Les nouveaux rhyparographes ; tentative ...
Document type :
Partie d'ouvrage: Chapitre
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Title :
Les nouveaux rhyparographes ; tentative de fable autour de la peinture actuelle
Author(s) :
Scientific editor(s) :
Bonnet, Eric
Book title :
Esthétiques de l’écran - Lieux de l’image
Issue number :
Coll. Eidos, Série Rétina
Pages :
p.109-125
Publisher :
L’Harmattan
Publication place :
Paris
Publication date :
2013-03-01
ISBN :
978-2-343-00106-7
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
French abstract :
Au prix d’efforts répétés, la peinture a su progressivement depuis l’antiquité s’affirmer comme véritable parangon, faisant figure d’art majeur par ses inventions, ses techniques, ses savoirs. L’assimilation par d’autres ...
Show more >Au prix d’efforts répétés, la peinture a su progressivement depuis l’antiquité s’affirmer comme véritable parangon, faisant figure d’art majeur par ses inventions, ses techniques, ses savoirs. L’assimilation par d’autres moyens d’expression (sculpture, vitrail, tapisserie, gravure…) des substances faisant le corps de la peinture, a eu pendant longtemps valeur d’eucharistie. Avec la révolution industrielle et son lot de transformations, la peinture a été déchue de sa position d’autorité. C’est elle qui, désormais, est assujettie au flux des images d’origines variées ; indicielles comme virtuelles. Pourtant et au-delà d’un simple renversement de situation, tout se passe comme si les peintres tentaient d’anesthésier ou de dévitaliser le corps de ces images. Dès lors, dans quelle mesure cette fable de la peinture devenue vampire, permet-elle d’interroger le corps pictural de manière renouvelée, dans ses rapports au symbolique, à l’imaginaire et au réel ? L’approche sera principalement d’ordre poïétique.Show less >
Show more >Au prix d’efforts répétés, la peinture a su progressivement depuis l’antiquité s’affirmer comme véritable parangon, faisant figure d’art majeur par ses inventions, ses techniques, ses savoirs. L’assimilation par d’autres moyens d’expression (sculpture, vitrail, tapisserie, gravure…) des substances faisant le corps de la peinture, a eu pendant longtemps valeur d’eucharistie. Avec la révolution industrielle et son lot de transformations, la peinture a été déchue de sa position d’autorité. C’est elle qui, désormais, est assujettie au flux des images d’origines variées ; indicielles comme virtuelles. Pourtant et au-delà d’un simple renversement de situation, tout se passe comme si les peintres tentaient d’anesthésier ou de dévitaliser le corps de ces images. Dès lors, dans quelle mesure cette fable de la peinture devenue vampire, permet-elle d’interroger le corps pictural de manière renouvelée, dans ses rapports au symbolique, à l’imaginaire et au réel ? L’approche sera principalement d’ordre poïétique.Show less >
English abstract : [en]
At the cost of repeated efforts, painting has gradually been able to assert itself since antiquity as a true paragon, standing as a major art through its inventions, its techniques, its knowledge. The assimilation by other ...
Show more >At the cost of repeated efforts, painting has gradually been able to assert itself since antiquity as a true paragon, standing as a major art through its inventions, its techniques, its knowledge. The assimilation by other means of expression (sculpture, stained glass, tapestry, engraving, etc.) of the substances making up the body of the painting, has for a long time had the value of the Eucharist. With the industrial revolution and its share of transformations, painting was stripped of its position of authority. It is she who, from now on, is subject to the flow of images of varied origins; both indexical and virtual. However, beyond a simple reversal of the situation, everything happens as if the painters were trying to anesthetize or devitalize the body of these images. Therefore, to what extent does this fable of painting becoming a vampire allow us to question the pictorial body in a renewed way, in its relationships to the symbolic, the imaginary and the real? The approach will be mainly of a poietic nature.Show less >
Show more >At the cost of repeated efforts, painting has gradually been able to assert itself since antiquity as a true paragon, standing as a major art through its inventions, its techniques, its knowledge. The assimilation by other means of expression (sculpture, stained glass, tapestry, engraving, etc.) of the substances making up the body of the painting, has for a long time had the value of the Eucharist. With the industrial revolution and its share of transformations, painting was stripped of its position of authority. It is she who, from now on, is subject to the flow of images of varied origins; both indexical and virtual. However, beyond a simple reversal of the situation, everything happens as if the painters were trying to anesthetize or devitalize the body of these images. Therefore, to what extent does this fable of painting becoming a vampire allow us to question the pictorial body in a renewed way, in its relationships to the symbolic, the imaginary and the real? The approach will be mainly of a poietic nature.Show less >
Language :
Français
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Administrative institution(s) :
Université de Lille
Collections :
Submission date :
2023-12-20T13:56:40Z
2024-02-20T12:54:25Z
2024-02-20T12:54:25Z
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- Les nouveaux rhyparographes.pdf
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- GOMÉRIEUX Raphaël, « Les nouveaux rhyparographes ; tentative de fable autour de la peinture actuelle » in BONNET, Eric (dir.). Esthétiques de l’écran, Lieux de l’image. Paris, L’Harmattan, 2013, p. 109-125. (Coll. Eidos, Série Rétina, ISBN : 978-2-343-00106-7)
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