CHIFFRES PRIVÉS, CHIFFRES PUBLICS XVIIe-XXIe ...
Type de document :
Direction scientifique d'une publication (ouvrage, numéro spécial de revue, proceedings): Direction d’ouvrage
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Titre :
CHIFFRES PRIVÉS, CHIFFRES PUBLICS XVIIe-XXIe SIÈCLE. Entre hybridations et conflits
Auteur(s) :
Conchon, Anne [Directeur de publication]
Cardoni, Fabien [Directeur de publication]
Margairaz, Michel [Directeur de publication]
Touchelay, Béatrice [Auteur]
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 [IRHiS]
Cardoni, Fabien [Directeur de publication]
Margairaz, Michel [Directeur de publication]
Touchelay, Béatrice [Auteur]

Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 [IRHiS]
Éditeur :
Presses Universitaires de Rennes
Lieu de publication :
Rennes
Date de publication :
2022
Nombre de pages :
270
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Sciences de l'Homme et Société/Histoire
Sciences de l'Homme et Société/Histoire
Résumé :
Sont étudiées ici, de façon interdisciplinaire, les origines et les finalités des chiffres dits publics et des chiffres dits privés. En analysant leurs conditions, historiquement situées, de production, de diffusion et ...
Lire la suite >Sont étudiées ici, de façon interdisciplinaire, les origines et les finalités des chiffres dits publics et des chiffres dits privés. En analysant leurs conditions, historiquement situées, de production, de diffusion et d’utilisation, leurs définitions s’avèrent instables et leurs frontières poreuses. Des institutions publiques ont besoin de la collaboration de particuliers et d’entreprises pour produire des statistiques rendues publiques. Certains chiffres demeurent confidentiels pendant une certaine période avant leur publicisation. Des acteurs privés utilisent des données publiques pour produire des chiffres à usage privé. À cette privatisation de chiffres publics s’ajoute une reprivatisation de données privées après leur publicité. Si des conflits opposent parfois les producteurs privés et publics de données, les deux catégories de chiffres résultent principalement de compromis, d’emprunts, de transferts et de co-construction. De l’Ancien Régime à nos jours, l’ouvrage aborde, en France, dans son empire et à l’étranger, les secrets des affaires et des statistiques, les recensements, les indices des prix, le cadastre, le contrôle du bilan des entreprises, la privatisation des normes comptables publiques et privées, et le développement d’acteurs privés de la statistique. Ce volume met ainsi en évidence, sur la longue durée, la singularité de notre époque qui apparaît comme une ère nouvelle : celle du chiffre hybride, avec ses antagonismes d’usages et de légitimités.Lire moins >
Lire la suite >Sont étudiées ici, de façon interdisciplinaire, les origines et les finalités des chiffres dits publics et des chiffres dits privés. En analysant leurs conditions, historiquement situées, de production, de diffusion et d’utilisation, leurs définitions s’avèrent instables et leurs frontières poreuses. Des institutions publiques ont besoin de la collaboration de particuliers et d’entreprises pour produire des statistiques rendues publiques. Certains chiffres demeurent confidentiels pendant une certaine période avant leur publicisation. Des acteurs privés utilisent des données publiques pour produire des chiffres à usage privé. À cette privatisation de chiffres publics s’ajoute une reprivatisation de données privées après leur publicité. Si des conflits opposent parfois les producteurs privés et publics de données, les deux catégories de chiffres résultent principalement de compromis, d’emprunts, de transferts et de co-construction. De l’Ancien Régime à nos jours, l’ouvrage aborde, en France, dans son empire et à l’étranger, les secrets des affaires et des statistiques, les recensements, les indices des prix, le cadastre, le contrôle du bilan des entreprises, la privatisation des normes comptables publiques et privées, et le développement d’acteurs privés de la statistique. Ce volume met ainsi en évidence, sur la longue durée, la singularité de notre époque qui apparaît comme une ère nouvelle : celle du chiffre hybride, avec ses antagonismes d’usages et de légitimités.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
This interdisciplinary study examines the origins and purposes of so-called public and private figures. By analysing the historically situated conditions under which they are produced, disseminated and used, their definitions ...
Lire la suite >This interdisciplinary study examines the origins and purposes of so-called public and private figures. By analysing the historically situated conditions under which they are produced, disseminated and used, their definitions are shown to be unstable and their boundaries porous. Public institutions need the collaboration of individuals and businesses to produce statistics that are made public. Some figures remain confidential for a certain period before being made public. Private players use public data to produce figures for private use. In addition to this privatisation of public figures, private data is re-privatised once it has been made public. Although there are sometimes conflicts between private and public data producers, both categories of figures are mainly the result of compromises, borrowings, transfers and co-construction. From the Ancien Régime to the present day, the book looks at business and statistical secrecy, censuses, price indices, the land registry, the control of company balance sheets, the privatisation of public and private accounting standards, and the development of private players in statistics, in France, its empire and abroad. This volume thus highlights, over the long term, the singularity of our era, which is emerging as a new era: that of the hybrid figure, with its antagonistic uses and legitimacies.Lire moins >
Lire la suite >This interdisciplinary study examines the origins and purposes of so-called public and private figures. By analysing the historically situated conditions under which they are produced, disseminated and used, their definitions are shown to be unstable and their boundaries porous. Public institutions need the collaboration of individuals and businesses to produce statistics that are made public. Some figures remain confidential for a certain period before being made public. Private players use public data to produce figures for private use. In addition to this privatisation of public figures, private data is re-privatised once it has been made public. Although there are sometimes conflicts between private and public data producers, both categories of figures are mainly the result of compromises, borrowings, transfers and co-construction. From the Ancien Régime to the present day, the book looks at business and statistical secrecy, censuses, price indices, the land registry, the control of company balance sheets, the privatisation of public and private accounting standards, and the development of private players in statistics, in France, its empire and abroad. This volume thus highlights, over the long term, the singularity of our era, which is emerging as a new era: that of the hybrid figure, with its antagonistic uses and legitimacies.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Références liée(s) :
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Date de dépôt :
2023-09-22T09:51:48Z
2023-10-13T09:43:44Z
2023-10-13T09:43:44Z