Facteurs de risque de mortalité et fracture ...
Document type :
Article dans une revue scientifique: Article original
Title :
Facteurs de risque de mortalité et fracture à court terme chez des patients hospitalisés pour fracture sévère : données de la cohorte CROSS
Author(s) :
Briot, K. [Auteur]
Centre for Research in Epidemiology and Statistics | Centre de Recherche Épidémiologie et Statistiques [CRESS (U1153 / UMR_A 1125)]
Lespessailles, E. [Auteur]
Thomas, T. [Auteur]
Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne [CHU Saint-Etienne] [CHU ST-E]
Santé Ingénierie Biologie Saint-Etienne [SAINBIOSE]
Paccou, J. [Auteur]
Marrow Adiposity & Bone Lab - Adiposité Médullaire et Os - ULR 4490 [MABLab]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Breuil, V. [Auteur]
Hôpital Pasteur [Nice] [CHU]
Fardellone, P. [Auteur]
Mécanismes physiopathologiques et conséquences des calcifications cardiovasculaires - UR UPJV 7517 [MP3CV]
CHU Amiens-Picardie
Szafors, P. [Auteur]
Service de Rhumatologie [CHU de Montpellier]
Guggenbuhl, P. [Auteur]
Nutrition, Métabolismes et Cancer [NuMeCan]
Centre Hospitalier Universitaire de Rennes [CHU Rennes] = Rennes University Hospital [Pontchaillou]
Marcelli, C. [Auteur]
Service de Rhumatologie [CHU Caen]
Chapurlat, R. [Auteur]
Hôpital Edouard Herriot [CHU - HCL]
Université Claude Bernard Lyon 1 [UCBL]
Cohen-Solal, M. [Auteur]
Service de Rhumatologie [CHU Lariboisière]
Biologie de l'Os et du Cartilage : Régulations et Ciblages Thérapeutiques [BIOSCAR (UMR_S_1132 / U1132)]
Legrand, E. [Auteur]
Groupe d'Études Remodelage Osseux et bioMatériaux [GEROM]
Ramos, I. [Auteur]
Schott, A. [Auteur]
Cortet, B. [Auteur]
Marrow Adiposity & Bone Lab - Adiposité Médullaire et Os - ULR 4490 [MABLab]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Roux, C. [Auteur]
Centre for Research in Epidemiology and Statistics | Centre de Recherche Épidémiologie et Statistiques [CRESS (U1153 / UMR_A 1125)]
Lespessailles, E. [Auteur]
Thomas, T. [Auteur]
Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne [CHU Saint-Etienne] [CHU ST-E]
Santé Ingénierie Biologie Saint-Etienne [SAINBIOSE]
Paccou, J. [Auteur]
Marrow Adiposity & Bone Lab - Adiposité Médullaire et Os - ULR 4490 [MABLab]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Breuil, V. [Auteur]
Hôpital Pasteur [Nice] [CHU]
Fardellone, P. [Auteur]
Mécanismes physiopathologiques et conséquences des calcifications cardiovasculaires - UR UPJV 7517 [MP3CV]
CHU Amiens-Picardie
Szafors, P. [Auteur]
Service de Rhumatologie [CHU de Montpellier]
Guggenbuhl, P. [Auteur]
Nutrition, Métabolismes et Cancer [NuMeCan]
Centre Hospitalier Universitaire de Rennes [CHU Rennes] = Rennes University Hospital [Pontchaillou]
Marcelli, C. [Auteur]
Service de Rhumatologie [CHU Caen]
Chapurlat, R. [Auteur]
Hôpital Edouard Herriot [CHU - HCL]
Université Claude Bernard Lyon 1 [UCBL]
Cohen-Solal, M. [Auteur]
Service de Rhumatologie [CHU Lariboisière]
Biologie de l'Os et du Cartilage : Régulations et Ciblages Thérapeutiques [BIOSCAR (UMR_S_1132 / U1132)]
Legrand, E. [Auteur]
Groupe d'Études Remodelage Osseux et bioMatériaux [GEROM]
Ramos, I. [Auteur]
Schott, A. [Auteur]
Cortet, B. [Auteur]
Marrow Adiposity & Bone Lab - Adiposité Médullaire et Os - ULR 4490 [MABLab]
Centre Hospitalier Régional Universitaire [CHU Lille] [CHRU Lille]
Roux, C. [Auteur]
Journal title :
Revue du Rhumatisme
Pages :
A13
Publisher :
Elsevier
Publication date :
2023-12
ISSN :
1169-8330
HAL domain(s) :
Sciences du Vivant [q-bio]/Médecine humaine et pathologie
French abstract :
IntroductionLes patients hospitalisés pour une fracture sévère de faible traumatisme sont à risque augmenté de mortalité, de morbidité et de nouvelle fracture. Il est recommandé de les prendre en charge dans le cadre de ...
