Faire les marchés : une étape vers ...
Type de document :
Communication dans un congrès avec actes
URL permanente :
Titre :
Faire les marchés : une étape vers l'émancipation féminine
Auteur(s) :
Marchand, Veronique [Auteur]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Économiques - UMR 8019 [CLERSÉ]
Titre de la manifestation scientifique :
2nd congrès international de l'Institut du genre
Organisateur(s) de la manifestation scientifique :
Institut du genre
Ville :
Angers
Pays :
France
Date de début de la manifestation scientifique :
2019-08-27
Mot(s)-clé(s) :
marché
rue
La Paz
Saint Ouen
Roubaix
ethnographie
rue
La Paz
Saint Ouen
Roubaix
ethnographie
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
Résumé :
Dans les marchés de Roubaix comme ceux de La Paz, les femmes responsables de leur poste de vente sont souvent des femmes ” sans homme ” : séparées, veuves ou célibataires, elles expriment avec fierté le goût de travailler ...
Lire la suite >Dans les marchés de Roubaix comme ceux de La Paz, les femmes responsables de leur poste de vente sont souvent des femmes ” sans homme ” : séparées, veuves ou célibataires, elles expriment avec fierté le goût de travailler et de ” se débrouiller ” sans présence masculine. Alors qu’à La Paz, faire le marché est considéré comme un travail de femmes, en lien avec la maternité, le marché à Roubaix est perçu comme un monde naturellement masculin.`A Roubaix, les femmes font plutôt figure d’exception mais, tout comme à La Paz, exercer une activité commerciale, dans la rue, c’est travailler ” dehors ”, c’est-à-dire ” `a l’extérieur ” mais aussi ” hors de la maison ”, de l’univers domestique, s’extraire du rôle de la féminité domestique. Vendre dans la rue s’avère être une étape charnière dans un parcours d’ émancipation vis-à-vis des hommes, à un triple niveau : tout d’abord, par rapport aux collègues masculins,sur le marché, puis, par rapport aux patrons (les femmes apprécient d’être ” leur propre chef” après avoir été employées domestiques, par exemple) et, enfin, dans le couple, en relation à leur mari ou conjoint.Lire moins >
Lire la suite >Dans les marchés de Roubaix comme ceux de La Paz, les femmes responsables de leur poste de vente sont souvent des femmes ” sans homme ” : séparées, veuves ou célibataires, elles expriment avec fierté le goût de travailler et de ” se débrouiller ” sans présence masculine. Alors qu’à La Paz, faire le marché est considéré comme un travail de femmes, en lien avec la maternité, le marché à Roubaix est perçu comme un monde naturellement masculin.`A Roubaix, les femmes font plutôt figure d’exception mais, tout comme à La Paz, exercer une activité commerciale, dans la rue, c’est travailler ” dehors ”, c’est-à-dire ” `a l’extérieur ” mais aussi ” hors de la maison ”, de l’univers domestique, s’extraire du rôle de la féminité domestique. Vendre dans la rue s’avère être une étape charnière dans un parcours d’ émancipation vis-à-vis des hommes, à un triple niveau : tout d’abord, par rapport aux collègues masculins,sur le marché, puis, par rapport aux patrons (les femmes apprécient d’être ” leur propre chef” après avoir été employées domestiques, par exemple) et, enfin, dans le couple, en relation à leur mari ou conjoint.Lire moins >
Langue :
Anglais
Français
Français
Audience :
Internationale
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Équipe(s) de recherche :
Ancrages et dynamiques comparés du politique
Date de dépôt :
2020-07-28T15:17:50Z
2020-09-15T06:40:33Z
2020-09-15T06:40:33Z
Fichiers
- Screenshot_2020-07-28 Genre et émancipation 2e Congrès international de l'Institut du Genre - Sciencesconf org.png
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Annexes
- 230553
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- résumé de la communication
- N/A
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