Portées et limites de l’analyse comparative ...
Type de document :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...): Communication dans un congrès sans actes
URL permanente :
Titre :
Portées et limites de l’analyse comparative en sociologie des sciences. L’exemple des enquêtes internationales
Auteur(s) :
Talin, Kristoff [Auteur]
Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques (CLERSE) - UMR 8019
Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques (CLERSE) - UMR 8019
Titre de la manifestation scientifique :
Congrès de l'Association canadienne française pour l'avancement de la science
Ville :
Montréal
Pays :
Canada
Date de début de la manifestation scientifique :
2023-05-08
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
Résumé :
À partir d’un ethos de chercheur en sociologie des représentations des sciences, cette communication porte sur les problèmes méthodologiques auxquels le sociologue peut se heurter lorsqu’il entreprend de faire une étude ...
Lire la suite >À partir d’un ethos de chercheur en sociologie des représentations des sciences, cette communication porte sur les problèmes méthodologiques auxquels le sociologue peut se heurter lorsqu’il entreprend de faire une étude comparative. Loin de nous l’idée de réfuter toute recherche comparative sur cette thématique, mais il faut toutefois signaler la présence de biais structurels et conjoncturels qui nécessitent une grande prudence dans la construction de cet objet de recherche. L’utilisation des enquêtes quantitatives internationales (World Values Survey, Eurobarometer) se heurte à des problèmes méthodologiques sérieux tels la pertinence des indicateurs dans les différents pays et dans leur acuité temporelle. De la même manière, le scientifique doit parfois composer avec des données manquantes ou des pays ayant leur propre tradition de recherche quantitative partiellement – ou en totalité – en dehors des standards internationaux. Grâce aux enquêtes sur les représentations des sciences et les essais d’analyses comparatives que nous menons actuellement, la communication présentera des exemples concrets de problèmes méthodologiques. Indépendamment de biais structurels méthodologiques communs à d’autres champs de recherche, la sociologie comparative des sciences se heurte à un biais conjoncturel, la pandémie. Comment évaluer l’évolution d’indicateurs identiques entre avant, pendant et après la Covid ? Par exemple, comment peut-on interpréter la fluctuation des seuils de confiance dans la science ? Nous proposons de conclure notre réflexion, en soulignant comment ses limites sont nécessaires à prendre en compte, mais combien ces outils de recherches comparatives sont néanmoins d’une grande utilité en sociologie des sciences.Lire moins >
Lire la suite >À partir d’un ethos de chercheur en sociologie des représentations des sciences, cette communication porte sur les problèmes méthodologiques auxquels le sociologue peut se heurter lorsqu’il entreprend de faire une étude comparative. Loin de nous l’idée de réfuter toute recherche comparative sur cette thématique, mais il faut toutefois signaler la présence de biais structurels et conjoncturels qui nécessitent une grande prudence dans la construction de cet objet de recherche. L’utilisation des enquêtes quantitatives internationales (World Values Survey, Eurobarometer) se heurte à des problèmes méthodologiques sérieux tels la pertinence des indicateurs dans les différents pays et dans leur acuité temporelle. De la même manière, le scientifique doit parfois composer avec des données manquantes ou des pays ayant leur propre tradition de recherche quantitative partiellement – ou en totalité – en dehors des standards internationaux. Grâce aux enquêtes sur les représentations des sciences et les essais d’analyses comparatives que nous menons actuellement, la communication présentera des exemples concrets de problèmes méthodologiques. Indépendamment de biais structurels méthodologiques communs à d’autres champs de recherche, la sociologie comparative des sciences se heurte à un biais conjoncturel, la pandémie. Comment évaluer l’évolution d’indicateurs identiques entre avant, pendant et après la Covid ? Par exemple, comment peut-on interpréter la fluctuation des seuils de confiance dans la science ? Nous proposons de conclure notre réflexion, en soulignant comment ses limites sont nécessaires à prendre en compte, mais combien ces outils de recherches comparatives sont néanmoins d’une grande utilité en sociologie des sciences.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Équipe(s) de recherche :
Mondes du travail et mondes privés
Date de dépôt :
2023-03-06T11:16:33Z
2023-03-09T09:12:22Z
2023-03-09T09:12:22Z