
Cécile Chantraine [Président]
Juan Carlos Baeza Soto [Rapporteur]
Grazia Giacco
Bruno Traversi
Marie Glon
Fabrice Guillot
Juan Carlos Baeza Soto [Rapporteur]
Grazia Giacco
Bruno Traversi
Marie Glon
Fabrice Guillot
Jury member(s) :
Cécile Chantraine [Président]
Juan Carlos Baeza Soto [Rapporteur]
Grazia Giacco
Bruno Traversi
Marie Glon
Fabrice Guillot
Juan Carlos Baeza Soto [Rapporteur]
Grazia Giacco
Bruno Traversi
Marie Glon
Fabrice Guillot
Accredited body :
Université de Lille
Doctoral school :
École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
NNT :
2021LILUH059
Keyword(s) :
Chorégraphie
Recherche-création
Corps
Danse
Relationalité
Chorégraphie expansée
Recherche-création
Corps
Danse
Relationalité
Chorégraphie expansée
English keyword(s) :
Choreography
Practice-as-research
Body
Danse
Creation
Expanded choreography
Practice-as-research
Body
Danse
Creation
Expanded choreography
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Musique, musicologie et arts de la scène
French abstract :
Depuis plusieurs années, la chorégraphie et la danse s’émancipent l’une de l’autre et une nouvelle conception de la chorégraphie comme « champ expansé » se développe. Il s’agit de penser la chorégraphie comme une pratique ...
Show more >Depuis plusieurs années, la chorégraphie et la danse s’émancipent l’une de l’autre et une nouvelle conception de la chorégraphie comme « champ expansé » se développe. Il s’agit de penser la chorégraphie comme une pratique qui dépasse les frontières de l’art et de l’éducation pour s’intéresser à la société. Présentée comme une activité éminemment théorique et critique (Jenn Joy) elle devient une technologie (c’est-à-dire un entrelacement de possibilités pour activer les connaissances appropriées à une situation donnée) qui peut s’appliquer à différents champs et situations. Selon Mårten Spångberg, la chorégraphie est « l’opportunité d’activer des formes de navigation du monde » ; « une façon d’approcher et de conduire la vie » . Nous nous approprions cette notion de chorégraphie expansée pour nous intéresser à ce qu’elle peut apporter à nos façons de nous mettre en relation avec l’humain et le non-humain. La proposition de renouveler cette notion et d’en faire une pratique expansée répond à un nouveau paradigme qui amplifie et dépasse sa conception disciplinaire pour expérimenter d’autres façons de nous positionner dans le monde et de soutenir nos corps en lien avec un milieu. Ainsi, à partir du champ expansé de la chorégraphie, nous développons des stratégies relationnelles pour expérimenter un apprentissage par le corps et souscrivons à une ouverture artistique mais aussi à une ouverture de la discipline à d’autres pratiques. Cette thèse combine des pratiques de création et de recherche sur la chorégraphie à partir de la question : qu’est-ce qui nous soutient ? Sur la base d’une méthodologie heuristique située entre la pratique et la réflexion, nous avons conçu des dispositifs de recherche chorégraphiques pour écrire le corps en situation de création, que nous nommons les corpographies. Conçues avec une pluralité de corps, celles-ci explorent les questions de recherche tout en créant de nouveaux questionnements et de nouvelles pistes de réflexion. Finalement, nous présentons le processus de création de la pièce chorégraphique K( )SA, moelle épinière de cette recherche-création et incarnation singulière des questionnements de cette recherche.Show less >
Show more >Depuis plusieurs années, la chorégraphie et la danse s’émancipent l’une de l’autre et une nouvelle conception de la chorégraphie comme « champ expansé » se développe. Il s’agit de penser la chorégraphie comme une pratique qui dépasse les frontières de l’art et de l’éducation pour s’intéresser à la société. Présentée comme une activité éminemment théorique et critique (Jenn Joy) elle devient une technologie (c’est-à-dire un entrelacement de possibilités pour activer les connaissances appropriées à une situation donnée) qui peut s’appliquer à différents champs et situations. Selon Mårten Spångberg, la chorégraphie est « l’opportunité d’activer des formes de navigation du monde » ; « une façon d’approcher et de conduire la vie » . Nous nous approprions cette notion de chorégraphie expansée pour nous intéresser à ce qu’elle peut apporter à nos façons de nous mettre en relation avec l’humain et le non-humain. La proposition de renouveler cette notion et d’en faire une pratique expansée répond à un nouveau paradigme qui amplifie et dépasse sa conception disciplinaire pour expérimenter d’autres façons de nous positionner dans le monde et de soutenir nos corps en lien avec un milieu. Ainsi, à partir du champ expansé de la chorégraphie, nous développons des stratégies relationnelles pour expérimenter un apprentissage par le corps et souscrivons à une ouverture artistique mais aussi à une ouverture de la discipline à d’autres pratiques. Cette thèse combine des pratiques de création et de recherche sur la chorégraphie à partir de la question : qu’est-ce qui nous soutient ? Sur la base d’une méthodologie heuristique située entre la pratique et la réflexion, nous avons conçu des dispositifs de recherche chorégraphiques pour écrire le corps en situation de création, que nous nommons les corpographies. Conçues avec une pluralité de corps, celles-ci explorent les questions de recherche tout en créant de nouveaux questionnements et de nouvelles pistes de réflexion. Finalement, nous présentons le processus de création de la pièce chorégraphique K( )SA, moelle épinière de cette recherche-création et incarnation singulière des questionnements de cette recherche.Show less >
