Violences à l’école et origine sociale des ...
Type de document :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
Titre :
Violences à l’école et origine sociale des élèves. Pour une réflexion épistémologique sur l’objet violence
Auteur(s) :
Faggianelli, Daniel [Auteur]
Carra, Cecile [Auteur]
Université d'Artois [UA]
Lille économie management - UMR 9221 [LEM]
Carra, Cecile [Auteur]
Université d'Artois [UA]
Lille économie management - UMR 9221 [LEM]
Titre de la revue :
IJVS International Journal on Violence and School
Pagination :
41-64
Date de publication :
2015-01
Mot(s)-clé(s) :
Victimation
violence à l'école
inégalités
socialisation
variable sociale
rapports sociaux
violence à l'école
inégalités
socialisation
variable sociale
rapports sociaux
Mot(s)-clé(s) en anglais :
socialization
social variable
Victimhood
social relationships
violence in schools
inequality
social variable
Victimhood
social relationships
violence in schools
inequality
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
Résumé :
Pour les sociologues, la prévalence des violences en milieu scolaire pour les catégories populaires semble acquise. La corrélation est établie et est expliquée par des modèles causaux empruntant en priorité au champ de la ...
Lire la suite >Pour les sociologues, la prévalence des violences en milieu scolaire pour les catégories populaires semble acquise. La corrélation est établie et est expliquée par des modèles causaux empruntant en priorité au champ de la déviance et aux recherches sur la classe ouvrière. Pourtant, les enquêtes de victimation à l'école élémentaire dressent une distribution sociale des violences à l'école décalée. L'écart victimaire entre écoliers de milieu populaire et écoliers des professions intermédiaires ou des classes supérieures apparaît moins net jusqu'à questionner sa réalité brute. Plus qu'à un simple réglage de l'appareil statistique, cette différence appelle à la réflexion sur la construction de l'objet violence.Lire moins >
Lire la suite >Pour les sociologues, la prévalence des violences en milieu scolaire pour les catégories populaires semble acquise. La corrélation est établie et est expliquée par des modèles causaux empruntant en priorité au champ de la déviance et aux recherches sur la classe ouvrière. Pourtant, les enquêtes de victimation à l'école élémentaire dressent une distribution sociale des violences à l'école décalée. L'écart victimaire entre écoliers de milieu populaire et écoliers des professions intermédiaires ou des classes supérieures apparaît moins net jusqu'à questionner sa réalité brute. Plus qu'à un simple réglage de l'appareil statistique, cette différence appelle à la réflexion sur la construction de l'objet violence.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
For sociologists, the prevalence of violence in schools for working class categories seems to be established. The correlation is established and explained by causal models which borrow firstly from the field of deviance ...
Lire la suite >For sociologists, the prevalence of violence in schools for working class categories seems to be established. The correlation is established and explained by causal models which borrow firstly from the field of deviance and from research on the working class. However, inquiries on victimhood in elementary schools present a social distribution of violence in schools which is skewed. The discrepancies in victimhood between schoolchildren from the working class and schoolchildren from the intermediate professions or upper classes appears less clear to the point of questioning its actual reality. More than a mere adjustment of the statistical device, this difference suggests the need for thinking about how violence as a research topic is elaborated.Lire moins >
Lire la suite >For sociologists, the prevalence of violence in schools for working class categories seems to be established. The correlation is established and explained by causal models which borrow firstly from the field of deviance and from research on the working class. However, inquiries on victimhood in elementary schools present a social distribution of violence in schools which is skewed. The discrepancies in victimhood between schoolchildren from the working class and schoolchildren from the intermediate professions or upper classes appears less clear to the point of questioning its actual reality. More than a mere adjustment of the statistical device, this difference suggests the need for thinking about how violence as a research topic is elaborated.Lire moins >
Langue :
Français
Vulgarisation :
Non
Collections :
Source :