Compter et se mesurer dans les pratiques ...
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Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
URL permanente :
Titre :
Compter et se mesurer dans les pratiques du christianisme latin au Moyen Âge
Auteur(s) :
Dehoux, Esther [Auteur]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Vincent, Catherine [Auteur]

Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Vincent, Catherine [Auteur]
Titre de la revue :
Archives de Sciences Sociales des Religions
Numéro :
195
Pagination :
p.29-49
Date de publication :
2021-07
Mot(s)-clé(s) :
pratiques religieuses
confession
arithmologie chrétienne
miséricorde
christianisme latin
confession
arithmologie chrétienne
miséricorde
christianisme latin
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Histoire
Résumé :
Les pratiques religieuses du Moyen Âge latin firent un usage abondant des dénombrements et mesures. L’article propose d’en chercher l’intelligence en posant l’hypothèse qu’est à l’œuvre un langage des nombres dont la ...
Lire la suite >Les pratiques religieuses du Moyen Âge latin firent un usage abondant des dénombrements et mesures. L’article propose d’en chercher l’intelligence en posant l’hypothèse qu’est à l’œuvre un langage des nombres dont la cohérence réside dans une « arithmologie chrétienne », fondée sur la science mathématique grecque et la valeur accordée aux numérations par la Bible puis la littérature patristique. Il en ressort que le discours normatif médiéval use des nombres et mesures tout à la fois comme supports de mémoire, mode d’étalonnage et références axiologiques. Relayé par les clercs, ce langage a donné lieu à diverses formes d’appropriation : réflexives, au titre d’un exercice d’introspection ; solidaires, pensées en intégration dans des réseaux verticaux et horizontaux d’entraide spirituelle ; démonstratives, vécues sous le regard d’autrui. Au total, il ne s’agit pas tant de quantifier la question du salut que de se livrer par ce biais à un retour sur soi qui aboutit, paradoxalement, à prendre conscience de l’incommensurabilité de l’intentionnalité et de la miséricorde.Lire moins >
Lire la suite >Les pratiques religieuses du Moyen Âge latin firent un usage abondant des dénombrements et mesures. L’article propose d’en chercher l’intelligence en posant l’hypothèse qu’est à l’œuvre un langage des nombres dont la cohérence réside dans une « arithmologie chrétienne », fondée sur la science mathématique grecque et la valeur accordée aux numérations par la Bible puis la littérature patristique. Il en ressort que le discours normatif médiéval use des nombres et mesures tout à la fois comme supports de mémoire, mode d’étalonnage et références axiologiques. Relayé par les clercs, ce langage a donné lieu à diverses formes d’appropriation : réflexives, au titre d’un exercice d’introspection ; solidaires, pensées en intégration dans des réseaux verticaux et horizontaux d’entraide spirituelle ; démonstratives, vécues sous le regard d’autrui. Au total, il ne s’agit pas tant de quantifier la question du salut que de se livrer par ce biais à un retour sur soi qui aboutit, paradoxalement, à prendre conscience de l’incommensurabilité de l’intentionnalité et de la miséricorde.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2023-08-26T21:01:44Z
2023-08-28T09:07:22Z
2023-08-28T09:07:22Z