La décroissance impliquerait-elle vraiment ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article de blog scientifique
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Titre :
La décroissance impliquerait-elle vraiment le retour à l’âge de la bougie ? Un exercice simple de quantification
Auteur(s) :
Titre de la revue :
https://quelfutur.org
Date de publication :
2024-10
Mot(s)-clé(s) :
Décroissance
Identité de Kaya
Empreinte écologique
Identité de Kaya
Empreinte écologique
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Degrowth
Kaya identity
Ecological footprint
Kaya identity
Ecological footprint
Discipline(s) HAL :
Économie et finance quantitative [q-fin]
Résumé :
A partir d’une identité à la Kaya décomposant l’empreinte écologique en fonction de l’intensité écologique, du PIB/hab et de la population, le but de l’article est de calculer le PIB/hab soutenable d’un pays, c-à-d le ...
Lire la suite >A partir d’une identité à la Kaya décomposant l’empreinte écologique en fonction de l’intensité écologique, du PIB/hab et de la population, le but de l’article est de calculer le PIB/hab soutenable d’un pays, c-à-d le niveau de PIB/hab maximal compatible avec l’absence de dépassement écologique. Pour la France et l’Allemagne (resp. pour la Belgique), le PIB/hab soutenable correspond aux niveaux du PIB/hab observés pendant la 1ère moitié des années 1960 (resp. 1950), soit une division par 3 (resp. par près de 4) par rapport au PIB/hab actuel.Les résultats montrent que la décroissance du PIB/hab nécessaire pour faire disparaître le dépassement écologique n’impliquerait aucunement un retour à l’âge de la bougie. Il ne s’agirait pas non plus d’un retour pur et simple aux années 1950 ou 1960, vu que la neutralisation du dépassement est obtenue via la seule réduction du PIB/hab, sans renoncer à la technologie et à la population actuelles. Au vu de la littérature sur les liens entre croissance et bien-être, il est également vraisemblable que la décroissance du PIB/hab ne s’accompagnerait pas d’une perte de bien-être de même ampleur (en supposant qu’il y ait perte).Lire moins >
Lire la suite >A partir d’une identité à la Kaya décomposant l’empreinte écologique en fonction de l’intensité écologique, du PIB/hab et de la population, le but de l’article est de calculer le PIB/hab soutenable d’un pays, c-à-d le niveau de PIB/hab maximal compatible avec l’absence de dépassement écologique. Pour la France et l’Allemagne (resp. pour la Belgique), le PIB/hab soutenable correspond aux niveaux du PIB/hab observés pendant la 1ère moitié des années 1960 (resp. 1950), soit une division par 3 (resp. par près de 4) par rapport au PIB/hab actuel.Les résultats montrent que la décroissance du PIB/hab nécessaire pour faire disparaître le dépassement écologique n’impliquerait aucunement un retour à l’âge de la bougie. Il ne s’agirait pas non plus d’un retour pur et simple aux années 1950 ou 1960, vu que la neutralisation du dépassement est obtenue via la seule réduction du PIB/hab, sans renoncer à la technologie et à la population actuelles. Au vu de la littérature sur les liens entre croissance et bien-être, il est également vraisemblable que la décroissance du PIB/hab ne s’accompagnerait pas d’une perte de bien-être de même ampleur (en supposant qu’il y ait perte).Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Based on a Kaya identity decomposing the ecological footprint as a function of ecological intensity, GDP/capita and population, the aim of the article is to calculate a country's sustainable GDP/capita, i.e. the maximum ...
Lire la suite >Based on a Kaya identity decomposing the ecological footprint as a function of ecological intensity, GDP/capita and population, the aim of the article is to calculate a country's sustainable GDP/capita, i.e. the maximum GDP/capita level compatible with the absence of ecological overshoot. For France and Germany (resp. for Belgium), the sustainable GDP/cap corresponds to the levels of GDP/cap observed during the 1st half of the 1960s (resp. 1950), i.e. a division by 3 (resp. by almost 4) compared to the current GDP/cap.The results show that the reduction in GDP/capita required to eliminate ecological overshoot would in no way imply a return to the candle age. Nor would it involve a pure and simple return to the 1950s or 1960s, given that the neutralization of overshoot is achieved via a reduction in GDP/capita alone, without giving up current technology and population. In view of the literature on the links between growth and well-being, it is also likely that the decline in GDP/capita would not be accompanied by a loss of well-being of the same magnitude (assuming there is a loss).Lire moins >
Lire la suite >Based on a Kaya identity decomposing the ecological footprint as a function of ecological intensity, GDP/capita and population, the aim of the article is to calculate a country's sustainable GDP/capita, i.e. the maximum GDP/capita level compatible with the absence of ecological overshoot. For France and Germany (resp. for Belgium), the sustainable GDP/cap corresponds to the levels of GDP/cap observed during the 1st half of the 1960s (resp. 1950), i.e. a division by 3 (resp. by almost 4) compared to the current GDP/cap.The results show that the reduction in GDP/capita required to eliminate ecological overshoot would in no way imply a return to the candle age. Nor would it involve a pure and simple return to the 1950s or 1960s, given that the neutralization of overshoot is achieved via a reduction in GDP/capita alone, without giving up current technology and population. In view of the literature on the links between growth and well-being, it is also likely that the decline in GDP/capita would not be accompanied by a loss of well-being of the same magnitude (assuming there is a loss).Lire moins >
Langue :
Français
Vulgarisation :
Non
Collections :
Source :
Date de dépôt :
2024-10-11T02:01:20Z
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