Show more >IntroductionLes patients hospitalisés pour une fracture sévère de faible traumatisme sont à risque augmenté de mortalité, de morbidité et de nouvelle fracture. Il est recommandé de les prendre en charge dans le cadre de parcours de soins de type filière fracture. L’objectif du travail est d’évaluer les facteurs de risque de mortalité et de nouvelle fracture à court terme des patients hospitalisés pour fracture sévère et pris en charge dans des filières fracturesPatients et méthodesLa cohorte CROSS (Conséquences et Risques d’une OStéoporose Sévère) est une étude française prospective nationale, multicentrique conduite dans 12 centres ayant une filière fracture. Les sujets inclus étaient âgés de plus de 60 ans et étaient hospitalisés pour une fracture récente (moins de 3 mois) et sévère (hanche, bassin, vertèbre, humérus) de faible traumatisme. À l’inclusion et à 2 ans, des variables démographiques, antécédents de fracture, fracture incidente, facteurs de risques osseux et de chutes, tests neuromusculaires, FRAX, histoire des traitements, comorbidités, score de Charlson et mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par ostéodensitométrie ont été collectées. Pour évaluer les facteurs de risque de mortalité et de nouvelle fracture, une analyse de régression de Cox multivariée a été réalisée.RésultatsAu total, 895 patients (79 % femmes, âge médian de 81 ans [71–85]) ont été inclus dans la cohorte avec une fracture sévère : vertébrale clinique (43,3 %), hanche (37,5 %), bassin (10,3 %) et humérus (11,1 %). 40 % des patients avaient un antécédent personnel de fracture de faible traumatisme, seuls 17,7% avaient reçu un traitement antiostéoporotique dans les 5 années précédant la fracture index alors que 21,4 % recevaient une supplémentation en calcium et 46,3 % en vitamine D. À l’inclusion, 48 % des patients avaient une ostéoporose densitométrique. Au cours du suivi des 2 ans (données complétées pour 95 % de la population), 116 fractures sévères (chez 110 patients, 12,9 %) et 80 décès (8,9 %) sont survenus. Un traitement anti-ostéoporotique a été prescrit chez 49,1 % des patients après la fracture (75 % bisphosphonates) et initié dans les 3 mois chez 63 % des patients.L’analyse multivariée a montré que la DMO basse au rachis (OR = 24,6, IC 95 % 2,84–247, p = 0,027), les chutes multiples (OR = 2,80, IC 95 % 1,11–6,65, p = 0,023), l’initiation d’un traitement antiostéoporotique (OR = 2,17, IC 95 % 1,19–4,08, p = 0,013) et l’âge (OR = 1,04, IC 95 % 1,01–1,08, p = 0,027) étaient significativement associés au risque de nouvelle fracture à 2 ans. L’usage d’une aide à la marche (RR = 2,71, IC 95 % 1,15–6,39, p = 0,02), la présence d’un diabète (RR = 3,70, IC 95 % 1,04–13,2, p = 0,044) ou d’un cancer métatastatique (RR = 15,5, IC 95 % 1,08–221, p = 0,043) étaient associés avec le risque de décès alors que l’initiation d’un traitement antiostéoporotique était associée à une diminution du risque de décès (RR = 0,19, IC 95 % 0,07–0,49), p < 0,001).ConclusionChez les patients hospitalisés pour une fracture sévère ostéoporotique et suivis dans une filière fracture, l’initiation d’un traitement antiostéoporotique est associée à une diminution du risque de mortalité. Dans cette population, une DMO basse est un déterminant important du risque de refracture à court terme.Show less >
