« Faire du jardin un premier plan d’une ...
Document type :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...): Communication dans un congrès avec actes
Title :
« Faire du jardin un premier plan d’une beauté digne du vrai paysage » : matière vivante et esprit du lieu dans les paysages robinsoniens.
Author(s) :
Wasilewski, Aurelien [Auteur]
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères - ULR 4074 [CECILLE]
Institut National des Langues et Civilisations Orientales [Inalco]
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères - ULR 4074 [CECILLE]
Institut National des Langues et Civilisations Orientales [Inalco]
Conference title :
Le paysage entre matière et esprit. Culture matérielle et culture immatérielle
Conference organizers(s) :
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères (Cecille ULR 4074), Université de Lille
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHIS UMP 8529), Université de Lille
Centre André Chastel (UMR 8150)
Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHIS UMP 8529), Université de Lille
Centre André Chastel (UMR 8150)
City :
Lille, Lens
Country :
France
Start date of the conference :
2023-06-07
Keyword(s) :
Jardin
Paysage -- Dans l'art
Paysage agricole
Environnement
Paysage -- Dans l'art
Paysage agricole
Environnement
HAL domain(s) :
Environmental Sciences/Environment and Society
Sciences de l'Homme et Société/Architecture, aménagement de l'espace
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Sciences de l'Homme et Société/Etudes de l'environnement
Sciences de l'Homme et Société/Architecture, aménagement de l'espace
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Sciences de l'Homme et Société/Etudes de l'environnement
French abstract :
William Robinson est un théoricien des jardins qui a diffusé ses idées au grand public par l’intermédiaire de son empire éditorial, ses magazines et journaux consacrés au jardinage amateur, ainsi que ses ouvrages. Son ...
Show more >William Robinson est un théoricien des jardins qui a diffusé ses idées au grand public par l’intermédiaire de son empire éditorial, ses magazines et journaux consacrés au jardinage amateur, ainsi que ses ouvrages. Son rapport au paysage est complexe puisqu’il n’a pas fait véritablement profession d’architecte paysagiste et n’a ainsi pas laissé beaucoup de témoignages matériels, à la différence d’une jardinière comme Gertrude Jekyll. Sa seule véritable œuvre paysagère complète est son domaine de Gravetye Manor.Il se définit lui-même comme « jardinier paysagiste », voire « artiste planteur », plutôt qu’architecte, ce qui souligne chez lui l’importance de la connaissance de la matière végétale vivante dans sa théorie. Il ne construit pour ainsi dire pas un paysage, mais le fait pousser et le cultive.Ainsi, les deux formes hortésiennes auxquelles il est le plus souvent associé et qu’il a théorisé, le "cottage garden" et le "wild garden", constituent de véritables programmes paysagers qui intègrent la dimension agricole, horticole et rurale dans leur esthétique.Il s’agit de respecter l’esprit d’une campagne anglaise idéalisée, mais avec une démarche paradoxalement très pragmatique. Je vais essayer de démêler ces tensions entre l’approche pragmatique du jardinier et l’idéal rural paysager que WR promeut.Au final, nous montrerons comment le jardin robinsonien doit se fondre dans un continuum matériel et spirituel avec le paysage alentour et dans quelle mesure William Robinson en conçoit la création comme un acte de conservation des paysages ruraux, puisque cette dernière permet de les immortaliser dans une représentation, comme la peinture, et d’en protéger, ce faisant, les composants biologiques en son sein.Show less >
Show more >William Robinson est un théoricien des jardins qui a diffusé ses idées au grand public par l’intermédiaire de son empire éditorial, ses magazines et journaux consacrés au jardinage amateur, ainsi que ses ouvrages. Son rapport au paysage est complexe puisqu’il n’a pas fait véritablement profession d’architecte paysagiste et n’a ainsi pas laissé beaucoup de témoignages matériels, à la différence d’une jardinière comme Gertrude Jekyll. Sa seule véritable œuvre paysagère complète est son domaine de Gravetye Manor.Il se définit lui-même comme « jardinier paysagiste », voire « artiste planteur », plutôt qu’architecte, ce qui souligne chez lui l’importance de la connaissance de la matière végétale vivante dans sa théorie. Il ne construit pour ainsi dire pas un paysage, mais le fait pousser et le cultive.Ainsi, les deux formes hortésiennes auxquelles il est le plus souvent associé et qu’il a théorisé, le "cottage garden" et le "wild garden", constituent de véritables programmes paysagers qui intègrent la dimension agricole, horticole et rurale dans leur esthétique.Il s’agit de respecter l’esprit d’une campagne anglaise idéalisée, mais avec une démarche paradoxalement très pragmatique. Je vais essayer de démêler ces tensions entre l’approche pragmatique du jardinier et l’idéal rural paysager que WR promeut.Au final, nous montrerons comment le jardin robinsonien doit se fondre dans un continuum matériel et spirituel avec le paysage alentour et dans quelle mesure William Robinson en conçoit la création comme un acte de conservation des paysages ruraux, puisque cette dernière permet de les immortaliser dans une représentation, comme la peinture, et d’en protéger, ce faisant, les composants biologiques en son sein.Show less >
Language :
Français
Peer reviewed article :
Oui
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :