The role of eye height in judgment of an ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
DOI :
URL permanente :
Titre :
The role of eye height in judgment of an affordance of passage under a barrier
Auteur(s) :
Marcilly, Romaric [Auteur]
Laboratoire d'Automatique, de Mécanique et d'Informatique industrielles et Humaines - UMR 8201 [LAMIH]
Luyat, Marion [Auteur]
Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies [LNFP]
Psychologie : Interactions, Temps, Émotions, Cognition (PSITEC) - ULR 4072
Laboratoire d'Automatique, de Mécanique et d'Informatique industrielles et Humaines - UMR 8201 [LAMIH]
Luyat, Marion [Auteur]
Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies [LNFP]
Psychologie : Interactions, Temps, Émotions, Cognition (PSITEC) - ULR 4072
Titre de la revue :
Current Psychology Letters: Behaviour, Brain & Cognition
Numéro :
24
Éditeur :
OpenEdition
Date de publication :
2008-01-01
Discipline(s) HAL :
Sciences cognitives
Résumé :
D’après la théorie écologique de la perception (Gibson, 1979), l’observateur-acteur, au cœur de ses multiples interactions avec l’environnement, perçoit des affordances, c’est-à-dire des opportunités d’action. Cette ...
Lire la suite >D’après la théorie écologique de la perception (Gibson, 1979), l’observateur-acteur, au cœur de ses multiples interactions avec l’environnement, perçoit des affordances, c’est-à-dire des opportunités d’action. Cette perception serait directe et nécessiterait la prise d’information qui spécifierait la relation entre les caractéristiques de l’environnement et les propriétés de l’individu. L’objectif de cette recherche est d’étudier le rôle de la hauteur des yeux dans des jugements perceptifs de passage sous une barre. Huit participants ont effectué des jugements verbaux à propos de la hauteur minimale d’une barre sous laquelle ils pouvaient passer sans baisser la tête en marchant à vitesse normale. La hauteur des yeux perçue était également mesurée. Les jugements étaient effectués dans trois conditions de vision: (i) utilisation de lunettes à verres neutres (condition de base), (ii) utilisation de lunettes avec verre prismatique (déviation vers le bas de 20 dp) et (iii) après adaptation à ces lunettes. Les résultats montrent que les deux types de jugements (hauteur minimale et hauteur des yeux perçue) sont affectés par le port des prismes. Ils révèlent notamment un effet de l’adaptation aux prismes (after-effect) significatif. Cet after-effect est mis en évidence pour les deux types de jugements. Ces résultats étayent l’hypothèse selon laquelle la hauteur des yeux effective, souple et adaptable, est calibrée par rapport à la scène visuelle. En retour, la hauteur des yeux effective peut servir à estimer des potentialités d’action pour l’organisme.Lire moins >
Lire la suite >D’après la théorie écologique de la perception (Gibson, 1979), l’observateur-acteur, au cœur de ses multiples interactions avec l’environnement, perçoit des affordances, c’est-à-dire des opportunités d’action. Cette perception serait directe et nécessiterait la prise d’information qui spécifierait la relation entre les caractéristiques de l’environnement et les propriétés de l’individu. L’objectif de cette recherche est d’étudier le rôle de la hauteur des yeux dans des jugements perceptifs de passage sous une barre. Huit participants ont effectué des jugements verbaux à propos de la hauteur minimale d’une barre sous laquelle ils pouvaient passer sans baisser la tête en marchant à vitesse normale. La hauteur des yeux perçue était également mesurée. Les jugements étaient effectués dans trois conditions de vision: (i) utilisation de lunettes à verres neutres (condition de base), (ii) utilisation de lunettes avec verre prismatique (déviation vers le bas de 20 dp) et (iii) après adaptation à ces lunettes. Les résultats montrent que les deux types de jugements (hauteur minimale et hauteur des yeux perçue) sont affectés par le port des prismes. Ils révèlent notamment un effet de l’adaptation aux prismes (after-effect) significatif. Cet after-effect est mis en évidence pour les deux types de jugements. Ces résultats étayent l’hypothèse selon laquelle la hauteur des yeux effective, souple et adaptable, est calibrée par rapport à la scène visuelle. En retour, la hauteur des yeux effective peut servir à estimer des potentialités d’action pour l’organisme.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
According to the ecological theory of visual perception (Gibson, 1979), the perceiver-actor perceives affordances (i.e. opportunities of action) through multiple interactions with the environment. This perception is direct ...
Lire la suite >According to the ecological theory of visual perception (Gibson, 1979), the perceiver-actor perceives affordances (i.e. opportunities of action) through multiple interactions with the environment. This perception is direct and consists in picking up information that specifies the relationship between the environment's characteristics and the perceiver-actor's properties. The aim of the work reported here was to study the role of eye height in the perceptual judgments of passability under a barrier. Eight participants were asked to verbally judge the minimal height of a barrier under which they could pass without lowering their head. Their perceived eye height was also measured. The judgments were made in three viewing conditions: (i) wearing neutral glasses (the baseline condition), (ii) immediately after putting on glasses with prismatic deviation (a 20PD downward deviation) and (iii) after adaptation to the prismatic deviation. The results showed that the two judgments (minimal barrier height and perceived eye height) were affected in the same way by the prisms. Most significantly, an after-effect occurred and had a similar impact on the two judgments. These results suggest that the effective eye height is not fixed but can be adapted and calibrated relative to the visual array. Accordingly, effective eye height can help estimate action potentialities for the organism.Lire moins >
Lire la suite >According to the ecological theory of visual perception (Gibson, 1979), the perceiver-actor perceives affordances (i.e. opportunities of action) through multiple interactions with the environment. This perception is direct and consists in picking up information that specifies the relationship between the environment's characteristics and the perceiver-actor's properties. The aim of the work reported here was to study the role of eye height in the perceptual judgments of passability under a barrier. Eight participants were asked to verbally judge the minimal height of a barrier under which they could pass without lowering their head. Their perceived eye height was also measured. The judgments were made in three viewing conditions: (i) wearing neutral glasses (the baseline condition), (ii) immediately after putting on glasses with prismatic deviation (a 20PD downward deviation) and (iii) after adaptation to the prismatic deviation. The results showed that the two judgments (minimal barrier height and perceived eye height) were affected in the same way by the prisms. Most significantly, an after-effect occurred and had a similar impact on the two judgments. These results suggest that the effective eye height is not fixed but can be adapted and calibrated relative to the visual array. Accordingly, effective eye height can help estimate action potentialities for the organism.Lire moins >
Langue :
Anglais
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2022-06-15T20:58:46Z
2022-06-22T06:51:46Z
2022-06-28T17:40:17Z
2022-06-22T06:51:46Z
2022-06-28T17:40:17Z