DENSITÉS – DÉCOUPAGES - DÉPLACEMENTS
Document type :
Rapport de recherche: Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Permalink :
Title :
DENSITÉS – DÉCOUPAGES - DÉPLACEMENTS
Alternative title :
Analyse transversale : Formes Urbaines et Organisation de leur croissance
Author(s) :
Institution :
Plate-forme d'Observation des Projets et Stratégies Urbaines (POPSU)
PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture)
IPRAUS - UMR AUSSER
PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture)
IPRAUS - UMR AUSSER
Publication date :
2008
Keyword(s) :
nantes
montpellier
urbanisme opérationnel
urbanisme stratégique
ZAC
lille
bordeaux
forme urbaine
montpellier
urbanisme opérationnel
urbanisme stratégique
ZAC
lille
bordeaux
forme urbaine
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Architecture, aménagement de l'espace
French abstract :
“Forme urbaine”, ces mots posent question ; sans doute parce qu'ils touchent au qualitatif dans un monde scientifique; peut-être parce qu'ils évoquent la morphologie urbaine descriptive, aujourd'hui ...
Show more >“Forme urbaine”, ces mots posent question ; sans doute parce qu'ils touchent au qualitatif dans un monde scientifique; peut-être parce qu'ils évoquent la morphologie urbaine descriptive, aujourd'hui décriée ; mais surtout, parce qu'on oscille souvententre deux postures tout aussi insatisfaisantes : on les étudie soit comme un pur phénomène géographique émergent, soit comme le simple résultat de la volonté d'acteurs. Pourtant, les mots “forme urbaine” aujourd'hui sont partout et recouvrent des enjeux très actuels. S'ils laissent les chercheurs perplexes sur la méthode d'analyse, les questions qu'ils posent aux acteurs, et les données que ceux-ci produisent à leur sujet, sont foisonnantes et largement relayées par des programme d'expérimentations, des concours, des appels d'offre d'échelle tant architecturale qu'urbaine. Encore faut-il lire ces formes, les appréhender. Si la forme visible de l'urbanisation n'est ni le pur produit de l'urbanisme planifié ni l'addition d'opérations autonomes spontanées mais que ces deux processus coexistent, il est alors intéressant de réfléchir à la manière dont ils s'articulent. Clarifions d'amblée que la “forme urbaine” sera ici considérée comme le résultat matériel des deux processus ci-dessus, et se différencie par là de la notion de “figure”, qui désignera, quant à elle, un aspect de la forme schématisé pour être visuellement exprimé : on citera une "figure en anneau" pour la Randstad, une "figure en doigt de gant" pour Copenhague, etc. Puisque la forme urbaine dépasse ici la configuration graphique, tout en restant intrinsèquement spatiale, il faut préciser par quels moyens nous l'appréhendons. Cet article se base sur l'idée que la forme urbaine, quelque soit son l'échelle, peut sedécliner – et être étudiée - en trois facettes, étroitement liées : - une structure, qui l'organise (“l'armature urbaine” et ses hiérarchies, de réseaux comme de polarités) ; - une matière, qui la constitue (“la densité urbaine” et sa répartition)- et des limites, qui la définissent (les périmètres et découpages des compétences de chacun).La conséquence – et l'intérêt - de cette définition est qu'elle n'oblige pas à fixer a priori une échelle à la notion de forme urbaine : les trois caractéristiques proposées pourront s'appliquer autant à la forme advenue d'une large agglomération qu'aux opérations de ZAC entièrement dessinées. C'est en conclusion que des rapports entre type d'échelle et enjeux formels pourront être relevés. Nous analyserons donc ici les dispositifs (limites, structures, organisation) que chaque ville envisage pour construire la notion de “métropole”, à différentes échelles (du SCoT au lot d'une ZAC), en cherchant à rapporter systématiquement les objectifs formulés aux figures exprimées et aux formes observables. Ainsi apparaîtront des écarts entre “les mots”, souvent semblables, et “les choses”, souvent variées. C'est dans cet écart que nous pourrons éclairer les enjeux spatiaux stratégiques des villes ; et c'est pour combler cet écart – ou en tout cas y tisser des ponts - que la notion de “forme” est utile.Show less >
Show more >“Forme urbaine”, ces mots posent question ; sans doute parce qu'ils touchent au qualitatif dans un monde scientifique; peut-être parce qu'ils évoquent la morphologie urbaine descriptive, aujourd'hui décriée ; mais surtout, parce qu'on oscille souvententre deux postures tout aussi insatisfaisantes : on les étudie soit comme un pur phénomène géographique émergent, soit comme le simple résultat de la volonté d'acteurs. Pourtant, les mots “forme urbaine” aujourd'hui sont partout et recouvrent des enjeux très actuels. S'ils laissent les chercheurs perplexes sur la méthode d'analyse, les questions qu'ils posent aux acteurs, et les données que ceux-ci produisent à leur sujet, sont foisonnantes et largement relayées par des programme d'expérimentations, des concours, des appels d'offre d'échelle tant architecturale qu'urbaine. Encore faut-il lire ces formes, les appréhender. Si la forme visible de l'urbanisation n'est ni le pur produit de l'urbanisme planifié ni l'addition d'opérations autonomes spontanées mais que ces deux processus coexistent, il est alors intéressant de réfléchir à la manière dont ils s'articulent. Clarifions d'amblée que la “forme urbaine” sera ici considérée comme le résultat matériel des deux processus ci-dessus, et se différencie par là de la notion de “figure”, qui désignera, quant à elle, un aspect de la forme schématisé pour être visuellement exprimé : on citera une "figure en anneau" pour la Randstad, une "figure en doigt de gant" pour Copenhague, etc. Puisque la forme urbaine dépasse ici la configuration graphique, tout en restant intrinsèquement spatiale, il faut préciser par quels moyens nous l'appréhendons. Cet article se base sur l'idée que la forme urbaine, quelque soit son l'échelle, peut sedécliner – et être étudiée - en trois facettes, étroitement liées : - une structure, qui l'organise (“l'armature urbaine” et ses hiérarchies, de réseaux comme de polarités) ; - une matière, qui la constitue (“la densité urbaine” et sa répartition)- et des limites, qui la définissent (les périmètres et découpages des compétences de chacun).La conséquence – et l'intérêt - de cette définition est qu'elle n'oblige pas à fixer a priori une échelle à la notion de forme urbaine : les trois caractéristiques proposées pourront s'appliquer autant à la forme advenue d'une large agglomération qu'aux opérations de ZAC entièrement dessinées. C'est en conclusion que des rapports entre type d'échelle et enjeux formels pourront être relevés. Nous analyserons donc ici les dispositifs (limites, structures, organisation) que chaque ville envisage pour construire la notion de “métropole”, à différentes échelles (du SCoT au lot d'une ZAC), en cherchant à rapporter systématiquement les objectifs formulés aux figures exprimées et aux formes observables. Ainsi apparaîtront des écarts entre “les mots”, souvent semblables, et “les choses”, souvent variées. C'est dans cet écart que nous pourrons éclairer les enjeux spatiaux stratégiques des villes ; et c'est pour combler cet écart – ou en tout cas y tisser des ponts - que la notion de “forme” est utile.Show less >
Language :
Français
Source :
Submission date :
2023-12-14T08:16:23Z
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