Show more >IntroductionLes patients hospitalisés pour une fracture sévère de faible traumatisme sont à risque augmenté de mortalité, de morbidité et de nouvelle fracture. Il est recommandé de les prendre en charge dans le cadre de parcours de soins de type filière fracture. L’objectif du travail est d’évaluer les facteurs de risque de mortalité et de nouvelle fracture à court terme des patients hospitalisés pour fracture sévère et pris en charge dans des filières fracturesPatients et méthodesLa cohorte CROSS (Conséquences et Risques d’une OStéoporose Sévère) est une étude française prospective nationale, multicentrique conduite dans 12 centres ayant une filière fracture. Les sujets inclus étaient âgés de plus de 60 ans et étaient hospitalisés pour une fracture récente (moins de 3 mois) et sévère (hanche, bassin, vertèbre, humérus) de faible traumatisme. À l’inclusion et à 2 ans, des variables démographiques, antécédents de fracture, fracture incidente, facteurs de risques osseux et de chutes, tests neuromusculaires, FRAX, histoire des traitements, comorbidités, score de Charlson et mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par ostéodensitométrie ont été collectées. Pour évaluer les facteurs de risque de mortalité et de nouvelle fracture, une analyse de régression de Cox multivariée a été réalisée.RésultatsAu total, 895 patients (79 % femmes, âge médian de 81 ans [71–85]) ont été inclus dans la cohorte avec une fracture sévère : vertébrale clinique (43,3 %), hanche (37,5 %), bassin (10,3 %) et humérus (11,1 %). 40 % des patients avaient un antécédent personnel de fracture de faible traumatisme, seuls 17,7% avaient reçu un traitement antiostéoporotique dans les 5 années précédant la fracture index alors que 21,4 % recevaient une supplémentation en calcium et 46,3 % en vitamine D. À l’inclusion, 48 % des patients avaient une ostéoporose densitométrique. Au cours du suivi des 2 ans (données complétées pour 95 % de la population), 116 fractures sévères (chez 110 patients, 12,9 %) et 80 décès (8,9 %) sont survenus. Un traitement anti-ostéoporotique a été prescrit chez 49,1 % des patients après la fracture (75 % bisphosphonates) et initié dans les 3 mois chez 63 % des patients.L’analyse multivariée a montré que la DMO basse au rachis (OR = 24,6, IC 95 % 2,84–247, p = 0,027), les chutes multiples (OR = 2,80, IC 95 % 1,11–6,65, p = 0,023), l’initiation d’un traitement antiostéoporotique (OR = 2,17, IC 95 % 1,19–4,08, p = 0,013) et l’âge (OR = 1,04, IC 95 % 1,01–1,08, p = 0,027) étaient significativement associés au risque de nouvelle fracture à 2 ans. L’usage d’une aide à la marche (RR = 2,71, IC 95 % 1,15–6,39, p = 0,02), la présence d’un diabète (RR = 3,70, IC 95 % 1,04–13,2, p = 0,044) ou d’un cancer métatastatique (RR = 15,5, IC 95 % 1,08–221, p = 0,043) étaient associés avec le risque de décès alors que l’initiation d’un traitement antiostéoporotique était associée à une diminution du risque de décès (RR = 0,19, IC 95 % 0,07–0,49), p < 0,001).ConclusionChez les patients hospitalisés pour une fracture sévère ostéoporotique et suivis dans une filière fracture, l’initiation d’un traitement antiostéoporotique est associée à une diminution du risque de mortalité. Dans cette population, une DMO basse est un déterminant important du risque de refracture à court terme.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
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