English abstract : [en]
For several years, choreography and dance have been emancipating themselves from each other and a new conception of choreography as an "expanded field" has been developing. This concept considers choreography as a practice ...
Show more >For several years, choreography and dance have been emancipating themselves from each other and a new conception of choreography as an "expanded field" has been developing. This concept considers choreography as a practice that goes beyond the boundaries of art and education to be interested in society. Presented as an eminently theoretical and critical activity (Jenn Joy) it becomes a technology (that is to say, as an entanglement of possibilities having no precise goal but opening up possibilities to find and activate accurate knowledge for a certain situation) which can apply to different fields (Mårten Spångberg, 2017). In this sense, choreography is "the opportunity to enable forms of navigation of the world"; "A way of approaching and conducting life". We appropriate this notion of expanded choreography to address the question of how choreography can contribute to our ways of relating to the human and the non-human. The proposal to renew the notion of choreography and to make of it an expanded practice responds to a new paradigm that amplifies and surpasses its disciplinary conception to experiment with other ways of positioning ourselves in the world and of supporting our bodies in connection to an environment. Thus, from the expanded field of choreography, we develop relational strategies to experience learning through the body and subscribe to an artistic openness but also to an openness of the discipline to other practices. This thesis combines academic and artistic research on choreography based on the question: What sustains us? Based on a heuristic methodology between practice and reflection, we have designed choreographic research devices to write the body in the situation of creation, which we call corpographies. Conceived with a plurality of bodies, these explore our research questions while creating new questions and new avenues of reflection. Finally, we present the process of creation for the choreographic solo K()SA, the backbone of this exploration of practice-as-research and the singular embodiment of the questions brought forth by this research.Show less >
Show more >For several years, choreography and dance have been emancipating themselves from each other and a new conception of choreography as an "expanded field" has been developing. This concept considers choreography as a practice that goes beyond the boundaries of art and education to be interested in society. Presented as an eminently theoretical and critical activity (Jenn Joy) it becomes a technology (that is to say, as an entanglement of possibilities having no precise goal but opening up possibilities to find and activate accurate knowledge for a certain situation) which can apply to different fields (Mårten Spångberg, 2017). In this sense, choreography is "the opportunity to enable forms of navigation of the world"; "A way of approaching and conducting life". We appropriate this notion of expanded choreography to address the question of how choreography can contribute to our ways of relating to the human and the non-human. The proposal to renew the notion of choreography and to make of it an expanded practice responds to a new paradigm that amplifies and surpasses its disciplinary conception to experiment with other ways of positioning ourselves in the world and of supporting our bodies in connection to an environment. Thus, from the expanded field of choreography, we develop relational strategies to experience learning through the body and subscribe to an artistic openness but also to an openness of the discipline to other practices. This thesis combines academic and artistic research on choreography based on the question: What sustains us? Based on a heuristic methodology between practice and reflection, we have designed choreographic research devices to write the body in the situation of creation, which we call corpographies. Conceived with a plurality of bodies, these explore our research questions while creating new questions and new avenues of reflection. Finally, we present the process of creation for the choreographic solo K()SA, the backbone of this exploration of practice-as-research and the singular embodiment of the questions brought forth by this research.Show less >
Language :
Français
Source :
Files
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