Productivité quantitative des suffixations ...
Document type :
Communication dans un congrès avec actes
Title :
Productivité quantitative des suffixations par –ité et par -Able dans un corpus journalistique moderne.
Author(s) :
Dal, Georgette [Auteur]
Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Grabar, N. [Auteur]
Fradin, B. [Auteur]
Hathout, Nabil [Auteur]
Lignon, S. [Auteur]
Namer, F. [Auteur]
Plancq, C. [Auteur]
Tribout, D. [Auteur]
Yvon, F. [Auteur]
Zweigenbaum, P. [Auteur]

Savoirs, Textes, Langage (STL) - UMR 8163 [STL]
Grabar, N. [Auteur]
Fradin, B. [Auteur]
Hathout, Nabil [Auteur]
Lignon, S. [Auteur]
Namer, F. [Auteur]
Plancq, C. [Auteur]
Tribout, D. [Auteur]
Yvon, F. [Auteur]
Zweigenbaum, P. [Auteur]
Scientific editor(s) :
Piet Mertens
Cédrick Fairon
Anne Dister & Patrick Watrin
Cédrick Fairon
Anne Dister & Patrick Watrin
Start date of the conference :
2006
Book title :
Verbum ex machina, Actes de la 13e conférence sur le traitement automatique des langues naturelles
Publisher :
Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain
Publication date :
2006
Keyword(s) :
productivité morphologique
corpus
morphologie du français
corpus
morphologie du français
HAL domain(s) :
Sciences de l'Homme et Société/Linguistique
French abstract :
Dans ce travail, nous étudions en corpus la productivité quantitative des suffixations par -Able et par -ité du français, d'abord indépendamment l'une de l'autre, puis lorsqu'elles s'enchaînent dérivationnellement (la ...
Show more >Dans ce travail, nous étudions en corpus la productivité quantitative des suffixations par -Able et par -ité du français, d'abord indépendamment l'une de l'autre, puis lorsqu'elles s'enchaînent dérivationnellement (la suffixation en -ité s'applique à des bases en –Able dans environ 15 % des cas). Nous estimons la productivité de ces suffixations au moyen de mesures statistiques dont nous suivons l'évolution par rapport à la taille du corpus. Ces deux suffixations sont productives en français moderne : elles forment de nouveaux lexèmes tout au long des corpus étudiés sans qu'on n'observe de saturation, leurs indices de productivité montrent une évolution stable bien qu'étant dépendante des calculs qui leur sont appliqués. On note cependant que, de façon générale, de ces deux suffixations, c'est la suffixation par -ité qui est la plus fréquente en corpus journalistique, sauf précisément quand ité s'applique à un adjectif en -Able. Étant entendu qu'un adjectif en -Able et le nom en -ité correspondant expriment la même propriété, ce résultat indique que la complexité de la base est un paramètre à prendre en considération dans la formation du lexique possible.Show less >
Show more >Dans ce travail, nous étudions en corpus la productivité quantitative des suffixations par -Able et par -ité du français, d'abord indépendamment l'une de l'autre, puis lorsqu'elles s'enchaînent dérivationnellement (la suffixation en -ité s'applique à des bases en –Able dans environ 15 % des cas). Nous estimons la productivité de ces suffixations au moyen de mesures statistiques dont nous suivons l'évolution par rapport à la taille du corpus. Ces deux suffixations sont productives en français moderne : elles forment de nouveaux lexèmes tout au long des corpus étudiés sans qu'on n'observe de saturation, leurs indices de productivité montrent une évolution stable bien qu'étant dépendante des calculs qui leur sont appliqués. On note cependant que, de façon générale, de ces deux suffixations, c'est la suffixation par -ité qui est la plus fréquente en corpus journalistique, sauf précisément quand ité s'applique à un adjectif en -Able. Étant entendu qu'un adjectif en -Able et le nom en -ité correspondant expriment la même propriété, ce résultat indique que la complexité de la base est un paramètre à prendre en considération dans la formation du lexique possible.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Collections :
Source :