Le public des expositions au XVIIIe siècle ...
Type de document :
Partie d'ouvrage
URL permanente :
Titre :
Le public des expositions au XVIIIe siècle : du plaisir sensoriel et sensible à la connaissance de la peinture
Auteur(s) :
Titre de l’ouvrage :
Le corps sensoriel au sein des loisirs et des divertissements
Pagination :
123-140
Éditeur :
Hermann-Éditions
Lieu de publication :
Paris
France
France
Date de publication :
2023
ISBN :
9791037029713
Mot(s)-clé(s) :
18e siècle
exposition
public
sensorialité
exposition
public
sensorialité
Mot(s)-clé(s) en anglais :
18th century
exhibition
public
sensoriality
exhibition
public
sensoriality
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Résumé :
L’organisation régulière d’expositions d’art ouvertes à un public élargi à partir de 1737 à Paris demeure un phénomène social capital dont les conséquences se mesurent encore aujourd’hui. L’expérience directe de l’art était ...
Lire la suite >L’organisation régulière d’expositions d’art ouvertes à un public élargi à partir de 1737 à Paris demeure un phénomène social capital dont les conséquences se mesurent encore aujourd’hui. L’expérience directe de l’art était enfin possible pour de nouvelles franges de la société et elle est immédiatement devenue un sujet majeur de débat. Si, depuis Léonard de Vinci, la vue était considérée comme le sens privilégié pour la délectation des œuvres plastiques, les modalités du regard ont divisé les spectateurs. Alors que certains, comme Diderot, estimaient que l’art était fait pour susciter l’émotion, d’autres, comme Dezallier d’Argenville, considéraient qu’il devait conduire à la connaissance. Au-delà de divergences remontant à la Renaissance, les débats du XVIIIe siècle ont pris un relief particulier car l’accès direct aux œuvres d’art remettait en cause le monopole du goût détenu jusque-là par l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, d’une part, et par les collectionneurs, d’autre part. Chaque communauté de spectateurs, qu’elle soit ancienne ou nouvelle, s’est vue contrainte de définir sa conception du regard et ses priorités afin de se définir en expert compétent de l’art tout en intégrant les apports de John Locke sur l’acte cognitif de la vue et le conditionnement de l’observation. L’article met en évidence les arguments, mais aussi les enjeux sociaux développés par les différentes communautés en présence afin d’imposer l’émotion ou la connaissance comme but suprême de la contemplation des œuvres d’art.Lire moins >
Lire la suite >L’organisation régulière d’expositions d’art ouvertes à un public élargi à partir de 1737 à Paris demeure un phénomène social capital dont les conséquences se mesurent encore aujourd’hui. L’expérience directe de l’art était enfin possible pour de nouvelles franges de la société et elle est immédiatement devenue un sujet majeur de débat. Si, depuis Léonard de Vinci, la vue était considérée comme le sens privilégié pour la délectation des œuvres plastiques, les modalités du regard ont divisé les spectateurs. Alors que certains, comme Diderot, estimaient que l’art était fait pour susciter l’émotion, d’autres, comme Dezallier d’Argenville, considéraient qu’il devait conduire à la connaissance. Au-delà de divergences remontant à la Renaissance, les débats du XVIIIe siècle ont pris un relief particulier car l’accès direct aux œuvres d’art remettait en cause le monopole du goût détenu jusque-là par l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, d’une part, et par les collectionneurs, d’autre part. Chaque communauté de spectateurs, qu’elle soit ancienne ou nouvelle, s’est vue contrainte de définir sa conception du regard et ses priorités afin de se définir en expert compétent de l’art tout en intégrant les apports de John Locke sur l’acte cognitif de la vue et le conditionnement de l’observation. L’article met en évidence les arguments, mais aussi les enjeux sociaux développés par les différentes communautés en présence afin d’imposer l’émotion ou la connaissance comme but suprême de la contemplation des œuvres d’art.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Références liée(s) :
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2023-06-14T14:52:06Z
2023-06-14T15:50:46Z
2023-06-22T11:12:09Z
2023-10-24T13:21:31Z
2023-10-24T13:25:54Z
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